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Poussières de Lune, le forum sur la lune, la femme, la mythologie, la magie et l'ésotérisme.
 
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 [FanFiction] Harry Potter et le journal Mystérieux.

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¤Asuka Saruwatari¤
Maître des Sortilèges ¤Asuka Saruwatari¤


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[FanFiction] Harry Potter et le  journal Mystérieux. Empty
MessageSujet: [FanFiction] Harry Potter et le journal Mystérieux.   [FanFiction] Harry Potter et le  journal Mystérieux. EmptyDim 27 Fév - 15:13

Harry Potter et le journal des mystères.
 
Préface.
 
Je n'ai pas besoin de vous demander si vous connaissez le célèbre Harry Potter ! Et bien voilà, moi j'ai voulu mettre sur papier ce que j'imaginais en pensant au sixième livre, mais de mon point de vue, c’est-à-dire n'attendez pas du tout à avoir un Fan fixions du style de JKR, car ce serait une insulte pour elle, puisque moi-même je ne suis qu'une amatrice dans l'écriture ! Enfin, je ne vais pas me descendre non plus, j'aime bien ce que j'écris ça me permet de mettre mon imagination quelque part et de mieux me concentrer ailleurs !
Ce Fan Fiction sera en forme de Journal intime et aussi de roman ! Ce sera en alternance, je n'en dis pas plus.
 
 1er septembre.
Arrivée à Poudlard et j‘avais quelques minutes de retard. Je montais les escaliers en me laissant guider par mon ouïe, quand j’arrivai devant une grande porte à deux battants, je me retrouvais devant une horde de garçons et de filles plus jeunes que moi. Je ne sus que faire d’autre que d’attendre avec les autres. Ils étaient trop occupés à discuter entre eux pour remarquer la présence d’une jeune fille plus âgée, c’est-à-dire moi.
Une femme à l’air sévère s’approcha de nous et d’un signe de la main imposa le silence. Elle nous dévisagea d’un regard et nous dit :
 
« Bienvenue à l’école de Poudlard, le banquet de début d’année va bientôt commencer, vous allez tout d’abord être réparti dans une des quatre maisons suivante : Gryffondor, Serdaigle, Serpentard et Poufsouffle qui deviendra votre maison où vous logerez. Cette cérémonie est très importante. Vous devrez au cours de l’année remporter le plus de points possible par de bons résultats pour gagner la coupe des Quatre Maisons, mais attention à chaque fois que vous enfreindrez des règles vous en perdrez. Je vous demande à présent de vous mettre en rang et de me suivre. »
 
Je me demandais si je devais l’interpeller pour lui dire que je ne faisais pas partie de ce groupe, que j’étais plus âgée et que je devais parler au directeur avant tout. Mais, je ne le fis pas, et je me dis que j’allais bien voir, qu’on se rendrait compte de ma présence, et qu’on m’indiquerait le chemin pour aller à la rencontre du directeur.
Elle ouvrit les portes, et nous la suivions, on traversa quatre grandes tables qui longeaient toute la salle, et où une multitude d’élèves étaient assis et nous regardaient passer. Je vis certains nouveaux montrés le plafond tout en suivant la marche. Je levai la tête et j’aperçus non pas un banal plafond mais un ciel étoilé où la lune brillait. Des bougies flottaient. Le paysage était magnifique. Soudain, la marche se termina et je regardais la table perpendiculaire à toutes les autres. Des adultes y étaient installés, j’en déduisais donc qu’il s’agissait là des professeurs de l’école.
Un homme, un vieil homme attiré toute mon attention. Un homme à longue barbe argentée accompagnée de longs cheveux de la même couleur, il était vêtu d’une robe bleu parsemée d’étoiles, et d’un chapeau dont les couleurs et les motifs étaient identiques à ceux de sa robe. Je sus immédiatement qui il était. Fiction Dumbledor, le directeur de Poudlard.
Mais, il y avait autre chose, un vieux chapeau était installé au milieu de l’estrade où se trouvait la table des professeurs. Je me demandais ce que cela signifiait. Pourquoi avait-on apporté un vieux chapeau ? Et qu’attendait-on au juste ? Je ne sus répondre à aucune question, tout ce que je savais c’est que certains élèves assis me regardaient en se demandant ce que je faisais là, et qui j’étais.
Soudain, j’aperçus une fente se former sur le chapeau, il se mit à bouger et même… à parler ! Je ne pourrais réécrire ce qu’il nous conta mais, il s’agissait de l’histoire de Poudlard, et des qualités requises pour chaque maison. Je m’aperçus vite qu’au son du nom de Serpentard les élèves émettaient une certaine réticence particulière. C’était peut-être compréhensible.
À la fin du chant, la femme qui nous avait guidé jusque-là tira sur un parchemin et dit :
 
« Bien, quand je vous appellerai vous viendrez vous asseoir sur cette chaise et vous mettrez le choixpeau sur votre tête afin de connaître votre maison. Commençons, Marina Simpflit ! »
 
La jeune fille se creusa un chemin et s’installa sur la chaise, elle mit le « choixpeau » sur la tête et attendit. On la fixait tous du regard attendant, mais on devait attendre quoi ? Personnellement, je m’apprêtais à tout. Mais le choixpeau se contentait juste de s’écrier « Poufsouffle ! » en rompant le silence. Une table applaudit joyeusement et la fille vint s’asseoir à une des chaises vides.
Puis, ce fut le tour d’un garçon un peu gros, puis à un autre, à une autre fille… etc Mais aucun ne fut envoyé à Serpentard. La table qui n’avait pas encore applaudi se trouvait à droite et contenait des élèves à l’œil sombre, dont je reconnus la plupart… « Noami Saflita ! » et aussitôt la réponse « Gryffondor ! ». C’était la dernière. J’attendais donc qu’on me dise de venir mais le professeur n’en fit rien, elle me regarda puis, baissa ses yeux sur la liste et me regarda de nouveaux. Comme elle, j’entendis beaucoup d’élèves se demandait ce qui se passait. Mais personne possédait la réponse. Elle finit par demander :
 
« Qui êtes-vous ?
_ Je suis Aya Mikagé», lui répondis-je.
 
Elle regarda de nouveaux sa liste puis se tourna la tête vers Fiction, qui n’avait rien dit jusque-là. Il se leva calmement, faisant mine de rien.
 
« Bienvenue à tous, anciens et nouveaux, pour enfin entamer une nouvelle année au sein de l’école, dit-il joyeusement. Je n’ai pas grand-chose à vous dire, à part bonne appétit ! »
 
Et moi? Je restais bêtement planter là, les autres me regardant. Puis, des magnifiques mets apparurent dans les plats, et ils se retournèrent pour se servir. Dumbledor s’était pourtant levé. Il me fit un signe, et je m’approchai. Il m’emmena vers une petite porte à droite de l’estrade où les professeurs me regardaient passer avec appréhension.
J’entrai ainsi dans la pièce et je me retrouvais dans une petite salle assez sombre, mais éclairé par les flammes d’une cheminée. Je m’approchais, Dumbledor fermant la porte derrière moi. Puis, tout c’est passé en un instant, un éclair bleu arrivait sur moi depuis la baguette du directeur, je sortis la mienne et créai un bouclier, l’éclair fut projeté sur le mur, et une intonation apparut.
Je ne m’attendais pas à cela, me demandant à quoi cela rimer. Puis, il rangea sa baguette, et je fis de même restant méfiante. « Et s’il savait qui j’étais ? » pensai-je. Il s’approcha de moi, je ne bougeai pas, gardant mon regard sans ciller. Bizarrement je le vis sourire.
 
