[Fanfiction] Coeur de loup garou.

Hello ! Alors voila, ceci est fiction d'Harry Potter que je suis en train d'écrire ! Voici le prologue, il est cour mais les autres chapitres seront plus long dites moi ce que vous en penser. ça parle de Remus et...vous verrez.

Chapitre 1 [Prologue] : Avant ce jour…

Je ne m’était jamais attendu à quoique ce soit de la part de personne en ce qui concerne ma condition…jamais. Et j’avait mes raisons. Ce n’est que lorsque j’ai rencontré les êtres qui seraient mes meilleurs amis, que j’ai commencé à avoir plus foi en moi. Mais le doute était présent, et il le serait à jamais. Pour moi, aucune attache d’autre sorte que celle que j’accordai à mes amis, ne pouvait existé. Je n’en avait pas le droit. Mais on ne décide pas ; que ce soit les gènes ou les sentiments…et je l’ai appris à bien de mes dépends. C’était cela ma devise : un loup-garou n’a pas le droit d’aimé, ni d’être aimé.
En fait, le problème n’est pas là. Le problème est que je me suis aperçu d’une chose…que je suis en parti humain malgré tout, car un humain éprouve un sentiment qui dépasse de loin la simple amitié…et j’ai ressenti ce sentiment…celui d’aimé, et d’être aimé.

J’ai longtemps refoulé ce que je croyait être une abomination de la nature. Au lieu de l’accepter, comme j’aurait dû le faire, je l’ai reniée. Mais, j’avait beau la repoussé de toutes mes forces, ma nature revenait me dominer en force. Elle me disait des choses horribles ; des choses qui ne sont pas appropriées à un humain…des choses qui m’aurait plu de faire…et je n’avait totalement aucun contrôle des choses. La créature me dominait, alors que c’est moi qui aurait dû la dominer. Je pensait souvent qu’il aurait fallu m’abattre dès que je m’était fait mordu…que je devait être puni. Puni d’exister…
Je suis passé par bien des sentiments qui m’ont poussé à me détester. Le premier était le sentiment de la haine ; mes instincts faisaient de moi quelqu’un de particulièrement agressif lorsque la lune approchait, et je blessait mes amis ainsi, mais involontairement ; j’en ai beaucoup souffert parce qu’ils étaient une des raisons qui m’aidait à tenir le coup. Ensuite, j’ai éprouvé l’envie de massacrer, tuer tout ce qui était innocent, autrement dit, les humains vivant sereinement ; je voulais le faire le plus de mal possible, heureusement ce n’était pas tous les jours comme ça, sinon je serait sûrement déjà derrière les barreaux. Toutes ces rancœurs qui m’on enfoncés, petit à petit…

Et enfin, elle est entrée dans ma vie…Elizabeth…cette jeune brunette aux yeux bleus, dans lesquels je me perdait…et où j’était dépourvu de tout idée noire. Le sentiment que j’ai éprouvé à son égard m’a sauvé de moi-même. C’étai comme si la vie avait brusquement changée de tournure. Et tout cela grâce à elle ; grâce à cette fille qui s’habillait comme une moldue très classe ; qui s’attachait toujours les cheveux magnifiquement bouclés qu’elle avait, en un haute queue de cheval, mettant ensuite un bandeau violet ou kaki, qui lui encerclait la tête, et laissait retomber quelques mèches sur son doux visage. Elle était belle, tout simplement…pour une fois, je ressentait ce qu’aucun monstre ne pouvait ressentir : l’amour…c’était tellement bizarre…je n’ai pas eu le coup de foudre bien sûr, mais, j’ai plutôt était attiré…je ne l’aimait pas comme un amoureux romantique, mais plutôt comme un jeune garçon qui voulait savoir plus de choses sur cette fille. Et j’ai par la suite compris ce qui m’attirait tant chez Elizabeth Turner. Et là, tout c’est effondré ; mon espoir, mes sentiments, tout ! Le côté bestial de ma personnalité est ressorti comme un bouchon de champagne.

