AVRIL : TEXTES & VOTES : "Pensées d'un jouet"

Et voila le résultat de vos magnifiques oeuvres

RAPPEL CONCOURS :
Matière : Rédaction d'un texte.
Thème : "Pensées intérieures d'un jouet "
Durée du concours : Mois d'avril. Vote jsuqu'au Dimanche 1er mai 00h00
Procédure : Pour éviter toute inspiration abusive, les textes ont été envoyés par MP à un membre NEUTRE Tsukki qui n'a pas participé au concours.
Elle seule connait les textes qui appartiennent aux auteurs.
Elle me les a envoyé par mail sans les noms des artistes.
Gain du vainqueur : une création graphique personnalisée que j'effectuerai sur la demande du vainqueur...

11 PARTICIPANTS :
Lunamoon
Lua eléa
Aqualine d'Aquarius
Liosalfar
La louve
Gaëlle
Selene
Chevifolle
Tanita
hamingja
Selena
*******************************************************
CONDITIONS DE VOTE

Conditions de vote
Comme expliqué dans le topic d'annonce du concours, nous devrons établir un classement.
Nous classerons les oeuvres de notre préférence en leur donnant donc un rang.
Comme il y a 11 oeuvres, nous attribuerons aux oeuvres une note de 1 à 11 (11 étant la meilleure note)
Bien évidemment, nous pourrons assortir nos notes de commentaires
Comme nous sommes beaucoup à avoir participé, il y aura surement peu de votes de membres mais les auteurs votent aussi...

1ère phase : le vote des auteurs
Afin que les auteurs puissent aussi voter et apprécier les autres textes, ceux ci vont voter en 1er. Mais sans inclure leur texte dans leur classement. Note de 1 à 10 donc.
C'est pour cela que ce topic est verrouillé jusqu'à temps que cela soit fait.
Les votes des auteurs seront à envoyé à Tsukki par MP qui les révèlera le dernier jour..
A la fin du vote, nous connaîtrons les auteurs des textes...

2e phase : Nos votes
Dans ce topic les non-auteurs établissent leur classement (même si cela va être très difficile!!!) et postent leurs commentaires. Pas de flood dans ce topic, uniquement nos votes et commentaires.
Tsukki peut établir un classement mais pas de note car elle connait les auteurs. Idem pour Mariounette qui a recu les textes au début du concours.
Présentation des votes
N° du texte + titre = x point(s)
(à mettre dans l'ordre de vos préférence si possible)

Durée du vote
Le vote sera terminé le Dimanche 1er Mai au soir afin que le maximum de monde puisse voter. De mon coté j'enverrai un email de masse aux membres du forum. Il faut que les auteurs se dépèchent de voter afin que je puisse ouvrir le vote aux autre le + vite possible.

Voila les règles, si vous avez une question, postez dans l'autre topic ici

Les textes sont tous simplement magnifiques et il évident que cela sera très dur à départager!!!!!!!!!!!!!!!
Je suis fière d'avoir tant de talents réunis sur mon forum!!!!! C'est SUPER

Voila place aux textes...ils sont nombreux mais je suis certaine que vous aurez du plaisir à les lire

"Pensées intérieures d'un jouet "

Texte 1
Titi, l’ourson en peluche

Je voudrais virevolter comme les oiseaux dans le ciel. Cela doit être si doux, et si merveilleux de sentir la caresse du vent que je n’ai jamais senti. Toucher l’herbe verte que j’aperçois au loin sur la colline. Je l’imagine douce et délicate comme le satin de la couverture sur laquelle je suis posé. Sentir la fraîcheur de la pluie sur mon poil doit être un vrai délice, j’ai souvent entendu Antoine, le petit garçon auquel j’appartiens y faire référence comme d’un merveilleux moment de jeu.

