[Mini Roman] Y a pas de titre ^^

Rho lala, vous me gâtez ^^... wub

Voilà, j'ai profité de mes heures de perm pour taper...(et réviser la physique, accessoirement... ^^)

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Plus aucun endroit ne lui était inaccessible. Elle grandit, et vers 10 ans, il commença à lui enseigner le vol. Elle apprit à déplacer ses mains sur les murs, pour détecter les coffres ou passages cachés. Elle apprit comment crocheter un coffre en s’assurant qu’il n’était pas piégé. Elle apprit à dérober des pièces dans la poche même d’une personne, sans se faire remarquer. Elle apprit à ôter un bijou sans que son porteur ne s’en aperçoive. Un soir, elle exposa à son professeur le plan d’un vol organisé depuis toute petite : dans quelques jours allait avoir lieu un bal pour ses 12 ans. La gouvernante tant haïe porterait un collier des plus ouvragés, dont elle était très fière (trop, à ses yeux…). Elle avait l’intention de se venger de tout ce qu’elle avait pu lui faire subir pendant sa petite enfance, donc de lui dérober le précieux collier :
« Qu’en penses-tu ?
-C’est une idée… Une bonne idée, même…, sourit-il, Ca va me permettre de voir si tu maîtrises oui ou non le vol… En tout cas, puisqu’il y a ce bal, qui va sans doute s’éterniser, je ne viendrais pas demain.»
Après son accord et quelques conseils, il disparut dans la nuit.

Le lendemain, le bal commença très tôt. Ce fut Tow qui l’ouvrit, aux bras de son père, sur une valse joyeuse. Bientôt, toute la salle tournoyait, tourbillon de robes colorées, scintillement de bijoux précieux… Mais un seul intéressait la gamine. Le collier de sa gouvernante. Elle était au milieu d’un groupe, conversant avec orgueil sur l’éducation qu’elle avait donné à la jeune fille, et sur la bonne impression qu’elle avait donné en début de bal… Rien qu’en entendant ces mots, Tow grimaça et ne pu s’empêcher de lui tirer la langue lorsqu’elle eut le dos tourné. En tous cas, elle ne pouvait se permettre de le lui ôter devant ces gens : ils verraient tout de suite son collier glisser sur le côté et disparaître, et elle serait découverte et punie. Elle attendit, toute la soirée, dansant de temps en temps avec un de ces jeunes nobles de son âge, qui se croyaient tout permis, et pensaient avoir l’âge de courtiser une fille. Après avoir dansé trois fois avec l’un d’eux, elle prétexta un mal de tête pour s’isoler quelques instants. Elle s’approcha doucement du groupe de garçons qui l’avait accaparée pendant la soirée, et les entendit discuter :
« Vous savez, elle a dansé deux fois avec moi, ce soir…
-Et moi, trois !
-Ridicule, intervint celui qu’elle venait de quitter en s’approchant, j’ai dansé avec elle sept fois… Dont trois d’affilée. »
Les autres garçons restèrent béas devant un tel exploit :
« Je crois que je lui plaît… C’est elle qui m’a demandé si elle pouvait danser encore une fois avec moi. »
Oh le sale petit menteur !!! Il ne l’avait pas lâchée depuis deux heures !!
« C’est même certain… Cela se voit. Je suis sûre que lorsque nous serons en âge, nous nous marieront. »
Ah, ça… A vos risques et périls, espèce de petit vantard…
« La fortune de mon père va intéresser le sien, c’est certain… Je lui apporterais des roses, je lui offrirais des bijoux, des colliers… des boucles d’oreilles, et des bijoux de queues… J’aimerais bien que l’on se marie pendant le printemps…»
Alors là, c’était trop. Elle chercha des yeux un quelconque instrument de vengeance, qui pourrait faire comprendre à cet imbécile qu’elle n’était pas un simple objet que l’on s’appropriait si facilement. Une plante verte… Encore une plante verte… Encore une plante verte… Un plat de gâteaux à la crème et de confiseries !!! Avec un pichet de limonade !!! Oho, voilà qui promettait d’être intéressant… Elle fit mine de s’approcher du plateau, et, prenant un gâteau, l’attacha discrètement à l’aide d’un fil très souple et fin au pichet. Le gamin qui prétendait qu’elle était folle de lui s’approcha, et prit une friandise pour l’accompagner. C’était le moment qu’elle attendait. Il avait une ceinture richement ouvragée, pratique pour glisser malencontreusement un fil perdu… Ce qu’elle fit sans tarder, dès qu’il se retourna. Ainsi, il était lié au plateau de gâteaux, et au pichet de boisson sucrée. Tow se versa un verre, priant pour que le fil ne se tende pas, et replaça la cruche en hauteur, de quelques centimètres, afin que, lorsqu’il partirait, elle se renverse sur lui, et non par terre, ce qui serait inutile… ===============================================
Tada, un petit passage qui m'est passé par la tête pendant le "tapage" ^^
N'étais pas prévu, à l'origine, mais j'avais envie de m'amuser... lol

Et encore un peu.