Je ne suis pas sûr de m’en être toujours remis…quelque part au fond de mon être, beaucoup de choses ont changées ; mais d’autres restes présentes, et je n’y pourrait jamais rien…parce qu’on ne choisis pas. Mais il est des choses qu’on ne peut oublier, même si elles ne sont pas forcément plaisantes. Ces choses m’auront appris énormément…Elizabeth m’en appris énormément…et son esprit si ouvert me touchera pour toujours. Elle a su briser la carapace que je m’était formé. Et je l’en remercie de toute mon âme.

Toutes les atrocités, les sentiments, et autre choses que me faisait ressentir le loup-garou qui est en moi, j’ai enfin appris à les maîtrisés…je ne l’aurait jamais crû…avant ce jour…

C'est très bien écrit

C'est étrange pour ton héros, dans mes écritures, mon personnage principal est toujours une jeune femme (et jamais un homme )... Je n'ai jamais eu l'idée de me mettre de "l'autre coté" en tantq ue personnage principal...

Intérressant

Merci ! Ben, tu devrait essayer un jour, c'est tout aussi facile que pour les femmes. Quoique, j'ai l'impression, moi que c'est les rôles d'Hommes qui sont plus faciles à écrire

Bravo je trouve ton texte très juste (dans le sens ou il ne choque pas vis à vis de l'histoire de harry potter) et aussi très mur.

Tu écris très bien

Merci ! Voici le chapitre 2 !

Chapitre 2 : Elizabeth.

La journée était plutôt bien entamée ce jour-là. Le soleil montait haut, et aucun nuage n’était présent. Le Hogward Express s’apprêtait bientôt à partir, et je montait avec mes amis, James, Peter, et Sirius. Nous nous dépêchâmes de traverser le train pour aller nous installer dans le dernier wagon ; c’était dans celui-là que nous faisions tout le temps le voyage qui nous menait à au collège…celui où nous nous étions rencontrés. Mais lorsque nous ouvrîmes la porte, une personne était déjà là…une jeune fille. Brune, grande, aux yeux bleus ; elle portait un bandeau sur la tête couleur Kaki, d’où s’échappait quelques mèches ; le tout attaché en une queue de cheval…elle était belle, et dès qu’elle posa les yeux sur moi, je me senti immédiatement attiré…

C’était étrange, durant tout le voyage, elle ne cessait de me lancer des coups d’œil et moi aussi d’ailleurs…c’était malgré moi, il fallait absolument que je m’approche d’elle, que je lui parle, que je la regarde…et elle semblait vouloir la même chose. Je souhaitait être à ses côtés, et elle, pareil. J’était comme…perdu dans son regard si profond, provoquant, et doux à la fois. Et il était évident qu’on en viendrait à se fréquenter. Elle était nouvelle, ses parents avaient déménagés de Californie pour venir s’installer ici ; et elle entre directement en 6ème année. Nous n’avons pas beaucoup parler ensemble, ce sont surtout mes amis qui ont fait la conversation. Je n’osait pas trop la côtoyer au début, j’avait peur qu’elle réagisse mal. Mais son regard me disait tout autre chose…

Lorsque nous arrivâmes enfin à destination, Sirius, James, Peter, Elizabeth et moi, montâmes dans les calèches sensées nous amener à Hogward. Là, pareil, nous ne nous parlions pas, et nous évitions de nous regarder…James s’en aperçu et me lança un regard interrogateur ; je haussait les épaules et m’appuya contre la vitre fraîche de la calèche. Dehors, le temps était angoissant, il faisait noir, la lune brillait, bien qu’elle ne soit pas pleine…des étoiles resplendissaient encore plus, comme celle qui représentait mon ami, Sirius. En cet instant, j’aurai voulu que toutes les étoiles la représente, elle. Mais une question m’obsédait : que pouvait bien avoir cette fille qui me fasse un tel effet ? A moins que ce ne soit…de l’humanité…pure et simple ! Mais je n’était pas amoureuse d’elle, c’était là toute la différence…et je n’était pas du genre à flirter à tout vient avec n’importe quelle fille ; ça c’était plutôt Sirius ; mais, qu’elle que soit mes sentiments à l’égard d’Elizabeth, il était clair qu’elle ne m’était pas indifférente…