Mais lorsqu’Antoine s’endort et que je peux enfin prendre vie, je suis enfermé dans cette grande chambre emplie de jouet de guerres et de batailles. Et je tourne, tourne en rond, cherchant une activité qui ne le réveillerait pas. J’aperçois au fond de la pièce un nouveau puzzle, et je me hâte de l’atteindre. Je commence à l’assembler, je sais qu’Antoine sera content demain matin lorsqu’il se réveillera et verra son puzzle déjà bien avancé. Il pensera comme toujours que sa maman ou son papa sera venu l’aider durant la nuit, n’imaginant pas que son ami Titi ait pu se lever, marcher jusque là et faire un puzzle. Il a bien voulu y croire au début, mais je suis resté muet comme une carpe et n’ai fait aucun mouvement. Je l’aime tant ce petit homme qui me promène parfois dans toute la maison avec lui.

Chaque soir, il me fait un tendre bisou sur la joue pour me souhaiter bonne nuit et je souris intérieurement de son geste. Il va bientôt être minuit, je retourne près d’Antoine, remets les couvertures qui ont glissé sur lui, l’embrasse tendrement sur son front, et m’allonge dans ses bras. Le petit resserre son étreinte autour de moi, colle son visage contre le mien, et murmure tendrement « je t’aime Titi ». Je ferme les yeux, gardant l’espoir qu’un jour Antoine réalisera mon rêve car je sais qu’il m’aime autant que je l’aime.
Selena

Texte 2
Petit monstre

Un petit monstre tout poilu, tout joufflu, au pelage touffu se demandait où l’emmèneraient les pérégrinations de sa petite tête en coton. Du pied du lit où sa charmante compagne de nuit l’avait laissé, il n’avait que quatre murs en écho à ses interrogations. Il se demandait comment pouvait être le monde au-delà de ce qui lui était donné de voir. Existait-il des ailleurs où d’autres se posaient les mêmes questions ; eux aussi s’imaginaient-ils une vie d’aventures, de voyages et de conquêtes ? Se regardaient-ils sur un branlant piédestal ou marchant sur un tapis de frêles pétales rouges, s’ennuieraient-ils de cette gloire si futile ou vivraient-ils de victoires inutiles ?

Le petit monstre de ses oreilles rondes, si amoureusement mordillées par sa douce princesse de nuit, écoutait le vent à travers la fenêtre ouverte sur son monde. Il semblait lui souffler les légendes de lointaines contrées où les héros pourfendaient les méchants de haches et de crachats. Du vent il ne restait que des hurlements. Il ferma les yeux, ses oreilles, ses pensées. Il se mit en boule et n’avait nulle part où se réfugier. Au pied du lit, il semblait que d’autres monstres sortaient de terre pour le torturer. Il était à leur merci, nu et seul.

Puis un silence … et des bras l’emmenèrent là où il aurait aimé rester, dans un lit douillet, auprès de son clair de lune, de sa voie lactée, loin de la froideur du plancher, hors des mondes qu’il s’était imaginé. Elle était là, enfin de retour pour le câliner, lui son doudou qui se croyait délaissé, elle son petit cœur doré. Elle le regardait dans les yeux, il se voyait beau comme un nounours sagement bien coiffé. Depuis son regard, il pouvait se baigner dans tous les imaginaires qu’elle lui avait fabriqués. Sur ses lèvres, il embrassait la douceur et la délicatesse de ses mots veloutés. Dans ses bras, il sentait la chaleur et le réconfort de moments partagés. Elle, qui savait si bien réinventer la vie de nouvelles couleurs aux teintes infinies, elle l’emmenait chaque soir dans ses nuits et dans ses rêves, dans son cocon de soie parfumée de tendresse et d’intimité. Enlacé tout contre elle, il pouvait enfin pleurer et oublier ses malheureuses pensées.

Chaque nuit elle passait ses doigts dans son pelage laissant une trace de poussière de fée pour chaque sanglot apeuré. Elle s’endormait ensuite après un dernier baiser. Il la regardait avec le regard des premiers jours, elle ronronnait d’une douce mélodie. Il veilla encore une fois amoureusement sur son délicat sommeil comme si c’était leur dernière nuit, jusqu’au prochain réveil où il comblera son égoïsme et sa solitude de ses pensées coupables et maudites.
Hamingja