« Bienvenue à Poudlard, Mademoiselle…, hésita-t-il.
_ Aya, professeur, Aya Mikagé, répondis-je. Je voudrais vous demand…
_ Bien, me coupa-t-il. Que diriez-vous de devenir notre professeur de Défense Contre les Forces du Mal ?
_ Pardon ? suffoquai-je.
_ Oui, nous manquons d’un professeur, et vous me paraissez de vous y connaître... Alors, je vous propose de devenir professeur…
_ C’est insensé ! Vous ne me connaissez même pas ! Et je suis encore mineure ! Je n’ai jamais été dans aucune école de sorcellerie… !
_ Alors comment aviez-vous su vous défendre ?
_ Disons que je vis plus ou moins entourer de dangers potentiels et que je dois savoir me défendre…
_ Vous reconnaissez donc connaître les choses essentielles pour se défendre.
_ Oui, c’est vrai mais…
_ Donc, il n’y aucune raison pour que vous refusiez.
_ Que vont dire vos élèves ? Et les professeurs ? Ne vont-ils pas être en désaccord avec votre démarche ?
_ Je suis certain qu’ils finiront par comprendre. »
 
Il insista tellement, que par la suite j’acceptai, finalement ça pourrait peut-être nous aider… Je pourrais ainsi connaître certaines choses de plus que si j’étais qu’une simple élève.
Alors, nous sommes ensuite revenues dans la Grande Salle, après m'avoir donné quelques indications sur le travail que j'aurais à effectuer en tant que professeur, et qu'élève. Il indiqua ensuite à l'auditoire de cette "Grande Salle", qui j’étais, et celle que j’allais devenir… Je vis des yeux étonnés, méfiants, de tout, sauf du positif… Normal, a-t-on déjà pareil chose dans l’enseignement et dans l’histoire de Poudlard ?
Puis, il m’invita à prendre le Choixpeau magique qui était resté sur la chaise. Je me dirigeai donc vers celle-ci, prit l’objet en question et l’installa sur ma tête. Je le sentis alors bouger, ilfredonnait quelque chose, réfléchissant sans doute à la maison dans laquelle il devait m’envoyer. Bien que j’aurais dû me flatter qu’il voit en moi toutes ces qualités, je me résignais à ne pas aller à Serpentard. Tout, sauf cette maison… Car, il est clair que ce n’était pas la meilleure pour passer inaperçue. En plus, que je n’avais pas envie de me retrouver avec eux une fois de plus…
Le choixpeau prit enfin sa décision après cinq minutes, il s’écria : « Gryffondor ! », mais personne n’applaudit, sans doute qu’il ne savait pas bien ce qui se passait dans la tête du directeur. Mais, je m’imagine à leur place, et je suis certaine que j’aurais penser exactement la même chose. La fin de la soirée s’est déroulée simplement. J’ai peu mangé, mais c’était suffisant, cependant durant tout le repas, je sentis les regards se porter sur moi, on devait sûrement encore en parler.
Puis, nous devions ensuite aller dans nos dortoirs respectifs. Je suivais la voix d’un garçon roux, qui se disait être le préfet de la maison, ainsi qu’une fille aux cheveux bouclés. Nous montions les escaliers qui bougeaient, et nous arrivions à la fin de notre trajet, devant le tableau d’une grosse femme. La fille aux cheveux bouclés se retourna et nous dit qu’à chaque fois que l’on venait dans le dortoir nous devions dire le mot de passe à la grosse dame, et elle nous laissera passer.
« Findbus Damned » s’écria-t-elle. Et le tableau pivota laissant voir un passage. Nous y pénétrons et nous avons atterri dans la « salle commune » où il y avait des tables, des fauteuils, un tableau, et une cheminée. Puis, au bout de cette salle, il y avait deux escaliers, l’un menant au dortoir des filles, et l’autre à celui des garçons. Je m'engageai dans celui qui me correspondait, et trouva ma chambre au fond d'un couloir étroit. Je la partage présentement avec la préfète. Je sortis mes affaires et les rangeai grâce à un sort particulier. Après cela je me mis en pyjama, et m’installa dans le lit. Cependant, je ne me dormis pas tout de suite. J'écrivis une lettre à mon père dont voici le contenu :
 
« Cher Mr. Mikagé,
Je suis enfin arrivée, et tout c’est bien passé. Je me retrouve dans la maison de Gryffondor, et je partage la chambre avec la préfète. Il y a quelque chose dont je ne connais pas la raison,peut-être même es-tu déjà au courant… Mais, il s’agit d’une décision prise par le directeur. En effet, elle consiste au poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal… Dont je devrais sûrement être fier de te dire que l’attribut de cette fonction me revient.
Bien à toi,
Aya. »
 
Je l’enroulai, et la rangeai dans le fond de mon sac, demain je l’enverrais grâce à Feufolet, mon « mini-dragon ». Puis, un peu plus tard, la fille aux cheveux bouclés vint dans sa chambre, et me regarda. Elle aussi se demandait qui j’étais et comment Dumbledor avait-il pu être aussi risqué…
Je tournai la tête en ignorant son regard réprobateur et me couchai.


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MessageSujet: Re: [FanFiction] Harry Potter et le journal Mystérieux.   [FanFiction] Harry Potter et le  journal Mystérieux. EmptyDim 27 Fév - 15:14

