[ Texte en tout genre ] Âme

Voila, j'exposerais ici mes textes... En attendant en voila un petit...

Si l'on voyait la vie comme de l'eau, mon coeur serrait un torrent. Un torrent quelquefois agité par les remous de l'amour et quelquefois vidé par les larmes de la tristesse. Un torrent qui chaque jour, laisse sa trace dans la terre, qui s'imprègne dans le corps du monde, puis qui un jour s'assèche pour laisser place a une source qui a son tour tracera son chemin dans nos vies.Si l'on me demandait si mon torrent est d'eau pure ou d'une eau salée et amère comme les larmes, je crois que je ne répondrais pas. Je laisserais ceux qui ne savent pas dans l'attente d'une goutte qui puisse les aider, et ceux qui savent dans la paix de leur âme. Moi qui toujours attends cette goutte qui puisse m'indiquer quel chemin je dois prendre. Un jour si amère qu'elle m'écoeure et l'autre si douce qu'elle m'emporte dans des paysages verdoyants... Ce torrent, ce fleuve qui coule en chacun de nous, certains l'appelleraient l'amour de Dieu, d'autres le fil de la vie, certain l'essence de l'esprit et puis quelques-uns ne lui donneraient pas de noms... Ceux qui savent ne lui donneraient pas de nom. Ceux qui comme moi l'appelle simplement... L'âme.

Même si personne n'a l'air d'aimer, je continue à poster ici



La pluie coulait dehors, j'étais seule à la maison et j'avais froid. Les mots s'écrivaient tout seuls, sans que j'aille besoin de les imaginer, ou même de les penser. Le papier au départ blanc se remplissait et peu a peu, l'imagination, la création, l'inspiration, me revenait. J'écrivais et c'était le plus qui m'inspirait... J'aimais mon texte, j'aimais mes envies, j'aimais ma vie, et je l'aimais lui. Puis soudain plus rien, juste l'envie d'être aimée en retour. Ses yeux... dans les miens, tout ça c'était un rêve, une illusion, peine perdue d'espérer, je le faisais quand même. L'amour c'est souffrir et pour lui je souffrais, car je l'aimais.Ma vie, ce résumé a une simple déception, la déception d'être seule, et pourtant je ne l'étais pas à ce moment précis, les mots m'accompagnaient les mots m'aidaient eux que je comprenais si facilement eux qui m'aidaient sans rien dire. Je faisais des fautes d'orthographe, il ne disait rien sachant qui j'étais ce que je voulais. Combien de fois les avais-je utilisé ?Sûrement des milliers comme toute personne ayant usage de la parole sur se monde et pourtant, moi je savais qui il était chacun de leurs sans, aucun ne m'échappaient, je nageais dedans aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau... J'avais déjà marqué beaucoup et pourtant j'avais tant à dire. Des milliers de choses des milliers de mots. Mais je me taisais, seule et toujours muette avec seul arme un sourire. Le sourire. Le rire. Les mots. C'était à ses mots que se résumait ma vie.La pluie coulait toujours dehors et j'écrivais toujours, l'âme chamboulée par ces mots qui s'inscrivait sur le papier. À la lueur de mon imagination, tout c'était tracé. Une histoire simple et pourtant si compliquée. Je n'étais pas si seule finalement.les personnages m'accompagnait,m'aidait à traverser les périodes douloureuse et ma vie paraissait moins dure, moins renfermée sur elle-même. Alors à nouveau tout m'est revenu les mots descendait et se couchait sur le papier d'une façon rapide et presque vulgaire, tout allait tellement vite que je n'y comprenais plus rien. Cette Faculté que j'avais d'écrire les mots comme ça. Ça ne venait pas de moi, c'était eux qui me conduisaient, qui m'aimait, qui m'enchantait. J'avais beau pleurer, tousser, chanter, rire, ils s'inscrivaient toujours fidèle a eux- même... J'étais sûr que cette page blanche au paravent allait être noir de mots intelligents et sur d'eux-mêmes. Alors que moi je ne l'étais pas, j'étais si jeune, si petite à espérer vainement qu'il m'aime qui dise simplement oui, qu'il me sourit lorsque je serrais dans ces bras... J'en voulais au monde entier d'être sourd à mes appels... Ou aveugle? Je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est que j'écrivais sans m'arrêter, c'était ma passion et cela faisait longtemps que je n'avais pas autant écrit. J'étais nostalgique et pourtant si heureuse d'être moi et de savoir écrire comme si peu de personne le savent. Les mots, j'allais les relire, je le savais mais l'inspiration continuait et j'écrivais l'aire d'avoir des milliers de choses à dire, ce qui était vrai quelque part, avec tant de mots nous pouvons parler de tout...Et mine de rien, je raccourcissais mon texte, l'élargissait, mais il restait toujours le même intéressant, transparent, je n'étais pas Tolkien, mais j'avais l'espoir d'un jour éditer une histoire, un mot, rien qu'une phrase. C'était à ça que se limitait ma vie, rien qu'a ça. La pluie avait arrêté de couler. Et j'écrivais toujours...

Ce n'est pas que personne n'aime ton texte Eléa, c'est que ces derniers temps, le forum a été assez calme ici

Bravo pour tes 2 superbes textes, à 13 ans, je suis épatée qu'on puisse écrire si richement et exprimer si bien tant de sentiments !!!!

Je suis soufflée...
Magnifique....

Merci a vous deux