Texte 3
Carpe Diem

Il fait froid, la pluie tombe partout, et je me noie dans cette immense flaque, grisâtre, en cette nuit sans lune.
Pourquoi m’a t elle abandonné ?
Combien de câlins, n’avons nous partagés, avant que, du haut de ses quinze ans, elle ne m’ait lâchement jeté dans la corbeille à papier. Pourtant elle m’avait tout confié, ses bobos, ses tristesses, ses joies d’enfant, ses peines et ses faiblesses. Puis ses amours éperdues, qu’elle me murmurait, son premier baiser, ses ruptures et ses larmes amères, qui mouillaient ma fourrure d’un trop plein de sa haine.
Combien de fois ne m’a t elle pas serré dans ses petits bras, m’étouffant de ses bisous d’enfant, me regardant, souriante et rieuse, avec ses yeux charmants ?
Je l’avais rencontré, un matin de Noël, sous le grand sapin. En me déballant, elle criait de joie et frappait des mains. Un ours en peluche blanche, pour la petite fille russe des banlieues de Paris. Elle m’avait baptisé Michka, je ne sais pas pourquoi, instant intime entre un ours en peluche et une petite fille.

Qu’il est loin ce temps là.

Ses parents souriaient, heureux de la voir radieuse, qui me prenait dans ses bras, murmurant ses secrets à mes oreilles attentives.
Des années partagées, des bonheurs et des peines, chaque soir dans son lit, elle me contait sa journée passée.
Puis elle me serrait sur son cœur, avec tant de douceur, que je m’éternisais, jusqu’à ce que ses peurs, partent vers demain, et que son cœur se calme, et la porte vers son sommeil.
Je la veillais sagement, en regardant la lune, toujours souriant, sans jamais d’amertumes.
Dans ses valises elle m’emportait, me dorlotait, et m’aimait, comme son seul ami, son confident, son frère ou son amant.

Puis un jour elle m’oublia, seul, sur une étagère de sa chambre, et sa mère me rangea, dans un placard tout dévoré de noir.

Adieu sourire, lune complice, adieu secrets partagés, adieu sourires et baisers, vulgaire jouet je devenais.

Jusqu’à ce matin, où, excédée, d’humeur maussade, dégoûtée elle me sortit de mon cercueil trop noir, enlevant les toiles d’araignées, qui me recouvraient tant, et saupoudraient de noir mon pelage trop blanc.

Elle me jeta, dans la corbeille de ses songes, tuant ses années d’enfant, se maquillant tout en criant.

Sa mère me ressortit, incrédule, se fâchant d’avantage, avant de me jeter à son tour, dans le grand bac à ordures.

Et maintenant je suis là, seul et trempé de froid, dans cette benne argentée, au milieu des gravas, des sacs percés et des déchets puants, attendant les éboueurs, dans le petit matin.

Soudain j’entends quelques pas. Une main me saisit, une main de tout petit.
Elle me regarde attendrie, bohémienne des faubourgs, visiteuse de poubelles, à la recherche de maigres pitances.
Elle me sourit m’embrasse et me serre dans ses petits bras, tout contre son cœur, sous la pluie de cette nuit, dans les banlieues de Paris, à l’instant où mon amie la lune, sort de ses nuages et éclaire la ville de ses poussières de bonheur, qui me lient à ma nouvelle amie.
Merci !
Gaelle