2 septembre.
J’ai fini par m’endormir à force de faire semblant.
Ce matin, je me suis réveillée plus tôt que tous les autres, ma camarade de chambre dormait toujours, je me suis levée et j’ai bien fait attention à ne pas la réveiller. Je me suis vite habillée et je suis descendue dans la salle commune. Un jeune garçon y était déjà. Je ne sais pas exactement ce qu’il faisait mais, je me suis assise dans un fauteuil près de la cheminée, profitant ainsi de la chaleur dégagée pour me réchauffer. Je regardais plus en profondeur la pièce qui se trouvait là. Elle était haute, et assez grande. Les divans, et les fauteuils étaient en harmonie avec le reste de la salle, et il se dégageait une atmosphère de bienvenue.
Il, le jeune homme, regardait les flammes, je ne sais pas pourquoi. Moi, j’avais sorti la lettre que j’avais précipitamment écrite le soir dernier. Je la relue afin de rajouter ou de corriger certaines choses. Mais, je n’en fus rien. Puis, je la rangeai dans ma poche et tourna ma tête vers lui. Il était plutôt grand, de mon âge, je pensais, et maintenant je le sais. Je vis sur son front une cicatrice, et je reconnus immédiatement la personne, il s’agissait de lui. Peut-être même la principale raison que l’on m’eût envoyée en ces lieux.
Comme je n’allais pas m’éternisé dans la salle commune, et que d’autres élèves commençaient à descendre, je m’en vint traverser le couloir pour rejoindre les escaliers.
Il était à présent 7h, et les élèves étaient déjà en train de véhiculer à travers l’école. Certains tournaient la tête vers moi à mon passage, d’autres chuchotaient. Je sortis de l’école et arrivait ainsi dans le jardin là où j’avais atterri le jour précédent. Un frottement d’aile se fit entendre, et Feufolet apparut, il devait avoir lu dans mes pensées car il tendit sa patte pour prendre le courrier. Je lui donnai et il repartit en grognant pour dire qu’il devait être content de pouvoir voyager. J’espère qu’il reviendra bientôt.
 Puis, je rentrai dans la Grande Salle et vint m’asseoir à l’écart des autres. Je pris vite fait mon petit-déjeuner et ressortit. Selon le directeur, mon bureau se trouvait au troisième étage. Je grimpai les marches trois par trois.
Arrivée à l’étage en question, je me dirigeai vers la dernière porte, et j’entrais dans mon bureau. La salle est toute simple, mais elle me plait bien. Le bureau est très long et je peux m’étaler sans problème. Je regardais quelques papiers qui indiquaient certaines choses. Mais, que des règlements, rien qui pourraient m’indiquer le programme à suivre pour chaque niveau. Je n’avais même pas les livres nécessaires pour travailler.
Il y avait un mot dans lequel il signifiait que je n’aurais pas de cour exceptionnellement pour pouvoir me préparer. C’était signé A.D. Je remercia intérieurement ce geste. Et je me mis au travail… Un autre parchemin montrait mon emploi du temps de professeur et un autre celui qui est en temps qu'élève. Malheureusement, les deux étaient inalliables. Il me faut trouver une solution. Je n’ai pas envie de faire appel au retour dans le temps.
J’avais tellement travaillé pour ses cours, que je finis par m’endormir sur mon bureau… Le temps passait. Et, mon sommeil fut si profond que je ne me suis pas aperçue que quelqu’un entrait dans la salle. Il s’agissait d’un des professeurs de l’école, le professeur de potion, très cher Rogue. Il toussota tellement fort que je me réveillai d’un coup. Un peu honteuse qu’on me retrouve ainsi, je sentis mes joues rosir légèrement. Mais, je repris mes esprits aussitôt, et je me redressai.
 
« Professeur Rogue, introduis-je comme un salut.
- Je vois avec quel acharnement vous travaillez dur... si je vous dérange…, rétorqua-t-il.
- En aucun point professeur, coupai-je.
- Hum, je voulais savoir pour quelle incroyable raison vous vous permettez de rater des cours, insista-t-il.
- Par accord avec le directeur, si c’est cela votre problème allez donc en discuter avec lui, lui indiquai-je sans hésiter.
- Ne soyez pas si insolente ! »
 
La discussion si l’on pouvait appeler cela ainsi continua pendant dix minutes tout au plus, et il partit mécontent, comme il l’était arrivé d’ailleurs. Je me remis au travail. La matinée passa doucement, tranquillement et vint l’heure du repas. Je n'avais pas tellement faim, mais je descendis tout de même dans la grande salle. Les élèves se tournèrent sur son passage, et plus d'un étaient méfiants à mon égard. Je n'y prêtais pas beaucoup d'attention, il fallait que je m'y habitue.
Après un repas furtif, je remontais dans ma salle en utilisant les escaliers qui m'obligèrent à faire un long détour. Je rencontrais quelques Gryffondor que j'avais repérés la veille. Puis, j'arrivais dans ma salle et me laissa glisser sur le mur pour m'asseoir par terre. Je repliais mes jambes et posant ma tête dessus je ferma les yeux. Soudain, une vive douleur apparut sur mon dos.
 
« Que... » soufflai-je.
 
J'essayai de me relever avec difficulté, la douleur permettait. "Il" semblait bouger, se déplacer. Déjà ? Il était pourtant trop faible pour le faire ! Je ne savais pas ce que je devais faire. Devais-je le prévenir ? La douleur s'atténuait peu à peu, et je m'essuyais les goûtes de sueur qu'avait coulée sur mon visage inquiet. Je soufflais bruyamment, j'avais besoin de récupérer, c'était étrange. Ce n'était pas possible qu’”il" soit réveillé... Déjà ?! Non, je n'y croyais pas.
Je réussis tant bien que mal à m'asseoir sur ma chaise. Je pris la plume et je commençais à écrire, de travers, à mon père. Sur le moment, il fallait que je lui dise ! Je ne pouvais pas faire autrement. Mais, alors que je venais de finir la lettre, je l'arrachais d'un coup, et l'enflammais.
 
"Ça ne va pas..." chuchotai-je en me tenant la tête comme si elle allait éclater.
 
Je restai bien cinq minutes à réfléchir à toute vitesse sans trouver de solution à mon problème. Mais quel problème ! Quand soudain on vint taper à ma porte. Qui cela peut-il être ? Je n'en savais rien. Je vins ouvrir et découvrit Dumbledor souriant comme à son habitude.
 
"Bonjour, professeur, me dit-il.
_ Bonjour monsieur, répondis-je en méforcant de paraître normale.
_ Vous n'avez pas bonne mine, j'espère que tout va bien... Euh puis-je ? me demanda-t-il d'un geste de la main.
_ Mais bien sûr monsieur le directeur, annonçai-je en me décalant pour le laisser passer et en répondant d'un autre geste. À qui voulez-vous parler ?
_ Au professeur Mikagé, répondit-il.
_ Que me vaut votre visite ?
_ Et bien, c'est au sujet de votre emploi du temps.
_ Oui ? - Asseyez vous je vous en pris. -
_ Non je ne vais pas vous déranger bien longtemps. Comme vous avez du le remarquer, votre emploi du temps est - hum - surchargé. J'ai pensé que vous pourrez demander à une élève de votre maison de vous aidez quelque peu au niveau des devoirs et des cours.
_ Mais je ne vois pas à qui, je ne connais personne, et je ne vais pas demander ce genre de boulot supplémentaire à faire ! Personne ne peut gérer un cour pour deux personnes !
_ Vous pensez ? Moi je n'en suis pas si sur, me dit-il d'un air coquin. Et bien demandez à Mademoiselle Hermione Granger et vous verrez bien."
 