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… Les autres garçons voyaient tout ce qu’elle faisait, mais un clin d’œil et une grimace de sa part leur fit garder le silence… Parfois, les orgueilleux avaient bien besoin d’une petite punition… Ils regardaient donc en silence, mais prêts à rire :
« Damoiselle Tow, m’accorderez vous encore une danse, ce soir ?
-Ce serait avec plaisir, Monsieur, mais pas tout de suite... Je me sens un peu fatiguée d’avoir tant dansé… Mais je prends note… Que diriez vous de danser dans une petite demi-heure, le temps que je reprenne mes esprits ?
-Cela me convient…
-Oh, permettez moi… Il me semble qu’on vous appelle, là bas… »
Elle désignait ses amis. Il se tourna vers eux, interrogatif. L’un d’eux s’approcha de lui, et discutèrent de la manière de courtiser Tow, pendant qu’elle déplaçait aussi le plateau en hauteur. D’un signe, elle fit comprendre aux autres que le piège était en place. Elle s’éloigna un peu de la table, son verre et un gâteau à la main :
« M’accompagnerez vous dehors, Monsieur ?
-Avec plaisir, Damoiselle Tow… »
Fier d’une telle invitation qui prouvait devant tous que sa méthode était très efficace, il s’avança. Et le fil se tendit. Quelques secondes plus tard, il était couvert de crème et de fruits confits… Et aspergé de limonade :
« Mais… Monsieur, je ne puis me permettre de me montrer avec le dégoûtant que vous êtes.
-Mais… mais…
-Veuillez, je vous prie, me laisser en paix. Je ne veux plus entendre parler de vous. »
Et elle se retourna, marquant ainsi la fin de la discussion. Les autres garçons avaient du mal à garder un semblant de sérieux :
« MAMAAAAAANNNNNN…. »
Les larmes aux yeux, le jeune noble s’était précipité dans la salle principale, courant vers sa mère, laissant au passage nombreuses traces de crèmes, tachant les robes de limonade sucrée. Ce soir-ci, un carrosse partit très tôt du château…

Amusée de sa petite farce, Tow retourna dans la salle de bal. La gouvernante discutait toujours, entourée de nombreuses femmes, ravies de prendre quelques conseils sur l’éducation d’un enfant. Tow soupira : ne parviendrait-elle donc jamais à lui ôter sa parure ? Soudain, la gouvernante s’éloigna vers l’une des fenêtres, seule. Oh ? La “grande dame” aurait-elle aussi quelques maux de tête pendant les longues cérémonies ? Elle s’apprêtait à la suivre lorsqu’elle sentit une main se poser sur son épaule. C’était son père :
« Ma fille, il sera bientôt temps de souffler vos bougies…
-Oui, père, permettez moi d’abord d’aller me rafraîchir, je commence à avoir soif…
-Faites, mon enfant, faites… Je reviens vous voir dans cinq minutes.»
Et il s’éloigna. Il fallait faire vite. Comme elle l’avait précisé à son père, elle s’approcha de la table sur laquelle étaient posés les rafraîchissements. Chance, elle était près du balcon où était la gouvernante. Tow inspira et souffla doucement, tendue. Elle se rappela les conseils de son professeur :
« Marche doucement, tu n’es pas pressée… Tu as toujours plus de temps qu’il ne t’en faut. »
« Surtout, prends garde à ta respiration. N’y va pas en apnée, tu finirais par exploser, et on te découvrirait. »
« Prends garde si son cou est découvert. Un cou à nu est beaucoup plus sensible qu’un cou couvert d’un tissu. »
« Fais attention, si le bijou est lourd. Tu devras le cacher le reste du bal. Je te conseille de l’enterrer dans un pot… Ils ne le retrouveront pas, ainsi, et tu pourras revenir le prendre plus tard. »
« Ah, une dernière chose… Méfies-toi de tes chaussures à talons sur la pierre… Classique… »
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Lune silencieuse Nombre de messages : 1478 Date d'inscription : 15/10/2004

Mais qu'est ce que c'est biennnnnnnnn!!!!!!!!!!! yep

Merci beaucoup...

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Doucement, Tow s’avança sur le balcon, sur la pointe des pieds, respirant avec douceur… Elle ne l’avait pas entendue. Elle regardait le jardin, et se détendait. Avec toutes les précautions possibles, Tow s’empara du fermoir, et le souleva délicatement : dans un cliquetis à peine audible, il s’ouvrit, livrant à ses mains le lourd collier. Il lui semblait entendre la voix de son instructeur :
« Prends ton temps, Tow… Tu ne dois jamais te presser.
» Très doucement, elle fit glisser les lourdes perles sur le cou de la gouvernante. Concentrée, rien ne la perturbait. Enfin, la totalité du collier reposa dans sa main.
« Maintenant, sors vite, avec célérité et silence… »
Ce qu’elle fit. Elle se tourna vers la première plante verte qu’elle trouva, et s’apprêta à y dissimuler le bijou :
« Non, pas ici, c’est trop près du lieu du vol... N’oublie pas, ne tasse pas trop la terre, sinon, il va être repéré…»
Elle finit par enterrer discrètement le collier près d’une des entrées de la salle. Elle eut juste le temps de se laver et de se sécher les mains, avant que son père ne la rappelle. Cinq minutes seulement ? Elle s’approcha, et le cuisinier entra, poussant devant lui un énorme gâteau, orné de nombreuses bougies (bien plus que son âge…) :
« Il y en a 24, ma chérie. », lui souffla sa mère, devant son air interrogateur, « une par demi année que vous avez passé avec nous… »
Tow sourit, et bientôt toute la salle se mit à chanter un joyeux anniversaire. A la fin de la chanson, elle prit une grande inspiration, et souffla d’un coup douze des vingt-quatre bougies :
« Vous n’avez que six ans, mon enfant… Soufflez donc l’autre moitié. »
Non. Elle en avait douze. Pas vingt-quatre. Douze ans, douze bougies. Néanmoins, pour ne pas froisser ses parents, elle souffla celles qui restaient, sous les applaudissements de la salle. Des serviteurs s’approchèrent, portant sur des coussins plusieurs petits paquets. Lorsqu’elle les ouvrit, elle poussa un petit cri de joie : il s’agissait de sa première véritable parure précieuse :
« Vous êtes grande, mon enfant, il est temps pour vous de devenir coquette », lui lança son père avec un clin d’œil. Elle lui sauta au cou et l’embrassa, ainsi que sa mère. Le bal reprit. Soudain, un cri l’interrompit :
« Mon collier !!! »
C’était la gouvernante, qui s’était enfin aperçue de la disparition de son précieux bijou. Aussitôt, les gardes se mirent à fouiller la salle, dans ses moindres recoins. Les dames portèrent leurs mains à leur cou, vérifiant que leur parure y était toujours. Pour ne pas apparaître comme la voleuse, Tow se précipita vers son cadeau, et le serra précieusement contre son cœur, sous le regard amusé des invités.