Texte 4
Naissance…

C’était si agréable, les bras d’un enfant… Le petit singe en peluche adorait ça… Pourtant, il venait tout juste d’être acheté, de quitter la vitrine lumineuse et gaie du marchand de jouets… Il venait d’effectuer sa première sortie depuis l’usine… Serré dans les bras d’un petit garçon…
Pour la première fois de toute son existence de jouet, le singe vit “le dehors”… Cet espace infini, où des centaines de gens se mouvaient, silencieux, effrayants, parfois… Mais dans son apprentissage, il était guidé par la main du petit garçon, réconforté par sa chaleur… Il n’avait pas peur… Il n’avait pas peur, comme lorsqu’à l’usine, on lui avait cousu délicatement ses bras et ses jambes démesurés sur son torse. Il n’avait pas peur, comme lorsqu’ils lui avaient cousu ses yeux, et qu’il avait vu pour la première fois un visage humain, disgracieux, comparé à sa bouille joyeuse de petit singe… Il n’avait pas peur, comme lorsqu’il avait été jeté, au milieu de centaines des siens, dans une immense caisse, qui avait été embarquée dans un appareil bruyant, qui sentait si mauvais… Il n’avait plus peur…
Il s’était endormi… Toujours réchauffé par la douce chaleur de ce petit maître, si affectueux… Une voix de femme : « Pose ton singe, mon chéri, il est tard.»
Sans protestations, l’enfant déposa la peluche dans un coffre noir, et lui fit un candide signe de la main : « Au revoir, singe, je te reverrais demain.» Le singe, apeuré, fit ses yeux les plus doux, lança le plus expressif des regards… Mais rien n’y fit.
L’enfant ferma le couvercle. Le singe ne voyait rien…
Un étrange sentiment se réveilla en lui. Celui d’être dans un lieu qu’il n’avait jamais vu, mais qu’il semblait pourtant connaître… La jungle.
Mouvement furtif derrière lui. Il se retourna, près à fuir… Une autre peluche, dont les yeux scintillaient dans le noir, se trouvait dans le coffre à jouets. Une peluche qui feula… Il reconnut immédiatement, bien qu’il ne l’eu jamais entendu, ce bruit porteur d’une profonde menace… Celle du jaguar. La chasse était ouverte…
Les pattes douces et feutrées du félin de faisaient pas de bruit sur le fond du coffre… D’autres jouets, ombres parmi les ombres, dormaient au fond… Un clown… Un ours, qui entrebâilla son énorme gueule, comme pour avaler le petit singe, avant de se rendormir… Une petite fille, qui le regarda passer sans esquisser un geste pour l’aider… Le petit singe courait, au fond du coffre qui paraissait à présent démesuré. Les bruits de pas se rapprochaient, se faisaient plus rapides… Le pas s’était transformé en course… Fuis, petit singe, fuis, fuis la peur… Fuis TA peur, si tu veux revoir le garçon…

Une lumière aveuglante… Il ne pouvait plus… Il se retourna, et affronta le jaguar qui s’approchait du regard… Je n’ai pas peur…
Il se sentit happé, et soulevé dans l’air froid de la nuit. Une larme roula sur son corps. L’enfant pleurait.

Dans le coffre, une peluche de jaguar ferma les yeux. Le singe avait appris à ne pas avoir peur… Pour consoler l’enfant, quand lui aurait peur…
Liosalfar

Texte 5
Parole de « Nin-Nin » !

La nuit, vous ne le savez pas, mais nous les Jouets, on fait la Bamboula !
On s’anime, on se dégourdit, on se détend d’une journée bien remplie !
On est une sacrée communauté ! Certains ont eu leur jour de gloire et coulent une retraite bien méritée, comme « Lulu » le livre tissu ou « Fleurette » la girafe Pouet-Pouet.
Quelques-uns sont exténués et usés, d’autres n’ont pas eu la chance d’être beaucoup joués…
Moi, je suis veinard, je suis « Nin-nin » l’ourson brun, le doudou chouchou d’Albert… C’est moi qui sais quand le petit s’est envolé au pays des rêves et là, je me dresse sur le traversin, remue du popotin et donne le signal avec entrain !
C’est à notre tour de nous amuser, de danser, de jouer !!!
Mais… nous avons aussi du boulot la nuit, il y a déjà l’appel à faire et c’est toujours un peu angoissant car on note les manquants. Dernièrement, c’est « Pin-Pon » le camion de pompier absent depuis quelques temps. « Roland » le cerf-volant dit l’avoir aperçu dans le jardin, perdu dans un talus. Mais on ne peut rien y faire, s’il y a bien quelque chose d’interdit et d’impossible, c’est bien de quitter l’endroit où l’on se réveille...
Il y a aussi « l’atelier bobo » que tiennent les Mécanos. Albert n’est pas toujours tendre avec nous ! Et entre sa maman qui nous marche dessus (« Bobylo » le yo-yo s’en souvient le pauvre !) ou la sœur d’Albert qui nous kidnappe pour une mauvaise blague (« Coin-Coin » a failli se retrouver noyé dans la cuvette des toilettes !), c’est la Jungle ici parfois !!! Eraflures, brisures et blessures, on se soigne les uns et les autres comme on peut ! Des fois, on n’y arrive pas, comme quand Albert m’a couvert de bisous poisseux après s’être fait un festin de bonbons… Direct à la Lessiveuse infernale de Maman !
Il y a aussi des affinités qui se créent comme les puzzles qui aiment bien se mélanger entre eux, les figurines qui font des courses sur les petites autos, les idylles des playmobils…
Moi, c’est plus compliqué car ma dulcinée se trouve dans la pièce d’à coté… C’est la poupée chiffon de la soeurette… En plus, c’est qu’elle est accrochée au mur, comme un vulgaire tableau, et ne peut donc pas en descendre. Elle est si malheureuse car la soeurette ne joue pas du tout avec elle. Elle se sent si inutile. Je n’ai pu la voir que peu de fois, quand Albert m’oublie dans la chambre de sa sœur ou quand il la rejoint en pleine nuit après un cauchemar.
Et puis aussi, on a des problèmes… avec les nouveaux jouets que l’on n’aime pas du tout. Trois gros robots télécommandés qui se transforment en plein de machins bizarroïdes et qui veulent faire leur loi… Ils sont aidés par toute une flopée de DVD et de cartouches de jeux vidéo qui ont rejoint leur armée… Toute cette équipe est si idiote, on dirait qu’ils n’ont pas d’âme…Et en plus, Albert joue de plus en plus avec eux et nous délaisse…
Mais on va pas se laisser faire ! Je suis sûr qu’Albert va revenir vers nous ! Non mais, c’est NOUS qu’on l’aime le plus d’abord !
Parole de « Nin-Nin » !
Lunamoon