Sur ce mot, il me salua et partit sans que je n'eus le temps de répondre quoi que ce soit. Quel enjoueur ! Il sait parfaitement esquiver les conversations. Mais quelque chose me dit que ce n'était pas tout ce qu'il savait faire, après tout c'est celui dont Voldemort a le plus peur. Mais, je n'oserai pas écrire ce que je sais, ni même rien dire, il était trop tôt mon père et moi avons mis en marche certains plans d'actions, pour défendre le Sud. Et jusqu'ici nous avions réussi. Mon père comptait sur moi pour le protéger, et j'irai jusqu'au bout.
J'ai hâte que Feufolet revienne, mais ce n'était pas encore pour aujourd'hui. Je le dirai à mon père mais en détourner, je ne veux pas qu'il s'inquiète trop, cela me générait beaucoup, d'autant plus que je ne sais pas grand-chose de ce qui se manigance ni même pourquoi "Il" a bougé trop tôt. Pourquoi je m'embête à ces petits détails, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, mais il est vrai que jamais je n'ai ressentis pareil douleur. Etait-ce un mauvais signe ? Aucune théorie ne peux m'aider à trouver une réponse, mais peut-être, le jour, plus tard, où je relirai ces notes de ce journal, je comprendrai mieux, et je pourrai me montrer à la hauteur ce jour venu. Il est vrai, je cache beaucoup de choses, même à mon père. S'il savait... S'il savait ce que j'abrite... Non, chut... Il ne faut même pas l'écrire... On ne sait jamais. Rester toujours vague, car qui sait si ce journal ne tombera pas entre d'autres mains que les miennes ? Je l'ai commencé dés mon arrivée en cette école de Poudlard. Hier. Et je compte leterminer le jour où TOUT sera enfin fini, je n'aurais d'ailleurs plus le choix... Mais, stop, il ne faut pas trop en dire... Les murs referment les secrets...
La fin de journée se déroula normalement, bien que le souvenir de la souffrance éprouvée était bien encré dans ma peau, je me forçai à être comme d'habitude, mais à quoi bon ? Personne ne verrait ce qui est de moi la "comme d'habitude", je suis nouvelle ici, je n'ai pas besoin de cacher quoi que ce soit, personne ne remarquerai rien.
Et j'avais raison, lors du dîner, personne n'aperçut ma mauvaise mine, mise à part dumbledor. Après ce petit repas prit vite fait, je suis montée dans la tour de Gryffondor en espérant l'avoir fait assez vite pour pouvoir être un peu seul. Mais, deux jumeaux y étaient déjà, ils étaient en première année. Ils semblaient complotés dans leur coin je ne sais quoi. Mais comme ils me paraissaient de ne pas porter d'attention à ma présence, je m'assis devant la cheminée comme je l'avais fait ce matin même.
Je profitais de la chaleur des flammes, et l'image d'Harry ce matin fixant les flammes en attendant d'y voir apparaître quelqu'un me revenait à l'esprit. Mais ce quelqu'un n'était plus. Sirius Black était mort, j'avais eu ouïe de cet événement par un des "amis" de mon père.
Seulement, ce calme ne dura pas très longtemps.Dix minutes plus tard, les élèves envahissaient la salle et je sentais leurs regards pesaient sur moi. "Hey, c'est elle... Tu sais, le professeur de Défense... Je suis sûr qu'elle est nulle ! Mais, Dumbledor est un vieux fou après tout..." chuchota l'un. Je me levai à ce moment et je montai dans le dortoir. Je me suis couchée immédiatement, me forçant à dormir...


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MessageSujet: Re: [FanFiction] Harry Potter et le journal Mystérieux.   [FanFiction] Harry Potter et le  journal Mystérieux. EmptyDim 27 Fév - 15:14

3 septembre.
 
Une ombre... Non, pas une ombre... Un corps... flottant... Difforme et flou... Une fille, moi, tend la main vers cette transparence maléfique... Une fille, Aya Mikagé, les yeux vides, le visage pâle s'avance vers... Le vide. Une voix... Faible mais bien présente... Une âme, enveloppe gazeuse devant cette fille tendant la main vers elle. L'âme crie, elle hurle... De douleur ? Non. De peine ? Un peu. Elle hurle, c'est tout. Que voulait-elle ? Aucune idée. Cette voix. Nous la connaissions...
 
Quel drôle de rêve. Je me suis réveillée en sueur, j'ai lâché un léger cri. Ouf, ma voisine n'était pas là. Je n'aurais pas aimé de subir encore son regard interrogateur comme je n'aurais pas apprécié de répondre à des questions dont les réponses me sont inconnues. Je me lève, je vacille et me rassieds. J'y pense encore. Je ne comprends pas. Que c'est-il passé ? Ce n'était qu'un rêve, pourtant... Ça semblait si... Réelle. Les images dans ma tête défilent, je vois une fille, je me vois sous d'autres yeux, toujours les miens, mais je me vois moi-même de l'autre côté... Du rêve. C'est très étrange. Et cette âme, et ce cri, cette blessure s'ouvre en moi. Je me relève, je vacille, mais je ne tombe plus. Je sors de la pièce et me dirige droit vers le lavabo. Je me regarde, me masse ce visage bien pâle. Je devais descendre, j'ai trop dormi, mais je n'ai plus faim. Mon ventre gargouille, je devrais, j'aurais dû, mais je ne le fis pas.
En parcourant dans les couloirs, j'entends encore en moi ce cri perçant, cette douleur que j'ai partagée... Mais avec qui ? Que l'on m'explique, je veux comprendre ! Vous entendez ? Je veux comprendre ! Y a-t-il un lien avec ce qui c’est passé hier ? Si oui, lequel ?! Ce n'était pas "lui" ! Mais, je le connaissais, cette voix, ce sentiment que je sentais en moi. Du passé. Serait-il possible que cette âme représente l'un de mes passés ? L'un de mes plus grands regrets ? Non, je ne crois pas, je le saurais sinon, je l'aurais ressenti, et pourtant, je ne suis pas loin du but, je le sens, je le sais.
Il fallait que je me calme, j'allais avoir à donner mon premier cour dans deux heures, mais d'abord je devais aller manger un peu. Pourvu que l'on ne me regarde pas trop, pourvu qu'on s'y habitus. Impossible, il faut au minimum un mois pour qu'on s'adapte à moi, à mes futurs cours. " Je ne suis pas prête ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir leur faire ?!" pensai-je. Mon premier cour allait être pour les premières années. Ceux qui se posent le moins de question, normale, ils sont eux-mêmes nouveaux, mais ils se font souvent intimidés par la pensée des plus âgés. C'est bien dommage.
Je suis montée dans ma salle, je me demandais si j'étais à la hauteur. Je révisais quelques points à ne pas oublier. Comment allai-je leur apprendre ce que je n'ai point appris ?! À présent j'espère que je n'ai pas trop hésité. Je suis habituellement quelqu'un de sûr de moi. Depuis le début, je donne l'image réelle de moi, quelqu'un qui ne sourit jamais, sans expression, ni même d'émotion, dénué de quelconque sentiment. Mais, ceci n'est que physique, même s'il m'arrive d'éprouver certains sentiments, ce n'est plus rien. L'amité, l'amour, la tendresse, la gentillesse, la joie, la peine, ces sentiments qui vous touchent le coeur... J'ai tout perdu. Je ne peux être autrement après avoir vécu ce que j'ai vécu. Qui aurait pu être autre après tout ça ?! Qui a donc vécu deux passé dans un temps similaire ? Non... Il ne faut pas... Il ne faut pas l'écrire, ni même ce souvenir, les pensées sont visibles après tout...
Les deux heures passées à réviser mon cour défilèrent sous mes yeux, et déjà des élèves de premières années de Serdaigle entrèrent dans la classe, toujours en chuchotant. Moi, je me lève. Mon coeur panique, je suis un peu inquiète, je prends ce rôle trop à coeur, mais j'aime faire les choses jusqu'au bout. C'est une de mes qualités, et défauts, car parfois cela m'attire beaucoup d'ennuis.
 
"Bonjour à tous et bienvenue !", m'exclamai-je pour amener au silence.
 
Ce qui se fit immédiatement. Il m'arrive parfois d'apprécier la curiosité des jeunes, bien que ce soit assez rare.
 
"Vous allez participer à votre premier cour de Défense contre les forces du mal, dont je suis votre professeur dés cet instant, introduis-je. Je me nomme Aya Mikagé. Et j'espère que vous serez assez clément de ne pas jouer les troubles fêtes pendant mon cour, car bien que je sois...
_ Hum, hum, fit un élève au premier rang.
_... légèrement plus jeune que les professeurs habituels..., continuai-je en essayant de faire mine de rien.
_ Hum, refit le même élève un peu plus fort.
_ Je ne me générai nullement de vous flanquez mon coup de pied aux fesses, et si cela ne vous suffit très cher élève, je vous transforme en grenouille, et je vous étripe les jambes pour les manger comme il est d'habitude de faire en France. Merci de ne pas me déranger plus longtemps", critiquai-je.
 