*****
Lors du banquet de la Grande Salle, Elizabeth à dû forcément passé par la tradition de répartition…Griffindor…ceci ne m’étonne pas vraiment. Quelque part, je sentais qu’elle serait envoyée là. Et « naturellement », elle s’assit à mes côtés…je n’osait pas la regarder en face. J‘en avait le cœur tout retourné, et je tremblait. Pour faire comme si de rien n’était, je pris le sel…au moment où elle décida également de le prendre. Nos mains se rencontrèrent, et j’en eu des frissons et je retiré immédiatement ma main, écarlate. Décidément, tout semblait me pousser à l’accoster…mes amis me regardèrent comme si ils voyaient un mort sortant de sa tombe. Il ne faisait aucun doute que je passait pour une bonne poire…une poire cuite…rouge sang…

Il était étrange pour moi de voir à quel point la seule vue d’une fille, spéciale il faut bien le dire, avait soudain changé quelque chose au fond de mon être ; quoi que ce fût, je n’était pas prêt de me douter de ce qu’il en était véritablement…j’était comme qui dirait, aveuglé par la passion. Certains prétendent être aveuglés par l’amour, mais je ne suis toujours pas sûr que c’était là, la vraie conception d’une flamme brûlante d’amour dans mon cœur. J’aurait eu tendance à dire qu’il était plutôt question d’une flamme glacée…une flamme qui grandissait, toujours plus, pour un jour s’éteindre petit à petit…comme un cratère. Or, le cratère présent était mon âme, et mon cœur en était le centre.

*****
Les jours passèrent, lentement, toujours plus lentement…comme si une minute semblait faire en réalité une heure. Mes copains et moi avions préparé un coup contre les Slytherin et je devait bien admettre que je ne m’en préoccupait guère…je repensait plutôt à Elizabeth. Nous la croisions parfois dans le couloir, mais, on ne s’attardait jamais à discuter ; on avait beaucoup à faire (entre autre, commettre les 400 coups) et Elizabeth également. Mais il arrivait aussi que le soir dans la Salle Commune, alors qu’il ne restait que nous, on s’attarde sur de longues conversations, mais je ne lui parlait pratiquement pas, et lorsque mes amis annonçait qu’ils allaient se coucher, je prétextait la même chose, histoire de ne pas me retrouver seul avec elle. Je l’évitait ouvertement, et mon entourage s’en rendait bien compte. Surtout Elizabeth qui me lançait parfois des regards interrogateurs, mais je faisait semblant de ne rien voir. J’était très perturbé de ma propre attitude, jamais je n’avait éprouvé autant de gêne devant qui que ce soit, surtout pas une fille. J’y pensait chaque nuit, et chaque nuit, je ne dormait qu’à moitié.

Mes insomnies se faisaient de plus en plus fortes et je m’endormait souvent en cours. Moi qui était censé être un élève model (NDA : il se la pète un peu, non ?). Et bien que je ne voulait toujours aborder Elizabeth, je ne pouvait m’empêcher de l’observer intensément parfois. On aurait dit que j’était une machine automatique moldue fonctionnant sous la simple pression d’un interrupteur. Cela commençait sérieusement à m’énerver, et j’avait très envie de me défouler sur quelque chose ; ou mieux…sur quelqu’un. En réalité, mes émotions se répercutaient sur mes instincts animaux, et j’était devenu en l’espace de quelques semaines, agressif envers un grand nombre de personnes, en particulier mes amis qui se demandaient véritablement ce qui n’allait pas. Mais ils n’osaient pas aborder la question tant que j’était si énergique.