Les gardes ne trouvèrent rien. Le chât-telain relança le bal, ordonnant aux gardes de fouiller le château. Le voleur s’y trouvait peut-être toujours. Les divertissements reprirent, toutefois quelques peu amoindris par le vol. Enfin, tard dans la nuit, les invités commencèrent à partir. Tous serraient la main du chât-telain, de sa femme, et souhaitaient un bon anniversaire à Tow. Les garçons qui avaient dansé avec elle la félicitèrent discrètement pour sa superbe farce. Enfin, lorsque tous furent partis, ils allèrent se coucher. Tow voulut retourner dans la salle et récupérer les bijoux, mais les servantes nettoyaient le sol, il eût été imprudent d’entrer. Elle s’enferma dans sa chambre, se changea, et s’assit à même le sol. Elle devait absolument récupérer le bijou ce soir. Enfin, elle entendit les servantes parcourir les couloirs vers leur dortoir. Elle sortit discrètement, et le déterra. Où pouvait-elle bien le cacher ? Elle ne pouvait se résoudre à le vendre, la gouvernante semblait avoir presque de l’affection pour ce collier. Elle réfléchit quelques secondes, puis un sourire éclaira son visage. Elle avait trouvé… Quelques minutes plus tard, elle s’endormait, le sourire aux lèvres… Demain, elle allait bien rire…
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Lorsque le matin pointa son nez, comme tous les autres, elle se fit habiller, et sortit. La gouvernante, l’œil morose, lui annonça le programme de la journée. Soudain, de grands éclats de rires partirent de la cour. Elles se penchèrent par l’une des fenêtres. Les servantes et les gardes s’esclaffaient devant quelque chose qui leur était invisible… :
« Que se passe t’il donc, là bas ? », cria la gouvernante, outrée par tant d’impolitesse
« Venez voir vous-même, Madame… Je crois que cela va vous plaire !! », lança une servante, qui portait un panier à linge sur sa hanche. Elles descendirent toutes deux, bien que Tow sache parfaitement ce qui provoquait pareille agitation. Elles se frayèrent un chemin parmi les personnes qui riaient, et ce qu’elles virent fit rougir la gouvernante de colère et de honte, et éclater de rire la jeune châtte-laine. Elles étaient devant le poulailler. Une des poules, la plus agressives de toutes, portait le collier de la gouvernante, et menaçait de son bec toute personne qui s’approchait d’elle :
« Vous, désigna la gouvernante, allez me le chercher… »
Et elle fit demi-tour, rentrant dans les locaux. La jeune servante ne savait comment s’y prendre, et elle avait peur de se faire mal. Tow la rassura, et lui proposa d’aller le chercher à sa place. Elle se dirigea vers le grenier, et revint avec une bonne poignée de grains, qu’elle déposa devant le gallinacé. Sans opposer plus de résistance, la poule céda le collier, qui fut restitué à sa propriétaire.
Le soir même lorsque Tow raconta tout dans le détail à son instructeur, il ria pendant longtemps.

L’instruction continua. Elle apprit à poser des pièges, beaucoup plus perfectionnés et discrets que celui du bal. Il lui enseigna l’art de l’escalade des parois les plus lisses (qui ne l’étaient pas toujours…). Il lui apprit à se jouer du vide, à se défendre si on l’attaquait… Souvent, il lui parlait de son fils, qu’il initiait aussi au métier de voleur :
« Il est aussi doué que toi… Peut-être un peu plus, il a plus d’occasions que toi de s’entraîner… »
Et lorsqu’elle eut 17 ans, elle était devenue une voleuse de talent, capable de se débrouiller parfaitement seule et de se tirer de toutes les situations qui se présentaient à elle :
« Ecoute, Tow », lui dit-il un soir. « Je n’ai quasiment plus rien à t’apprendre… Tu en sais autant que moi. La seule chose qui te manque, c’est l’expérience, et cela, je ne peux pas te l’offrir. J’ai tenu mon engagement d’il y a 12 ans, et je te remercie d’avoir tenu le tien. Je reviendrais une dernière fois demain, pour te proposer une petite épreuve, et t’offrir quelque chose, mais ensuite je partirais. »
Tow comprenait. Elle était malheureuse de perdre son instructeur, mais elle savait qu’elle n’avait plus rien à apprendre de lui.
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Re-gros flop : ce sont les derniers mots que j'ai tapé.. ^^

Encore une fois wub

Lune silencieuse Nombre de messages : 1478 Date d'inscription : 15/10/2004

Oui !! Moi pareil!!! lol

C'est

Rha, c'est la première fois que je vois ca... En panne d'écriture... J'arrive pas à le rédiger ^^

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Alors qu’il s’engouffrait dans la nuit, elle lui adressa un signe d’au revoir. Elle ignorait que ce serait le dernier.

La journée se passa tranquillement. Rien ne vint troubler le calme d’une journée comme les autres : comme d’habitude, elle subit les cours de broderies. Comme d’habitude, la gouvernante lui reprocha chacun de ses faits et gestes qui n’obéissait pas au protocole. Comme chaque soir, elle s’apprêta à dîner avec ses parents. Mais d’un signe, la gouvernante la renvoya dans sa chambre, lui intimant de se changer. Lorsqu’elle revint, elle était parée comme une princesse, et ne savait toujours pas pourquoi on lui avait demandé de s’habiller ainsi…

La réponse lui apparut alors qu’elle s’asseyait à sa place : sur sa serviette étaient déposés plusieurs petits paquets et une bourse. Un inconnu au visage pourtant familier était assis en face d’elle :
« Bonsoir, mon enfant. Vous êtes assez grande pour vous marier désormais… Aussi avons nous invité ce soir le baron de Shinjin. Vous vous souvenez peut-être de lui, il avait été invité lors de vos 12 ans… »
Ca lui revenait ! C’était ce petit prétentieux qui croyait qu’elle était folle de lui. Ce petit idiot était venu lui faire la cour !! Il lui souriait, révélant des dents prématurément jaunies par le tabac… Il était resté le même. Immature, se croyant un homme… Mais près à courir dans les jupes de sa mère si il était perturbé.