L'élève, qui se nommait Damian Fullwood, essayait de faire mine de rien mais par la suite je ne l'entendis plus de tout le cour. Il était un peu gratouillé et semblait un peu rebelle mais sans plus. C'était dû à son âge ingrat qui avait apparemment commencé plus tôt que les autres. Je m'étais approché de lui en lui parlant. Ceci fait, je reculais et me déplaçais derrière mon bureau.
 
"Je vais vous enseigner les bases de défense durant toute l'année, continuai-je sans sourire. Nous allons commencer aujourd'hui par les bases mêmes. La Magie noire et la Magie blanche. Déjà leur nom parle d'eux-mêmes. La magie blanche est opposée à la magie noire, elle est basée sur le bien, et utilisée correctement ses effets seront bénéfices. Mon présent métier devrait vous enseigner que sur la magie blanche, mais on ne pas éviter la magie noire si facilement, car elle est présente partout, tout dépend de l'utilisation qu'on en fait, un sort de magie blanche selon l'utilisation peut devenir le pire de vos cauchemars..."
 
Je leur ai expliqué clairement que je n'allais pas être indulgente, que lorsque je donne des devoirs, il faudra les faire et sans discuter, que si l'exercice demandé en classe était bien effectué je serais généreuse pour les points à rajouter. Mais, pour ce premier cour, je n'en ai rajouté aucun. Normal. Pour moi il n'y a pas vraiment de différence entre la magie noire, et la blanche, comme je leur ai expliqué, c'est la personne qui l'utilise et la manière de le faire qui fait la différence, rien de plus. Et même quand tout paraît noir, la vérité se cache dans la lumière, je ne crois pas que quelqu'un est compris le sous-texte de cette phrase, mais ce n'est pas moi, pas pour l'instant qui donnera une explication concrète.
L'heure passa tranquillement, j'ai réussi à maintenir le silence durant tout le cour, mais va savoir si j'avais eu un point positif dans leur petite mémoire, je verrais ça à table, si ça chuchote, j'entendrais très bien les commentaires malgré le bruit, après tout je ne suis pas Aya pour rien... Mais là aussi, le secret sera bien gardé. Même pour un bout de papier qui semble si inoffensif au premier regard... Mais sans doute pas aux derniers.
J'allais avoir cour de divination juste après. Je me dépêchai de prendre quelques parchemins, une plume et une bouteille d'encre, ainsi que le livre que je venais à peine de recevoir. Je courus à l'extérieur et essayai de me repérer. Mais impossible, j'étais perdue dans ces couloirs interminables, dans ces cent quarante-deux escaliers de toutes formes. Perdue, j'étais perdue, alors que je repassais devant le même tableau pour la troisième fois, l'un deux m'interpella ainsi :
 
"Haha ! Gente demoiselle ! "Mignonne où est ta rose qui ce matin avait...", commença-t-il.
_ Assez ! coupa la femme du tableau qui le précédé. Ça fait au moins une dizaine de fois qu'on entend la même chanson ! À chaque fois que mÔssieur voit une jeune fille...!"
 
Ce monsieur en question était le chevalier du Catogan, un clown qui aimait se la jouer, et qui tombait à chaque mouvement. Pitoyable en diminutif. Lorsque je leur posai mon problème, cette difficulté à me repérer, les tableaux eurent la gentillesse de bien vouloir m'indiquer, mais, l'autre problème était que chacun d'eux montrait une direction différente. C'était un véritable chalenge pour moi, qui suivre ? Soupirant je décidai d'accepter l'offre du Catogan qui me proposait ainsi de m'accompagner jusqu'à la fin de cette... "Quête".
Seulement ça faisait bien dix minutes que l’on continuait à parcourir les couloirs sans que je n'arrivai au point final ! C'était ma veine ! Je me retrouvais à tourner avec un Gogol ! J'aurais dû prendre un autre guide... Mais, personne ne s'était proposée ! Je me décidais à laisser tomber l'idée d'aller en salle de divination, et, en prenant à gauche, tandis que le chevalier du Catogan s'engouffrait à droite, je me jurais que la prochaine fois que je le verrai, je le déchirerais en mille morceaux.
Je voulais revenir en arrière, me rendre dans mon bureau, et la prochaine fois, je me renseignerai mieux sur les lieux, car c'est pratiquement le seul endroit que je ne connaissais pas du château ! Avant... Il y a "longtemps" de ça, je n'avais pas le droit d'entrer ici...
 
"Mademoiselle Mikagé ?" m'interpella une voix familière.
 
Il s'agissait du professeur de métamorphose, McGonagall. Son air sévère et étonnée de me voir ainsi traîner dans les couloirs avec un emploi du temps aussi chargé ! Cela semblait être trop pour elle. Je lui expliquai ma situation, et mon aventure fabuleuse avec le chevalier du Catogan, soudain son visage qui était celui de quelqu'un près à éclater de colère devint pratiquement un visage heureux, enfin pour elle. Ce qui résulte à un visage neutre pour nous.
 
"Bien suivez-moi, vous avez raté assez de cour comme ça," dit-elle.
 
Je ne répondis pas. Nous avons parcouru un petit chemin passant par des escaliers étroits, allant à gauche puis à droite, et nous continuâmes à monter. Soudain, nous nous retrouvons devant une impasse. À l’instant, je me demandais si elle avait autant de sens d'orientation qu'e ce pauvre fou de chevalier !
Mais je me trompais, nous étions bien face à un mur, mais, en haut sur le plafond, se trouvait une trappe que je n'avais pas encore remarquée. Sa présence m'apparut quand elle s'ouvrit et qu'une échelle défila jusqu'à moi. McGonagall après m'avoir dit que j'arriverais tout de suite en montant, repartis aussitôt sans que je n'eus le temps de répondre quoi que ce soit. Je montai en haut de l'escalier et atterris devant la classe, dont certains étaient prêts à s'endormir. Le professeur ne semblait pas encore m'avoir remarqué tellement elle était penchée par son discours... :
 
"... C'est horrible ! Po... Po... Potter... La mort est sur votre passage, cette année... Vous... VOUS... Vous allez...
_ ... Me dire si je suis bien arrivée dans le cours de divination ?" lui coupai-je exaspéré, car tant que je serais là, personne ne mourra...
 
Elle eut un terrible sursaut, avec un cri... strident à souhait. Elle mit du temps à se rendre compte que ce n'était non pas le monstre du lockness qui était en face d'elle, mais une simple jeune fille : moi. Elle m'exaspérait. Dès que je l'ai vu, j'ai compris que ce n'était qu'une abominable, et horrifiante... non-divinatrice. Mais pourquoi, oui, pourquoi ai-je pris cette option ?! ...
Ses lunettes globuleuses, ses yeux exorbités, sa voix tremblante, ses lèvres dansantes, tout en elle m'exaspérait. Je la regardais attendant une réponse plus clair que : "Blle... Blée... Blée...". Elle prit un énorme souffle. Et réussit à me dire :
 
"Qui êtes-vous ?"
 
Pour une soi-disant voyante, on pourrait s'attendre à mieux.
 