Ce n’est que vers le début du mois d’Octobre, qu’un événement particulier changea radicalement le cours des choses. Je longeait un couloir, errant au hasard, quand j’entendis des intonations de voix bruyantes. J’accélérait le pas et jetait un œil au détour du couloir ; Elizabeth était là, mais pas seule…plusieurs Slytherin l’entourait et elle semblait coincée comme un papillon dans un sac.
« Alors, la nouvelle vient d’Amérique à ce qu’on dit ? Le pays de la graisse. Quoique, tu ne soit pas contaminée…, disait Regulus Black, le frère de mon ami, Sirius. Ce type est totalement dépourvu de quelconque sentiment, qu’il soit humain ou non ; il n’a strictement rien dans le crâne mis à part les conneries que sa mère utilisait pour le lui bourrer.
-La nouvelle t’emmerde, répondit d’un ton hargneux l’Américaine en question.
-Soit polie sinon tu pourrait bien le regretter, menaça un autre crétin.
-Je suis curieuse de voir comment, fit Elizabeth en levant la tête pour le fixer droit dans les yeux. D’ailleurs son regard exprimait plus que de la haine…l’autre pigeon recula prudemment. Au moment où Snape s’avançait dangereusement vers elle je décidait d’intervenir, en bon préfet qu’il se doit.
-Il y a un problème ?
-Voici l’encyclopédie sur patte, Lupin, cracha-t-il.
-Attention à tes paroles, je suis préfet, dit-je d’un ton tout aussi dégoûté.
J’ai l’impression de crâner…
-C’est une bonne couverture, tu as de la chance, venez, dit-il à ses compagnons, on s’casse.
Tandis qu’ils disparaissaient à l’angle d’un couloir, je m’apprêtait aussi à m’en aller à vitesse grand V, quand je senti une main se refermant sur mon bras, stopper mon action. Ce simple contact me fit l’effet d’un choc électrique, malgré le tissu que je portait.
-Attend…me dit-elle.
Je me retourne doucement pour lui faire face.
-Heu…oui ?
-Je vais être directe ; je voit bien que tu cherche à m’éviter, et j’aimerait bien savoir pourquoi.
Pour être directe, elle est directe.
-Je…j’ai beaucoup de travail et…je ne cherche pas à t’éviter !
-Inutile de mentir, c’est une chose que tu ne sait pas faire.
-Mais ? Qu’est ce que tu me veut ?
-Juste que tu réponde à ma question.
-Je ne te connaît pas, et on est pas amis alors je ne voit pas pourquoi je te collerait.
-Et tu ne souhaite pas ma connaître ?
Je ne répondit pas et me contenta de la fixer un peu sévèrement. Elle soutint mon regard et s’approcha même un peu plus de moi, alors qu’elle l’était suffisamment. Selon moi.
-Moi j’aimerait te connaître…après tout, on ne doit pas être si différent…
Elle avança, ce qui, instinctivement, me fit reculer ; mais elle s’avance encore !
-Et qu’est ce qui te fait dire ça ? Lui demandait-je sur le même ton doux qu’elle avait employé.
-Disons…que c’est…une intuition.
La cloche sonna alors ; merci Merlin.
-Il faut que j’aille en cours…mais on se reverra Remus, j’en suis convaincue », dit Elizabeth non sans une ombre de sourire.
Elle me contourna et partis derrière moi d’une démarche lente et féline. Je me tourna à moitié vers elle pour la voir partir et prendre les escaliers menant à l’étage supérieur. Finalement, je me repris et me mis en marche vers le cours de métamorphose qui avaait lieu, lui, un étage plus bas. J’avoue être bluffé par cette conversation, aussi bizarre fut-elle étant la première que nous ayons eu…