Elle subit donc ce visiteur inattendu, et fort dérangeant. A la fin du repas, il demanda à ses parents :
« M’accorderiez vous la main de votre fille ?
-C’est à elle qu’il faut demander, jeune homme… Nous avons décidé de laisser notre enfant choisir. »
Il se tourna vers Tow, et de son plus large (et plus affreux) sourire, lui posa la question :
« Damoiselle Tow… Accepterez vous de devenir ma femme ? »
Tow savait comment faire comprendre à ce malotru qu’elle ne voulait plus le voir. Elle se tourna vers la table, et pris dans ses mains les cadeaux qu’il avait déposés sur son assiette. Si une femme acceptait les cadeaux d’un homme, elle l’acceptait pour mari. Elle les posa avec un grand sourire dans les mains jointes du jeune homme :
« Navrée, mon cher, mais je ne souhaite pas devenir vôtre… »
Et sans un regard en arrière, sortit.
Après le départ de son prétendant, elle dû s’expliquer avec ses parents, qui ne comprenaient son attitude : le refuser pour mari, c’était son choix. Mais l’humilier ainsi était contraire à la bienséance…
« Mon père, ma mère, je n’ai pas, que je sache, enfreint une quelconque loi de bienvenue, ni offensé notre invité d’une quelconque manière. J’ai répondu à ses questions, toutes, sans exceptions… Je ne vois pas où j’aurais pu le blesser.
-Vous gagnez, mon enfant, vous êtes habile oratrice, et très fine observatrice… ».
Elle les remercia, et, prétextant une fatigue soudaine, monta se coucher.
Elle se changea, et se posta devant la fenêtre, attendant avec impatience la dernière visite de son instructeur.
Il ne venait pas. Mais elle attendit encore, confiante. Jusqu’à présent, il ne l’avait jamais trahie. Il avait promis.

Elle s’assit sur le sol, et patienta encore. Plusieurs heures passèrent ainsi. Mais elle attendait toujours. Elle commençait à somnoler lorsqu’elle l’entendit enfin entrer. Elle se releva, et s’étira :
« Alors, que m’as-tu préparé pour ce soir ? »
Pas de réponses. Elle se tourna vers la fenêtre. Ce n’était pas son instructeur qui s’y trouvait, mais un jeune homme de son âge, le visage couvert d’un fine pellicule de sueur :
« Je suis…
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Mystère et Pâte à Frites ^^ lol

Bon, bah, j'ai encore avancé, je vous poste la suite ^^

C'est dingue, quand je regarde le nombre de pages que cette histoire fait, je suis impressionnée : je n'ai jamais tapé autant, et puis je n'avais pas du tout l'impression d'écrire énormément...

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Il ne parvenait pas à reprendre son souffle. Il avait dû grimper trop vite. Elle se souvenait s’être trouvée dans la même situation, un soir qu’elle avait escaladé la paroi qui la menait à sa chambre. Elle s’était ensuite étonnée de la facilité avec laquelle le maître voleur s’était introduit chez eux. Le jeune homme se força à respirer doucement, leva les yeux sur elle, et reprit la parole :
« Je suis le fils de l’homme qui est venu t’instruire pendant 12 ans. Je m’appelle Iso, et je suis venu te tuer. »
Dès qu’il eût terminé sa phrase, il s’élança sur elle, silencieusement. Surprise, elle l’esquiva. Ils se retrouvèrent face à face, le regard du jeune homme flamboyant de fureur, et Tow effrayée :
« Pourquoi m’attaques-tu ?
-Par ta faute, mon père est mort : c’est une raison suffisante pour que je te tues moi-même. »
Ne lui laissant pas le temps d’alerter un quelconque garde, il sortit un poignard de jet, et le lança avec habileté sur elle. Il s’enfonça profondément dans un montant en bois proche d’elle : comment avait-il pu ainsi la rater ? Elle l’observa plus attentivement, et vit qu’il pleurait. Ses larmes brouillaient sa vue, et le gênaient dans ses jets :
« Je ne suis pas responsable de la mort de ton père…
-TU MENS! , hurla t’il, négligeant toute prudence, C’est de ta faute s’il est revenu hier avec une flèche empoisonnée dans le dos… S’il n’était pas venu te voir, il ne serait jamais mort !
-S’il n’était pas venu me voir, il serait mort il y a 12 ans. »
Il était jaloux d’elle, pensant qu’elle lui avait volé son père…
Des pas précipités dans le couloir. Des gardes avaient sans doute entendu ses cris. D’un geste, elle lui désigna le sommet de l’armoire :
« Caches-toi ! Vite ! »
Il la regarda avec fureur. Tout à sa vengeance, il n’avait pas entendu les gardes :
« Ecoutes, ce n’est pas le moment de poser des questions. Caches toi, avant qu’ils ne te prennent ! »
Il prit enfin conscience de sa situation délicate, et d’un mouvement souple, se glissa derrière l’armoire. Il était temps : quelques secondes plus tard à peine, le garde Sylvain ouvrit la porte :
« Que se passe t’il, Damoiselle ? Nous avons entendu crier.
-Rien, Sylvain, je me suis simplement un peu trop penchée par la fenêtre.
-Vous avez failli tomber ?
-Oui, mais heureusement que j’ai pu me retenir. Je suis désolée de vous avoir dérangé pour rien, Sylvain.
-Ce n’est rien, Damoiselle. Nous sommes chargés de veiller sur vous, il vaut mieux être dérangés une fois de trop au bon moment, que d’avoir votre mort sur la conscience.
-Qui songerait donc à me tuer, Sylvain ? Je n’ai que des amis, ici…
-Je sais bien, Damoiselle… Mais le jeune homme qui vous a courtisé la dernière fois vous veut à tout prix : il a demandé à vos parents de vous forcer la main, et lorsqu’ils ont refusé, il a dit qu’il n’hésiterais pas à vous faire enlever… Hier, l’un de ses archers s’est introduit dans la cour, et a tué trois de nos gardes avant de disparaître. Ils sont mort par empoisonnement.
-Cet homme est bien plus sot que je ne le croyais… Enfin bon, je ne crains rien, je crois.
-Bonne nuit, Damoiselle.
-Merci, Sylvain, vous de même… Et donnez ceci à votre fils. »
Elle se pencha et cueilli sous son lit un de ses plus anciens jouets, un cheval en tissu, et le tendit au garde :
« Merci, Dame. Il va être heureux d’avoir enfin quelque chose avec quoi s’amuser… Depuis qu’il ne bouge plus, il s’ennuie à mourir.
-J’en suis consciente, Sylvain, c’est un peu la situation que je vis… »
Après un bref salut de tête, le garde se retira. Iso reparut alors. Sa hargne semblait calmée : elle l’avait tiré d’un mauvais pas, et il ne songeait plus à la tuer. Elle se tourna vers lui, et planta son regard dans le sien :
« Tu tiens toujours autant à m’ôter la vie, Iso, fils de mon maître ?
-Non… Ce n’est pas toi, la responsable de sa mort…
-Aucun de nos gardes n’utilise de flèches pareilles. Nous n’en possédons même pas. C’est l’œuvre de celui qui a tenté de m’enlever. »
De toute évidence, c’était bien ce qui s’était passé. Malgré qu’il ait décidé de ne plus pleurer, le jeune homme sentit monter les larmes au souvenir de son père. Il s’assit à même le sol et plongea sa tête dans ses mains : il ne savait plus quoi faire. Tow s’approcha et lui posa doucement la main sur l’épaule : il ne la refusa pas, et elle s’assit alors près de lui, sentant elle aussi les gouttes salées rouler sur ses joues. Son maître avait été comme un second père, et me perdre était insoutenable. Comme un enfant, Iso chercha protection et réconfort auprès de la chatte-laine. Elle les lui accorda, séchant ses larmes, le consolant du mieux qu’elle le pouvait, en se consolant elle même. Comme un enfant, elle le berça, le rassura… Puis ils finirent par s’endormir.