"Ce que vous devez savoir j'imagine, répliquai-je. Puis-je aller m'asseoir ?
_ Bi... Bien évidemment, je savais que vous allez venir...", hésita-t-elle.
 
À ce moment-là, je trouvais le Chevalier du Catogan étant la divinité de la normalité face à cette pittoresque dame "au troisième oeil". Je vins m'asseoir auprès d'un garçon un peu douillé dont j'appris le nom peu après qu'il casse sa deuxième tasse. Neville Londubat, il est vrai qu'il ressemble beaucoup à ses parents. Je ne me plaisais pas tellement dans ce cour, mais je ne pense pas l'abandonné, car cela met un peu de "punch" dans le château.
C'était le premier cour de divination de la semaine, je n'avais donc rien ratée. Elle nous indiqua ce que nous allons étudier dans l'année, les "traits d'Allusios" qui consistent de voir la nature, et l'avenir de la personne par rapport à des changements dans les traits du visage. Elle nous dit qu'il y avait de multiples changements qui pourraient être tenu en compte. Mais, quelque chose me dit qu'il valait mieux éviter de lui demander lesquels en particuliers. Elle nous fit toutes une scène lorsqu'elle toucha une nouvelle fois la main du soi-disant futur heureux de mort, et apparemment c'était loin d'être la première fois.
Il faisait très chaud dans cette petite salle, la dernière de la tour. Toutes les fenêtres étaient fermées et la plupart avaient un rideau rouge rabattu. Une cheminée d'où dégageait une odeur constante d'encans de toutes formes, des plus basiques aux plus compliqués. J'éviterai de les décrire avec plus de détails. Une espèce de brouillard remplissait la classe.
Elle ne devait pas changer d'air très souvent voir jamais. Comment pouvait-on vivre ainsi ? Je me décidai de faire quelque chose, de dire quelque chose pour changer cela. Par chance, nous étions en train de commencer à détailler les traits de visage de notre voisin. Je me retrouvais donc en train d'étudier ceux de Neville Londubat. Que d'ennuis ! Ses traits me montraient deux solutions : tombés raide endormis où tomber raide mort par étouffement. Je me retournai avec un air tragique. Je fis trembler mes lèvres, et d'un geste pressé et hésitant à la fois j'interpellai le professeur, qui évidemment préférait venir me voir que de rester devant des élèves qui lui disent que selon les traits de leur partenaire, il allait vivre une histoire fabuleuse d'amour... Quand elle vint me voir d'un pas pressé et en prenant son air de tragédienne en furie, les élèves s'interrompis dans leurs activités et regardèrent la scène que j'allais leur jouer.
 
"Que se passe-t-il ? Qu'avez-vous vu ? me demandât le professeur.
_ C'est... C'est effroyable madame ! Il va se passer quelque chose... de terrible ! lui dis-je en prenant sa main... Je sens que... c'est proche, les lignes de son visage l'indiquent !"
 
Elle prit sa pathétique expression tragique et regarda sur le visage de ce pauvre Neville qui semblait tout inquiet. Cela résultait être une scène d'humoriste. Elle recula dans un léger cri qui nous fit tous sursauté. Elle mit sa main sur son coeur et dit :
 
"... Vous avez raison, Mademoiselle... Il se passera quelque chose de terrible, d'effroyable !!! Il...
_ ... Va étouffer si nous n'ouvrons pas les fenêtres de cette salle, c'est ce que vous avez dû voir n'est-ce pas professeur, et il ne vous vient même pas à l'esprit de vouloir laisser ce pauvre jeune homme étouffé sous vos yeux !" lui coupai-je.
 
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Harry Potter et le journal Mystérieux.   [FanFiction] Harry Potter et le  journal Mystérieux. EmptyDim 1 Mai - 7:59

Il fallait la voir, la tête qu'elle faisait ! Inexplicable. Elle me regarda à travers ses lunettes globuleuses et regarda Neville à tour de rôle. Moi je n'avais pas quitté mon air terrifié, et Neville semblait approuver apparemment dépasser par les événements, et n'en croyant pas ses oreilles. Tout le monde s'était tut. J'avais l'impression d'être sur une scène, en train de jouer la plus tragique scène auquelle aucun spectateur n'osait bouger.
Par la suite, elle accepta sans trop protester, et tout les élèves y compris moi eurent le soulagement de respirer enfin de l'air frais. L'heure se finit enfin, cela m'a paru être une éternité, finalement, ce cour n'est peut-être pas très "punch". Je contredis ma première pensée. Lorsque je suis sortie de la salle, deux personnes me soufflèrent un "Bien joué" retenu encore par leur première impression de moi : une personne étrange à qui l'on ne peut faire confiance.
 
Après avoir posé mes affaires dans ma salle, je descendis les escaliers en direction de la Grande Salle pour aller prendre un petit repas. Cette après-midi n'était pas tellement chargé, j'avais un cour à donner aux quatrièmes années de Gryffondor, un cour de potion, et un cour de métamorphose. J'arrivai ainsi à la salle, moins de personnes se retournèrent à mon passage, peut-être finissaient-ils à s'habituer à moi. Je m'assis à la seule place que je trouvai dans la table de Gryffondor.
Bien qu'entourée d'élèves, je dînais seule. Je repartis comme j'étais venue, et remontée dans ma salle. Pendant les dix minutes qui s'en suivirent je regardais par la fenêtre guettant au loin une ombre qui n'apparaissait toujours pas. J'attendais le retour de Feufolet avec impatience. Avec lui, je me sentais un peu moins seule. Mais, rien, il ne reviendra pas aujourd'hui. Je regardai vers le bas et apperçut quelques élèves se déplaçant vers le château sûrement pour reprendre les cours. L'heure avait sonné.
 
J'accueillis les élèves comme je l'ai fait ce matin même. Sans sourire, sans rien, dénuder de moindre affection pour ces élèves qui n'attendaient de moi rien, à part de remplir leur soif de curiosité perpétuelle. Je répétai ma petite présentation, sans qu'un élève ne fasse de « hum », seraient-ils plus élevés ? C'est ce que je pensais au début, mais lorsque nombre d'entre eux m'interpellèrent sur nombres sujets divers, qui me concernaient. Je les rappelais à l'ordre du moins, j'espère l'avoir fait. Et continuer sans rien répondre mon petit discourt, un peu exaspéré par cette attitude. Est-ce que moi aussi ai-je été si insupportable ? Je ne me rappelle pas avoir été comme eux. D'ailleurs à leur âge, moi... Non...
 
"Aussi, cochez les réponses qui vous semblent correctes selon vos connaissances personnelles. Vous avez un quart d'heure..." leur dis-je en distribuant quelques petits formulaires.
 
Il ne fallait pas être surdoué pour avoir la majorité des points. Cela ne traitait que sur quelques sujets basiques que selon, le livre de mon année, je jugeai être à leur compétence. Mais, va savoir si j'étais sur le bon chemin. C'est là, que j'eus l'idée de génie. Après avoir regardé un nom au hasard, et réussit à repérer le garçon à qui il appartenait. Je me dirigeai vers lui et l'interpellai :
 
" Montrez-moi votre livre, s'il vous plait."
 