*****
La « prédiction » d’Elizabeth au sujet d’une prochaine rencontre se réalisa ; je n’en doutait pas d’ailleurs. Elle eu lieu totalement par hasard lors d’un cours de divination. Comme la vie fait si bien les choses, le professeur fit des équipes par deux pour lire des stupides cartes censées nous relever notre avenir ; et bien sûr, elle me mit avec Elizabeth. Lorsqu’elle s’assit à mes côtés, je sentis mon cœur accélérer la vitesse de ses battements contre ma poitrine.
-Salut, me dit-elle joyeusement.
-…..salut, répondis-je d’un ton un mou.
-Toi, tu n’es pas dans ton assiète !
-Si, je vais très bien.
-Non.
-Si.
-Non.
-…je peut savoir à quoi tu joue ?
-Moi ? Mais à rien. Je sait seulement que tu n’a pas la pêche.
-Et en quoi n’ai-je pas la pêche ? Je suis curieux de le savoir, répondis-je ironiquement.
-Tu n’ai pas très à l’aise. Cela se voit. Est-ce ma présence qui te perturbe ?
Elle était décidément trop directe. Encore une fois, elle m’imposa un dilemme embarrassant.
-Écoute, mêle-toi de toi, et moi de moi.
Sur ces mots, je fixait le tableau et me concentrait dessus plutôt que sur le visage d’Elizabeth. Lorsque je pensait que j’enavait enfin fini avec elle, elle revint à la charge.
-Tu sais, me fit-elle sur un ton détendu, je pense que tu es trop stressé. Surtout depuis que tu t’es enfin décidé à m’adresser la parole. En fait, je crois bien que tu y pense souvent, tu te pose des questions, et tu ne trouve pas les réponses. Cela occupe tes nuits et tu te fatigue ainsi. Attention, la santé, c’est fragile.
-Mais enfin, tu ne peut pas te mêler de ce qui te regarde ??
-Ce qui te concerne me regarde, tu t’en rendra compte…
La-dessus, elle me sourit, et s’en tourna vers ses cartes, me plantant dans mes réflexions.
-Quoi ?!?
Pour toute réponse, elle me lança un regard signifiant clairement qu’elle ne répondrait pas et que je n’avait qu’à chercher dans le plus profond de ma cervelle. Mais comment voulez-vous vous concentrer si votre regard est fixé sur la plus belle paires d’yeux que vous ayer jamais vu ? Je vous demande un peu.

Toujours est-il que, même si au plus profond de moi, je sentait bien une quelconque tension entre nous, je devait bien avouer qu’Elizabeth n’était pas une grande timide ; en fait, elle était trop sans-gêne ! Si bien que, n’importe qui se sentirait violé dans son intimité si elle en venait à imposer un interrogatoire. J’avait eu l’impression, en ces quelques mots d’échanges, qu’elle me connaissait comme sa poche. Inutile de préciser que cela me déroutait, d’autant plus que ses manières décontractées à mon égard. Comme si on se connaissait depuis le biberon. C’est très vexant. Mais d’un côté j’en était disons…flaté. Je ne sait pas très bien pourquoi d’ailleurs…peut-être parce que, au fond, j’espérait qu’elle se comporte ainsi. Oui, je voulait qu’elle me connaisse, je voulait qu’elle me pose des questions. Qu’importe qu’elles fussent personnelles, du moment que c’était elle qui les posait. Tant mieux qu’elle se soit sentie bien en me parlant, parce que cela me mettait moi aussi à l’aise…et pour cause, je voulait encore qu’elle me parle, d’elle, ou de tout autre chose, qu’importe, elle me parlerait ! Quelle douce voix d’ailleurs…voix qui me semblerait innocente si je n’était pas ce que j’était.

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Le lendemain, je me réveillait, avec, non pas le doux son de la voix qui avait bercé mon sommeil, mais avec celui de la voix d’un gros crétin, appellé Sirius Black.
« DEBOUT, MON GROS LOULOU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! IL EST TEMPS DE LEVER TON DERRIERE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Surpris par tant de brutalisme, je tombait carrément sur le plancher froid, m’empêtrant au passage dans mes couvertures. Résultat, je me retrouvait momifier roulant par terre, tandis que l’autre imbécile riait à s’en écorcher les cordes vocales. Si la pleine lune n’avait pas été si loin en date, je pense qu’on aurait ramassé ses restes à la petite cuiller.
Après quoi, James arriva finalement, et me délivra de mon « cocon d’emprisonnement ».
« Tu ne perds rien pour attendre Padfoot, le menaçait-je tout en attrapant mon oreiller.
-Hey ! Je veut participer », dit Prongs.
Aisni commença une longue bataille de polochons et autre tissu bourré de plumes en tout genre. Lorsque Peter entra à son tour, nous nous jetâmes sur lui pour l’assener de coups avec nos munitions ; lequel répondit en ripostant avec l’oreiller de James qui ne lui pardonna pas. Ce moment d’amusement avec mes amis me remonta le moral en flèche et je ne pensait plus à Elizabeth. Ça fait du bien de se vider la tête parfois.