Ce furent les cris des servantes qui les réveillèrent à l’aube. Tow se leva aussitôt, et tenta de calmer ses habilleuses, en parlant doucement et leur expliquant la situation. Elles turent leurs cris, mais il était déjà trop tard, Sylvain était entré dans sa chambre et avait sans ménagements empoigné le jeune homme, le secouant rudement vers la sortie. Iso tenta de se défendre, mais la force du garde était telle que bientôt, il ne put plus bouger. Il lança un regard plein à la fois de reproches et de désespoir à la jeune fille, avant de disparaître, traîné vers les cachots.

La sentence ne se fit pas attendre : dans l’heure qui suivit, il fut condamné à être pendu, dans la cour du château, sous les yeux de tous.
Dès qu’elle apprit la sentence, elle courut vers les cachots.
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Lune silencieuse Nombre de messages : 1478 Date d'inscription : 15/10/2004

Tu vas bientôt pouvoir le faire relier!!
C'est très bien!! Smile

Merci beaucoup wub

Je pourrais en faire un mini-bouquin... Ca approche de la quarantaine de pages Word ^^ lol

Erf, par contre, pour les croquis, je galère ^^ J'essaie de les faire toutes les 3 ensembles, postures un peu fantasy, mais c'est dur, que c'est dur ^^

Par contre, les croquis préliminaires sont finis, et ma fois, je suis assez contente... Elles sont vraiment telles que je les imaginaient ^^

[Mini Roman] Y a pas de titre ^^ - Page 3 Numriser00073aq

Shade à son mariage. Manque plus qu'un dessin de Tow, et la bande sera au complet !!^^

Trop jolie le dessin, bravo dent

! J'aime beaucoup l'histoire, tu as un don pour ecrire et dessiner ! clap

Le dessin très beau ! =))

Merci, mais je trouve l'homme mal fait, le visage trop large... Ca m'énerve, pour une fois que j'avais un beau couple... ><

Faut que je l'enlève de l'atelier des fées, sinon, vais donner l'impression de poster pour rien...

Voila, encore un petit peu... Attention, sortez les mouchoirs, c'est à pleurer de rire à partir d'ici...
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Elle se joua de Sylvain, qui veillait sur le couloir, et s’approcha de la cellule du jeune homme. Allongé sur la paille, il semblait perdu dans ses pensées, et ne l’avait pas entendue arriver. Ce fut un cliquetis sonore qui l’arracha à ses rêveries : Tow essayait de crocheter la serrure :
« Mais qu’est ce que tu fais ? »dit il en se levant de sa paillasse et s’approchant.
« Ca se voit, non ? Je parlemente avec un Canis… », ironisa t’elle, en s’agenouillant. La serrure était extrêmement complexe. Elle n’en avait jamais rencontrée de telle :
« Arrêtes, tu vas te faire prendre ! Va-t’en !
-Et te laisser là ? Tu y es par ma faute, hors de question que je t’y abandonne.
-Pourquoi ? »
Sa question s’enfonça dans l’esprit de la jeune fille. Pourquoi ? Elle n’en savait rien. Elle ne savait rien. Si ce n’était que des larmes roulaient sur ses joues, et la gênaient maintenant dans son entreprise. Elle fit un faux mouvement, et sentit une atroce souffrance : la serrure était protégée par magie, voilà ce qui l’empêchait de la crocheter. Et accidentellement, elle avait activé le sort. Si Iso ne l’avait retenue à travers les barreaux, elle serait tombée à terre. Il la tenait du mieux qu’il pouvait hurlant :
« Tow, Tow, tu m’entends ? Je t’en prie, parle !! Tow, réponds moi !! »
Seul un faible gémissement, indiquant qu’elle était vivante, lui parvint :
« Tow, tu m’entends ? »reprit il, .
La jeune fille réussit à articuler un faible «oui » :
« Tu n’es pas blessée ? Rien d’important ?
-N… non… je… ne crois… pas… »
Il l’attira à lui, et l’étreignit doucement :
« Tu… tu m’as fait très peur.
-Pour…quoi ? »
Il ne sut pas, tout comme elle, répondre à sa question. Il enfouit son visage dans ses cheveux, et son corps tressautant indiquait qu’il pleurait à présent. Lentement, Tow reprenait des forces. Elle savait qu’elle pouvait désormais se tenir debout seule, mais elle ne chercha pas à se dégager de l’étreinte du jeune homme. Au contraire, elle se blottit contre lui. Des pas lourds se firent entendre dans le couloir.
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Bon, bah je vais vous poster tout ce que j'ai écrit en plusieurs mess, pour pas vous fatiguer :