Ce qu'il fit en posant d'un geste maladroit sa plume qui fit ainsi une tache d'encre qui s'étala sur une bonne partie de sa fiche. Sans rien dire je posai le livre sur mon bureau et je lui donnai un autre. Heureusement que l'heure précédente j'avais anticipé ce genre de maladresse. Je revins par la suite à mon bureau, je notai le titre, et feuilletai ce livre. Puis, je lui rendis.
Puis, en les ramassant, je leur fis faire un petit débat sur les réponses qu'ils avaient mises. Je me rendis compte que leurs connaissances se limitaient en quelques théories, cela veut dire que j'aurais quelques boulots à faire pour qu'ils puissent se défendre un jour. L'heure passa, et soulagée de les voir sortir de ma classe, je pris mes quelques affaires et je me dirigeai vers le cachot, affronter la tension de Professeur Rogue.
 
La salle que l'on occupait était une salle sinistre, même s'il s'agissait d'un cachot, je trouvais que c'était bien trop sombre, mais un endroit digne de ce Rogue. Je m'installai à la hâte dans le fond de la classe. Ce que je trouvais étrange c'est que normalement la classe comportait le nombre pile de place qu'il fallait pour que tout les élèves puissent s'asseoir. Mais, j'haussais les épaules et regarda un peu au devant de moi. Je posai mes affaires, et sortit de ma poche une bouteille d'encre ainsi que ma plume.
Il arriva de l'autre porte au bout de la salle de classe et d'un geste théâtral il rabattit sa robe de sorcier sur lui, comme s'il était un maître en sa matière. Lui qui avait toujours voulut s'occuper du poste de Défense contre les forces du mal, il se retrouvait comme simple professeur de potion. Il jeta un coup d'oeil dans l'ensemble de la classe, remarquant lui aussi l'absence de trois personnes en voyant les deux places libres près de moi, et celle qui se trouvait à côté de Neville Londubat.
Alors qu'il ouvrait la bouche pour entamer son petit discourt les trois absents montrèrent leur bout de nez dans la classe. À leur air, ils savaient ce qui allait leur arrivée. Enfin, ce qui aurait dû leur arrivée. D'un air dédaigneux, il s'avança vers eux en montant un peu son nez vers le ciel, une fâcheuse habitude qu'il a depuis bien longtemps... Il ouvrit la bouche et commença à leur dire d'un ton sacistique :
 
"Potter, Weasley, Granger... Le trio infernale de retour enfin... Je m'attendais à ce genre d'ânerie de votre part... Voilà une manière d'entrée dans la classe, digne de vous... Et depuis quand..."
 
Il s'interrompit quand il s'aperçut enfin de ma présence. Il se tourna vers moi, me regarda d'un air complètement.... Stupide à mon goût. Avec l'envie de lui rire au nez, je me retins et soutint mon regard dans ses yeux. Il fit quelques gestes presque imperceptibles, plissa des yeux comme pour scruter mon moi intérieur, le pauvre... Il s'avança vers moi continua de me fixer, il devait avoir une crampe sur ses lèvres pour rester ainsi figer. Mais, en moi, il y avait une crainte... Et s'il me reconnaissait ? C'était pourtant impossible, aucun homme normal et résonné le pourrait ! Bien qu'il ne fut pas le plus normal, Rogue avait assez de neurone pour être capable de se dire que c'était impossible.
 
"Tiens, tiens Mademoiselle Mikagé, commença-t-il. Enfin, nous avons de la chance de vous avoir dans ma classe. Ce qui va se révéler être un événement très rare n'est-ce pas ? J'espère seulement que vous ne nous retarderez pas trop...
_ N'y tenez guère d'aussi grandes inquiétudes professeur, je saurais me débrouiller", lui coupai-je.
 
Après ça, je reçus deux ou trois autres sarcasmes. Et en laissant les trois autres tranquilles, il retourna à son bureau. Ils en profitèrent pour s'installer. Le garçon aux cheveux roux s'assit à côté de moi et semblait gêner. Pourquoi ? Allez savoir. Rogue nous "hurla" de ranger notre baguette et nous indiqua les ingrédients qui étaient écrits sur le tableau. Ainsi nous entamons une expérience à trois par table. Le nombre pile. Je me chargeais de découper lentement les rondelles de Raciors, une plante vénéneuse, innocente si on y va doucement, mais peut s'avérer dangereuse voir mortelle si l'on fait des gestes bruts et maladroits.
Mes camarades eux devaient préparer la potion de base que l'on devait faire avec beaucoup de soins, et apparemment ils étaient trop occupés à penser qu'à se concentrer sur leur potion, et ils déversèrent une pincée de Grablon de trop. La potion devint jaunâtre après avoir former le symbole de la mort. Il fallait s'y attendre, Rogue accourait vers nous prenant un air des plus sévères possibles, pour cacher son plaisir extrême.
 
"Je vois qu'être professeur de Défense Contre les Forces du Mal se limite à votre seul domaine de connaissance, et encore je doute que vos cours soient très bons... D'après les chuchots, c'est plutôt... Comment dire ennuyant, oui c'est le mot, critiqua-t-il avec tant d'extase que je crus ne pas pouvoir me retenir de rire. Quant à vous Potter, ce n'est qu'un échec de plus à ajouter dans votre longue liste. Et je n'attendais pas moins de votre part, Weasley."
 
Je l'ai tout de même trouvé un peu mou dans la réplique, habituellement il aurait trouvé mieux. Mais, le manque d'inspiration arrive à tout le monde, même aux plus grands dans cet art ! Le cour se termina non sans mal, car il fallait recommencer toute la potion, et cette fois, mes deux camarades y mettaient plus de conviction après la menace de recevoir une retenue pour je ne sais quelle raison. Il adore ça. Moi, dans tout ça, j'avais fini mon travail, et je me décidais à les aider, tout c'est fait, silencieusement. Ils avaient pourtant des questions à poser, mais ils savaient que ce n'était peut-être pas le bon moment.
 
La fin d'heure sonna et je fus rassurée que notre potion soit terminée. On la rendit dans une petite fiole à Rogue, et je me dépêchai de partir. J'avais fini ma journée. Je partis déposer mes affaires, et j'avais l'intention de sortir. Je sortis donc de ma salle, et parcourus les couloirs jusqu'à atteindre la grande porte qui s'étendait presque jusqu'au plafond. Quatre sabliers se trouvaient à ses deux extrémités et quatre drapeaux représentants les quatre maisons étaient accrochées au plafond. Mais, je ne me hâtai de m'en aller, et ainsi ouvrit l'immense porte.
 
Une fois dehors, je respirai l'air pur, et m'avançai vers la forêt qui ornait le château. Il faisait beau, le ciel d'un azur pur se mêler à quelques nuages difformes, mais blanc comme neige. Le soleil tapait sur ma figure en m'aveuglant. Plus loin, vers ma droite, je pouvais apercevoir une grande arène où se trouvait le stade de Quiddich, sport très connu dans ce monde de sorcier. Je le regardai des yeux, mais je continuai ma route vers cette sombre forêt. Je m'attirerais sûrement des ennuis si l'on me voyait. Peu importe, il était trop tard pour reculer.
Mais alors que je descendais la pente qui m'y conduisait, une forte douleur semblable à celle du jour précédent me prit dans le dos. Mais, elle était plus forte, et son impact était plus fort encore. Je résistai, je ne voulais pas tomber, il ne fallait pas que je tombe... Mais, mes yeux sefermèrent malgré tout mes efforts et ce fut le noir total...
 