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Pendant la journée, il ne se passa pas grand-chose de bien important. Enfin, c’est ce que je pense…sion met de côté le énième rateau que s’est pris James avec Lily Evans. Et la baffe magistrale qu’elle lui a administré ; d’ailleurs, il refuse de nous en donner la raison, son humeur est assez dégradée. Et Sirius à bien trouvé le moyen de se foutre de sa poire.
Quand à moi, je n’ai pas eu à nouveau une confrontation avec Elizabeth…j’aurait préféré le contraire. J’avoue. Et, si on n’en juge par mon comportement, je dirait que ça n’a pas échappé à mes amis, en particulier Sirius, qui n’en a pas fini de me bourrer le crâne de ses imbécillités d’argumentations. Il en venu à me demander si j’était gay…sans commentaires…
En tout et pour tout ma journée était des plus banales. Mais ma soirée…c’est une autre histoire.

J’était tranquillement en train de faire mes devoirs, installé sur un de plus moelleux canapés qui soit, quand j’ai senti quelque chose derrière-moi…ou quelqu’un…
«Les caractéristiques du loup-garou. C’est intéressant ? »
Je me retourne, pour apercevoir, ô chose impressionnante, Elizabeth qui lisait par-dessus mon épaule.
« En effet, c’est super intéressant, répliquait-je.
-Du moment qu’il n’est pas dit des horreurs sur eux…
Elle contourne le canapé et vient s’asseoir à côté de moi. Hem.
-Pourquoi ça ?
-Eh bien, commence-t-elle à m’expliquer, tu voit, je n’aime pas qu’on discrimine les hybrides. Regarde Rubeus Hagrid, il m’a tout de suite paru très gentil lorsque je l’ai abordé.
-Et tu te soucie donc du sort des loup-garous ? Dit-je avec un ton presque ironique.
-Ben, oui !
-Et pourquoi ?
-Ce sont des êtres humains ! Tu n’est pas de mon avis ??
-Si bien sûr ! C’est sûr…
-C’est que…c’est parce que ma sœur en était un que ça me touche…
Aah ! Bon sang, ça fous un coup !
-Qu…quoi ??
-Oui…
-Ah bon…répondis-je ne sachant que dire d‘autre, je suis désolé pour toi. Mais pourquoi parle-tu d’elle au passé ?
-Morte…un chasseur. (NDA : il est doué le loupiot, hein ?)
-Je suis vraiment désolé…c’est inhumain ! Comment peut-on autorisé cela ?!
-La bêtise de l’être humain…mais c’est du passé…ça fait maintenant 5 ans.
Silence complet. J’essaie tant bien que mal de me replonger dans mes devoirs, mais la nouvelle ne m’en donne pas vraiment le cœur.
-On était très proches toutes les deux ; on se racontait tout. C’était ma seule confidente. Les autres me mettait à part…je n’avait qu’elle comme amie…
-…
-…
-Comment s’appellait-elle ? Demandait-je d’une voix chaleureuse.
-Gina, répondit-elle.
-C’est un joli prénom, dit-je sincèrement.
-Oui…c’est également celui de ma mère.
À ce moment, le tableau de la Salle Commune pivota et des éclats de rire retentirent dans tout la pièce. Si je n’avait pas déjà entendu ces rires des miliers de fois, je n’aurait pas reconnu mes 3 grands copains. Automatiquement, Sirius se précipita sur moi pour me faire sa part de moqueries.
-Mumus !!
Pour changer…
-Quel plairsir de te revoir après tant de temps séparés !