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« Damoiselle Tow, que faites-vous ici ?
-Sylvain…
-Venez, je vous raccompagne dans votre chambre.
-Sylvain, je vous en prie… »
Il l’avait attrapée doucement par le bras, et cherchait à l’éloigner de la cellule, mais sans brutalité. Dans le cachot, Iso cachant à grand peine ses larmes, agenouillé au plus près du mur, retenait du mieux qu’il pouvait la chatte-laine. Lorsqu’elle quitta ce qu’elle considérait désormais comme un abri sûr, elle cria, pleurant :
« NON !! »
Surpris, Sylvain la lâcha. Elle retourna aussitôt à terre, près du jeune homme. Le garde comprit alors le lien qui les unissait, et la bêtise qu’il avait faite en croyant protéger sa bienfaitrice :
« Sylvain, je vous en prie, laissez le partir… Donnez lui la clef… »
Le garde s’appuya sur sa lance, et soupira. Il se trouvait face à un cruel dilemme. Si il laissait partir le jeune homme, il aurait toute la reconnaissance de Tow, mais il perdrait son emploi. Si il ne le faisait pas, la Damoiselle resterait à jamais triste, et il détestait voir pleurer la fille qui avait été aussi bonne pour lui et sa famille.
« Non. »
Ce n’était pas le garde qui avait répondu, mais Iso :
« Si il me m’ouvre, il sera vu comme traître, ou mauvais garde. Je refuse que vous soyez renvoyé à cause de moi. Je devine que tu as été une sorte d’ange gardien envers lui, et qu’il te doit beaucoup, mais il ne peut pas. En tout cas, si il ouvre, je resterais ici. »
Tow se tourna vers lui. Il lui prit le visage dans ses mains, et se força à sourire :
« Je t’en prie, ne lui en veut pas.
-Je… n’en voudrais à personne… »
Les larmes qu’elle cachait à grand peine l’assaillirent, et roulèrent de nouveau librement sur ses joues. Elle entendit un cliquetis : Sylvain ouvrait la porte :
« La pendaison aura lieu ce soir. Je monte la garde ici toute la journée. Je vous apporterais vos repas… Et je dirais que vous vous êtes enfermée dans votre chambre, Damoiselle. »
Doucement, il releva la jeune chatte-laine, et la poussa avec gentillesse vers la porte béante du cachot :
« Je ne peux pas le laisser partir, il a raison… Mais je tiens bien à lui laisser passer les derniers moments qui lui restent à vivre avec vous. »
A ces mots, Tow se jeta au cou de Sylvain, en murmurant :
« Merci, Sylvain… ».
Le garde sourit, et l’embrassa au front. Puis il se tourna vers Iso :
« Je suis réellement désolé pour ce que j’ai fait…
-Vous n’avez fait que votre devoir en protégeant Tow… »
Le garde ressortit, et ferma la grille du cachot. Puis il s’éloigna dans le couloir, les larmes aux yeux.

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Il ne revint qu’à midi, pour leur apporter un repas léger. Tow en profita pour lui demander si sa disparition était suivie :
« Il vous ont cherchée pendant plusieurs heures… Mais j’ai dit à l’un des gardes que vous vous étiez enfermée chez vous, et que vous ne souhaitiez ni parler, ni voir qui que ce soit. J’ai tout révélé à une lavandière, qui a accepté de s’enfermer dans votre chambre et de répondre si quelqu’un frappait.
-Vous êtes un ami précieux, Sylvain… Merci », chuchota la chatte-laine.
« Je regrette tellement d’avoir fait cette erreur, mais lorsque j’ai entendu les servantes hurler, j’ai cru qu’il s’agissait de vous, et qu’il essayait de vous enlever… »
Malgré l’environnement sombre et insalubre, Tow et Iso, leurs têtes appuyées l’une sur l’autre, resplendissaient. Il souriait doucement, promenant ses doigts dans les cheveux de la jeune fille ; elle regardait droit devant elle, les yeux perdus dans le vague, mais emplis d’une joie profonde, serrant dans sa main celle de son ami. Ils formaient un très beau couple, que son erreur allait séparer… Il ne pourrait jamais se le pardonner :
« Sylvain…
-Oui, Damoiselle ?
-Je ne vous en veux pas, il n’y a aucune raison pour que l’un de nous soit malheureux… »
Le garde reconnut là la bienveillance habituelle de sa chatte-laine :
« Merci… Je… je reviendrais vous chercher une heure avant… »
Il laissa sa phrase en suspens. Tous répugnaient à prononcer ce mot. Tow hocha la tête, indiquant qu’elle avait compris. Il les laissa seuls.