~~
 
 
"... Et ce fut le noir total..., lisait un jeune garçon.
_ C'est là que nous l'avons retrouvé, je m'en souviens bien", déclarai son compagnon.
Dans une sombre pièce, petite et étroite, se trouvaient deux jeunes garçons et un journal entre leurs mains. Le garçon qui le tenait était replié assis inconfortablement et appuyait sur le mur en ruine. L'autre était accroupi et lisait le livre avec son ami. Ils avaient tous deux des vêtements déchirés comme sortis d'une bataille. Leurs visages exprimés un empressement, comme si le temps leur manquait, comme si c'était une question de vie et de mort.
Celui qui tenait le journal avait des cheveux noirs, en bataille, et portait des lunettes dont un verre était cassé. Sous sa mèche rebelle, bien cachée se trouvait une cicatrice en forme d'éclair. Son compagnon, lui, était roux, et son visage était parsemé de taches de rousseurs.
"Je me demande le lien qu'il y a avec ce "il" et son père, je ne peux pas croire qu'il s'agit de..., commença Ron Weasley en détachant son regard du journal pour le diriger vers la porte en piteux état.
_ Je ne le crois pas moi non plus, il est vrai qu'elle était bizarre, mais pas à ce point, elle nous a sauvé la vie...", répliqua Harry Potter.
 
~~
 
 
Lorsque je me suis réveillée de nouveaux, j'étais à l'infirmerie. Je ne me souviens plus de ce qui s'est passé, mais d'après l'infirmière, deux jeunes garçons de gryffondor m'auraient trouvé allonger à la lisière de la forêt interdite. Je me rappelle de ça, et d'avoir perdu connaissance à cause de la douleur. C'est peut-être rassurant, mais je ne suis pas inquiète. Pourtant je le devrais, mais non. Je ne ressens... Rien. Étrange, mais reposant.
C'est comme si mon esprit était vidé de tout. J'aime cette sensation de tranquillité... Je pourrais même rester ainsi pour la vie... Mais non, il faut que je me reprenne en main, je ne dois pas céder, peut-être est-ce une de ses ruses pour faire baisser ma garde, pour que je  le laisse faire. Il ne faut pas, il faut résister à la tentation. Et cette envie de dormi...
 
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MessageSujet: Re: [FanFiction] Harry Potter et le journal Mystérieux.   [FanFiction] Harry Potter et le  journal Mystérieux. EmptyDim 1 Mai - 8:00

4 Septembre.
Finalement, hier je me suis endormie en écrivant. Je crois que j'étais bien trop fatiguée pour pouvoir tenir la route, et cette nuit au calme dans l'infirmerie m'ait fait un grand bien. Je ne sais pas ce qui m'a pris hier soir, ni pourquoi j'avais ce sentiment de bien être qui me rendait si mal à l'aise... Mais, aujourd'hui, je suis redevenue celle que j'étais. Cette angoisse, qui me hante, a atteint mon coeur, et ce moment de plénitude a disparu comme s’il n'avait jamais existé.
Aujourd'hui je dois donner des cours à la classe de sixième année de Gryffondor, la mienne. J'ai reçu les manuels de sorts, mais cela ne m'aide pas beaucoup car il s'agit de chose qu'ils ont apparemment déjà vue, et je me fiche de ce que le livre nous apprend. Je vais donc improviser du mieux que je le peux.
Feufolet devrait déjà être de retour, j'espère qu'il n'y a rien de grave, pourvu qu'il arrive vite. Je n'ai qu'une hâte le revoir, je me sentirais moins seule avec lui. Mais je me fiche que l'on m'apprécie. J'ai passé l'âge de ces enfantillages dont fait preuve la grande majorité des élèves de cette école. Cette école... Serait-ce le dernier paysage qui me sera permis ?... Je...
...
Quelqu'un est entré dans mon bureau, qui c'était ? Je ne savais pas, mais ce que j'ai vu en me retournant c'était le vide, calme et doux silence. Je me suis levée, et j'ai vu une tasse par terre, elle est en bois, avec des petits trous à quelques coins prouvant qu'elle est usée. À qui était-elle ? Pourquoi ici ? Qu'est-ce que cela signifie ? Ceci encore reste pour moi totalement inconnu, et ce n'est pas la fin de la journée qui m'apporta des renseignements supplémentaires.
Je viens de relire ce journal, il est écrit de telle sorte que j'ai l'impression qu'il ne s'agit plus d'un journal intime, mais plutôt... D'un récit de ma vie, une sorte d'autobiographie, mais instantanée. Le principe d'un journal intime, mais... C'est différent en même temps... Je rapporte ici la plupart de mes conversations du mieux qu'il m'est possible. Et l’on peut constater qu'elles sont très peu nombreuses.
 
Aujourd’hui… J’étais un peu angoissée car il me fallait donner cours à ma propre classe. J’hésitais beaucoup, et malgré mon coup d’œil vers mon livre, je n’avais rien à leur dire, ou du moins, c’est ce que je pensais. Alors, il m’est venu une idée, moi, ma formation, si l’on peut appeler cela ainsi, s’est fait à partir d’expérience, d’entraînement, et d’une question de survie. Alors, pourquoi ne pas le simuler ? Bien entendue, je n’avais pas l’intention de le faire. Mais, j’avais ma petite idée en tête, et cela ma permise de me lever, et de sortir avant d’en avoir le droit. Ce qui m’a value plus tard dans la journée des réprimandes de l’infirmière. Mais, elle s’est rapidement calmée.
Je me suis rapidement dirigée vers mon bureau, j’avais remarqué les jours précédents, qu’il y avait une salle vide derrière la salle où je donnais cours et elles étaient reliées, alors je pourrais très bien m’y aménager comme je le souhaitais et ainsi n’avoir aucun problème par la suite pour le rangement. Elle était assez grande, et offrait une certaine liberté de rangement car elle ne possédait aucun meuble. Juste un vieux tapis bien épais, qui pourrait me servir par la suite. Et c’est ainsi que la « salle d’entraînement » a été construite et utilisée pour la première fois, l’heure suivante…
Que de angoisse s’accumulant en moi ! J’avais beau être absorbée par l’étude de sorts usuels, j’étais angoissée par l’heure qui s’approchait à grand pas ! Et si je bafouais ? Je ne voulais paraître nulle devant eux, je ne sais pas pourquoi, enfin si je sais !  Mais, c’est un peu difficile à expliquer, et je suis trop maladroite pour le faire correctement… Je le sais dans ma tête, partout en moi, mais comment l’écrire ? Et bien, essayons… Si j’ai un peu peur de raté mon cours, c’est qu’il s’agit là des personnes clés pour mon intégration, et il me faut à tout prix être acceptée, car il me faut avoir le maximum d’information, et de possibilité pour pouvoir remplir ma « mission » au mieux !
 
Enfin, quoi qu’il en soit, l’heure que je redoutais tant est arrivée, et ce n’est pas avec un rebond au cœur que je vis les premiers élèves à arriver en cours. Il s’agissait de Neville Londubat et de ses compagnons, je me suis remise droite sur ma chaise, et quoique mon cœur battait la chamade, je restais d’apparence impassible. J’espère que je ne l’ai pas trop été, sinon l’air sévère… Je n’aimerais pas prendre la descendance de ce bon vieux Rogue !
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