Ce disant, il m’enlaca fortement comme pour prouver sa tendresse verbale. Je m’en serait bien passée.
-Dis, tu voudrait pas me lâcher un peu, tu m’étouffe.
-Non !
-Sirius ?
-Oui ?
-Que tiens-tu tant à obtenir de moi pour m’emmerder à ce point ?
-Des aveux.
-Des aveux ?
-Oui.
Il me lâche finalement, et s’asseoit en face de moi dans l’autre divan. Non, en fait, il s’allonge de tout son long sur le divan et tape la pose. De quoi faire loucher quelques filles.
-Tu nous cache quelque chose, et on voudrait bien savoir quoi.
-Je ne vous cache rien du tout.
-Menteur. Et tu semblerait oublier qu’il y a une brune assise à tes côtés.
Heum…j’avait oublié Elizabeth. Ben quoi, ça peut arriver lorsqu’un espèce d’exité vous saute dessus brutalement, menaçant de vous réduire la gorge en bouillie. J’aimerait bien vous y voir !
-Ah oui, fit-je en me retournant vers Elizabeth, qui était assez vexée visiblement, désolé.
-Ce n’est rien, dit-elle d’un ton distrait, j’y vais !
-Tu peux prester, tu sais, lui dit Sirius, tu ne dérange pas.
-Merci mais, j’ai des amis à voir, salut !
Et elle s’en retourna vers la sortie.
-Dis-moi, repris Sirius, c’est elle qui occupe tes belles pensées ??
-Tu n’arrêtera donc jamais de m’ennuyer ?
-J’en ai pas très envie…
-Normal…pour un chien.
-Eeeeeeeh, tu veut dire quoi par là ?
-Tu le sait très bien.
-Hum…
Cette voix féminie nous fit tous sursauter. Nous nous retournâmes pour voir le nouvelle venue ; Lily Evans…je n’osait tourner les yeux vers James…et pourtant…c’est ce que je fit. Hem. Hem, hem ! Mon Dieu, je crois qu’il a la mâchoire coincée ! M’enfin, c’est pas ce qui a l’air de préoccupé Lily pour le moment.
-Remus, me dit-elle en s’approchant, demain, il y a une réunion de préfets à 18 h 00 précise.
-D’accord, je serait là.
-Bien, bonsoir.
Alors qu’elle s’apprête à partir, James l’interpelle.
-Eh ! Evans !
La dite Evans se retourne, visiblement très exaspérée, vers son interlocuteur.
-Oui Potter, soupire-t-elle.
-Euh…
-…oui ?
-Tu es sûre de ne pas vouloir sortir avec moi ? Lui demande-t-il avec un grand sourir.
Tout le monde pousse un gigantesque soupir de fatigue. Ça faisait longtemps tient !
-Tu es pathétique Potter ! Tu le sais ça ?!?
Rouge de colère, elle se précipite vers son dortoir et claque la porte derrière elle bruyamment.
-Bravo James, dit ironiquement Sirius, tu assures !
-Mais enfin qu’ai-je fait ??
-Tu es d’une délicatesse et d’une politesse inée, lui dit-je.
-Comment cela ?
-Ben, dit à son tour Peter, tu penses que c’est diplomatique tout ça ?
-Di-quoi ?
-Laisse tomber.
-Je comprend pas…dit pitoyablement James, je ne comprend pas !
-Et bien à mon avis tu vas mettre longtemps à comprendre, lui répliquait-je.
-Et puis zut, qu’elle aille au diable !
-Tu préférais qu’elle aille dans ton lit, avoue, dit Sirius.
A ce moment même, trois coussins s’abattirent sur la tête de notre cher toutou de compagnie.
-Aourf !

Le lendemain matin, en cours, alors que j’était en train de m’expliquer le pourquoi du comment de « Quels plantes sont dangereuses pour les vampires ? », un morceau de parchemin atterrit sur ma table.