Les rayons du Soleil couchant commençaient à rentrer dans la cellule, signe que le crépuscule approchait, lorsqu’il revint. Ils n’avaient pas touché au repas. Rien, ils n’avaient pas bougé depuis tout à l’heure :
« Damoiselle… Je…Je suis désolée, mais… il faut que vous partiez… »
Elle ne bougea pas. Ce fut Iso qui la releva. Tow semblait complètement abrutie, perdue… Lorsqu’elle quitta les bras du Catmen pour ceux de Sylvain, elle tenta de se dégager, et de revenir dans ceux de son amant. Iso fit un signe de tête au garde, demandant quelques minutes encore. Sylvain s’éloigna.

Tow blottit sa tête dans le cou d’Iso, et sentit les bras de l’homme se refermer autour d’elle. Elle était prisonnière d’une douce étreinte, et souhaita ne jamais en trouver la clef. Elle voulut que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve, et qu’elle se réveille… Mais tout était bien réel. Doucement, Iso lui prit le visage dans ses mains. Il s’approcha, fermant les yeux… Et, comme deux papillons voletant dans le ciel azuré, leurs lèvres se touchèrent. Un baiser bref…Leur premier… Et sans aucun doute le seul. En se retirant, leurs souffles encore mêlés, Iso murmura :
« Sois heureuse… Je voudrais t’entendre rire de là où je vais…
-Tu m’entendras… Je… Je te le promet. »
Puis elle se laissa emmener, sans résistance, par Sylvain. Il la cacha derrière lui, confia à un autre soldat de passage la garde des cachots, et monta dans les étages. Arrivé devant la porte de la chambre de la chatte-laine, il frappa quelque coups, et murmura le nom de la servante, demanda qu’on lui ouvre. Une clef tourna dans la serrure, et le visage inquiet d’une lavandière apparut dans l’encadrement de la porte :
« Allez, Moon, il faut la réconforter et l’habiller… Ses parents ne vont pas tarder à venir la chercher… »
Il poussa rapidement Tow dans sa chambre, et referma derrière lui. L’habilleuse entra quelques secondes plus tard, et la poussa à se vêtir convenablement pour apparaître aux yeux de la population.
Elle se laissa faire de mauvaise grâce, et lorsque le moment de sortir fut venu, elle refusa. Mais le regard désespéré de Sylvain la fit changer d’attitude, et, lentement, elle suivit ses parents au dehors.

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Bon, alors vous avez l'autorisation de vous rouler par terre de rire, et dites moi combien de mouchoirs vous avez trempé (de larmes de rire, hein... ), et par pitié, dites moi comment je dois retravailler ce fichu passage... Mais

J'aimerais que ca fasse triste, mais ca fait risible... ><

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L’échafaud était déjà dressé, prêt à accueillir sa victime. Ses parents prirent place sur des sièges installés un peu en hauteur, et elle s’assit à côté d’eux. Sur un signe du Chat-telain, les gardes postés à la porte du donjon poussèrent Iso à avancer. Ils le brutalisaient, et à chaque pas, le jeune homme manquait de tomber. Tow se mordit les lèvres et s’agrippa aux montant de son siège pour ne pas hurler et aller le soutenir. Son père se méprit sur son attitude et lança :
« Ne vous inquiétez pas, mon enfant, jamais plus cet homme ne vous fera de mal… »
Puis il se retourna vers l’échafaud. Iso avait monté les marches en tremblant, et, lorsqu’il arriva près du bourreau, il ne put empêcher ses jambes de se dérober sous lui. Un homme cria, dans la foule :
« Couard ! Tu n’avais pas à t’en prendre à l’enfant du Chat-telain !
-Affronte maintenant les conséquences de tes actes ! »
La foule le huait, lui jetait des regards noirs… Et pourtant, il ne dit rien, il ne bougea pas. Il ne releva même pas la tête. Les cris se calmèrent peu à peu devant ce qui semblait être un dernier recueillement. De son siège, Tow voyait les lèvres du jeune homme remuer, et les larmes rouler sur ses joues. Ne pouvant supporter plus longtemps ce spectacle, elle se leva et cria :
« Grâce, mon Père, je vous demande de l’épargner… »
Stupéfait que sa propre fille lui demande d’épargner un homme qui, selon lui, avait tenté de l’enlever, le Chat-telain ouvrit la bouche d’un air complètement ahuri. Puis il éclata de rire :
« Mon enfant, il est concevable que vous appréhendiez votre première pendaison… Il est cependant préférable de vous y habituer dès maintenant… Quand vous règnerez, il vous faudra dispenser la justice et assister aux exécutions sans broncher… Cependant, comme c’est la première fois que vous allez voir un homme mourir, vous êtes autorisées à exprimer ce que vous ressentez. »
Et il se détourna d’elle. Horrifiée devant le manque d’états d’âme de son père, Tow se rassit, et vit Iso relever la tête et lui sourire faiblement. Il soupira, et se releva avec difficultés. Le bourreau, qui avait souhaité pouvoir le malmener devant la foule, ne le put, voyant son visage calme et détendu devant la mort. Impressionné, il ne put que lui faire enfiler avec la plus grande délicatesse possible le nœud coulant, et de le resserrer. Il regretta presque d’avoir à tuer ce jeune homme, malgré ce qu’il avait fait. La main du chat-telain se leva :
« As-tu une dernière parole ? »
Iso sourit et murmura quelques mots à Sylvain, qui se tenait près de lui. Puis il jeta un regard à la foule, et soupira :
« Je n’ai rien à dire.
-Alors que soit appliquée la sentence. »
La respiration de Tow se fit plus difficile. Elle voulut détourner les yeux, mais sa mère lui ordonna de regarder :
« Vous ne pourrez toujours vous dérober à ces horreurs, mon enfants, acceptez-les dès maintenant. »
Le bourreau serra encore le nœud, et s’éloigna. Il descendit de l’échafaud et posa la main sur un levier, attendant que celle du Chat-telain se baisse. Iso regarda Tow dans les yeux et lui souria tendrement. Le Chat-telain n’y prêta pas attention, et abaissa la main.
Aussitôt, le bourreau pesa de tout son poids sur le levier. Sous le corps du jeune homme, une trappe s’ouvrit. Il y eut un horrible craquement, puis, plus rien. Le noir. Tow s’était évanouie en hurlant, voyant le visage sans vie, mais toujours souriant et reposé de son amant.
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Ah, ca aussi, c'est pas mal, pitié, de l'aide... tare