#Salut toi !
J’aimerait te parler aujourd’hui à 19 h 00 à la tour d’astronomie. J’espère que tu pourra te libérer.
Elizabeth.#

Je me retourna vers la place où était installée celle-ci, mais elle ne m’adressa pas un regard. Hum. Que peut-il y avoir comme sujet de discussion dont on ne peut parler en public ? D’autant plus que je n’ai pas très envie de lui parler à nouveau…
Et oui, je suis toujours réticent à lui donner ma confiance et mon amitié ! Je suis comme ça; on se refait pas !
Mais quand même…à la tour d’astronomie ?? Le lieu le plus triste où se réunissent la plupart des dépressifs certains soirs. Heureusement que Rusard veille…non pas que sa présence m’enchante, mais il est parfois bon qu’il fasse quelques rondes à certains lieux. Bref, ne nous égarons pas du véritable sujet même si il ne plait guère d’en parler ou même ne serait-ce qu’y penser.

_________

Je commençait vraiment à croire que Rusard était la meilleure chose qui soit arrivé à cette école en cet instant ; que Dieu fasse qu’il ne dure qu’un temps. C’est grave tout de même.
Me voici dans le couloir, essayant à tout pris d’aller vers la tour d’astronomie, tandis que notre concierge très cher chassait à tout-vient les élèves importuns. Je me glissa silencieusement, et parvint sans mal à la tour (vous comprendrez tous en partie grâce à quoi…). Je poussa la porte silencieusement, et pénétra à l’intérieur de la pièce. Personne à première vue.
-Tu es pile à l’heure.
Je me retourna vivement, aperçu Elizabeth, derrière la porte ; elle s’approcha.
-Je savait que tu n’aurait aucun mal à venir, me dit-elle avec un sourire.
-Et comment le savais-tu ?
-Tu as pour charmante compagnie, une bande de farceurs !
-Oui, mais ce n’est pas pour autant que je les approuve toujours.
-Comme quand lorsqu’ils martyrisent Snape ?
-Pourquoi voulais-tu me voir ?
Elle passa à côté de moi, et commença à tourner autour des planètes qui embellissaient la pièce, en les examinant.
-J’avait espèré que tu le saurait…répondit-elle sans m’adresser un regard.
-Et comment tu voudrait que je le sache ?!
Elle détacha ses yeux d’un des globes, et me fixa intensément.
-Je…c’est pas important. Je…désolée, je doit y aller !
-Attend !!!
Trop tard, elle s’était déjà engouffrée dans les escaliers. Je me lança derrière elle, mais quand je fut arrivé en bas, il n’y avait personne. Seulement un couloir vide, et noir…

Elizabeth m’était apparue très étrange. Enigmatique, elle n’avait pas sa langue dans sa poche…et cela m’attirait encore plus. J’avait envie de la connaître mieux ; mais d’un autre côté je ne le souhaitait guère non plus. Par la suite, mon attirance grandissante fut difficile à vivre ; et dangereuse…^

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Comme je ne pouvait pas tout mettre en un seul message, j'ai dû en faire plursieurs...

Quel talent

Bravo à toi, tu écris vraiment très très bien

Juste un détail, il y a queqlues termes qui ne vont pas avec l'époque où est censée se dérouler l'histoire : l'amérique pays de la graisse (les américains étaient pas encore obèses ), le terme "gay" et le terme "emmerder".

Voila, sinon c'est super!!! On s'y croit

ah ? pas encore ? oups, désolée, j'était pas au courant. Désolée pour les termes, mais ça illustre bien la situation (enervement, etc...c'est fait exprès), sinon, j'essaie de ne pasen mettre tant .
Merci beaucoup !! ça me fait très plaisir ! youpi !

Bravo j'attend la suite avec impatience

Merci !! La suite devrait arriver aux alentours de Noël ! Et plus long !
Kiss !
Isa

PS : dsl si il y a des incohérences, je ne me suis pas relu. mais je pense que vous comprendrez malgré tout mon texte.

Comme j'ai la flemme de poster le chapitre trois, je vous donne le lien de ff.net où je poste également :
http://www.fanfiction.net/s/2143061/1/