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Elle s’éveilla en pleurs, dans les bras de Sylvain, qui dès qu’il l’avait vue s’affaisser, s’était précipité, bien qu’il soit plus loin que d’autres, pour la cueillir avant qu’elle ne tombe sur le sol. Sentant que le jeune fille avait repris connaissance, Sylvain s’arrêta, et demanda :
« Damoiselle ? Est-ce que… Est-ce que vous allez mieux ? »
Elle ne put répondre, sanglotant à peine perdue. Il soupira et reprit sa marche dans les couloirs, remontant vers la chambre de la jeune fille. Il y trouva la gouvernante, qui avait elle aussi vu la jeune fille s’évanouir, et tremblait d’inquiétude pour elle. Dès que Sylvain l’eût déposée sur le lit, Tow voulut se lever, mais la gouvernante, d’un regard, la força à rester. Et pour la première fois depuis longtemps, Tow éprouva de la reconnaissance envers cette femme, qu’elle avait haïe pendant toute son enfance. Elle referma les yeux, et se laissa glisser dans le sommeil.

Elle s’éveilla à la tombée, et se redressa : la gouvernante avait veillé sur elle pendant son sommeil, et semblait sur le point de tomber de fatigue. Voyant que Tow s’était réveillée, elle s’approcha d’elle et lui demanda :
« Souhaitez vous manger ou boire quelque chose, Damoiselle ?
-Merci, gouvernante, mais je ne peux pas…
-Vous avez l’estomac noué, n’est-ce pas… Vous n’aimez pas vois quelqu’un mourir sous vos yeux… »
Elle se redressa, et la regarda, gênée, comme prête à avouer une faute :
« Je… Je n’ai jamais pu assister à une mise à mort non plus, Dame… Vous n’êtes pas seule dans votre cas… »
Elle soupira et s’assit sur le rebord du lit, au bord du malaise.
Tow le remarqua, et demanda combien de temps cette femme avait veillé sur elle :
« Je veille depuis ce matin, Damoiselle… Je n’ai pas pris le temps de déjeuner. »
D’un geste, Tow lui dit d’aller se restaurer et se reposer :
« Ne vous en faites donc pas pour moi, Gouvernante, je vais bien, maintenant…
-On ne va plus jamais bien après avoir assisté à l’exécution d’un homme, quel qu’il soit », soupira la vieille femme en sortant.
Quelques secondes plus tard, Sylvain entrait, l’air gêné et inquiet :
« Sylvain, racontez-moi ce qu’il s’est passé après mon évanouissement… »
Le garde s’assit sur un siège, et commença.
Il se tenait près d’Iso lorsqu’elle s’était évanouie. Pourtant, il s’était jeté en avant pour la rattraper, alors que d’autres gardes étaient bien plus proches que lui de la jeune fille. Il était parvenu à la cueillir dans ses bras, avant que l’un d’entre eux ait exécuté un seul geste. Le Chat-telain, surpris par la réaction qu’il trouvait exagérée de sa fille, s’était levé, et plus personne ne prenait garde au pendu. Tout le monde se demandait si la jeune chat-telaine allait bien, tous, sauf Sylvain. Entre les visages, il avait vu une main s’élever au dessus du corps du pendu, trancher la corde, et récupérer le corps. Mais avant d’être englouti par la foule, le couteau pointa sur le plancher de l’échafaud, comme pour indiquer quelque chose. Le Chat-telain avait ordonné à Sylvain de porter sa fille dans sa chambre, et de revenir le voir après, ce que le garde fit sans tarder. Quelques instants plus tard, il se trouvait, un genou à terre, devant son maître :
« Alors… Sylvain, mon plus fidèle garde, que t’a dit cet homme à l’oreille avant de mourir ?
-Il… Il m’a demandé de vous faire parvenir des excuses, ainsi que de vous dire qu’il jurait sur tout ce qu’il avait de plus cher qu’il n’était en rien responsable dans la tentative d’enlèvement de votre fille.
-L’IDIOT ! Croit-il pouvoir à ce point se moquer de moi ? De toutes façons, là où il est, il ne pourras plus rien. », hurla-t’il en frappant les montants de son siège.
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Oulah, voilà les dernières lignes tapées... Alors ? Quoi faire pour améliorer ce fichu style ? lol

J'attends vos conseils, et surtout... Soyez méchantes roug

Jamais de la vieeeee que je serais méchante à propos de ce que tu écris ! Je trouvais que ça suivait le reste, je n'ai pas ris du tout ! C'est correct clin

Ouf, tu me rassures... Mais franchement, j'avais envie de rire en relisant ce passage, alors chair

J'ai toujours du mal avec les jolies scènes, que ce soit les paysages, les scènes comme ca... snif

Bon, bah faut que je me trouve 2-3 romans de ce style (pas trop eau de rose quand même, je supporte pas quand ca tombe dans l'excès... ) et m'entraîner sur quelques paysages...

Bon entrainement dent

, ça peut juste t'aider un peuuu dans le fond !

Lune silencieuse Nombre de messages : 1478 Date d'inscription : 15/10/2004

Nous : pas méchantes.... nous : FAN !!!!! yep

» Pas de titre [texte]
» [Couture] Mini ours
» [Roman] Eragon
» EWILAN, LE ROMAN
» [Roman] Liosalfar