Texte 6
Annabelle pleure

Dans le magasin de Monsieur Arnaud, des tas de jouets sont heureux, demain ils seront achetés, ils sont neufs et beaux, ils sont jeunes et technologiques, les enfants en raffolent car ils sont à la pointe de la mode… Mais sur une étagère au fond du magasin, une étagère presque vide et poussiéreuse, une étagère qui n’intéresse personne, là se trouve Annabelle, la petite poupée de chiffon ; elle, elle n’est pas joyeuse, elle sait que personne ne l’achètera demain, cela fait des années qu’elle attend et qu’elle espère dans son coin, et qu’elle pense : «Peut être un jour moi aussi je pourrai jouer avec un enfant, un de ses adorables enfants qui m’aimera et me câlinera», mais chaque jour des tas d’enfants passent devant son étagère et ne la voient pas, et elle voudrait leur crier : «achète moi achète moi, je suis tellement triste, console moi et moi je serai ton amie pour la vie, je te protégerai, je te consolerai !»
Mais elle ne crie pas, ne peut pas, elle se contente de rester là sur cette vieille étagère à laquelle on ne porte plus le moindre intérêt et année après année la poussière se dépose sur elle et elle devient vieille, fade et dépassée.
Un jour que monsieur Arnaud décida de faire de l’espace dans son magasin il se débarrassa de la petite étagère et de la pauvre Annabelle toujours perchée dessus. Elle aurait aimé pouvoir le supplier de la garder : «Je vous en supplie laissez moi rester ici avec vous», mais elle ne pouvait pas parler.
Seule dans son caniveau près de la poubelle, Annabelle pense : «Pourquoi personne n’a jamais voulu de moi ? Pourtant toutes mes sœurs ont été achetées !!!! Elles ont quelqu’un qui les aime et qu’elles aiment !! Suis-je donc si laide que personne jamais ne m’a adressé le moindre regard ? Pourquoi ici fait-il si froid ?» Annabelle se laissa porter par le froid glacial de la rue.
Une petite fille sale et apparemment malheureuse passe par là. Elle n’a jamais eu de poupée !! Elle n’en a pas les moyens !! En cherchant dans la poubelle de quoi manger elle aperçoit Annabelle dans son caniveau et elle pense : «Mais qui a pu l’abandonner là ? Elle est tellement belle, mais elle doit être tellement triste là toute seule !»
Elle prit dans ses bras Annabelle la poupée de chiffon et dit :
- Ne t’inquiète pas, maintenant tu n’es plus seule, je suis là.
Elle mit la poupée sous son vieux pull sale et usé mais pour Annabelle c’était l’endroit le plus chaud et le plus doux au monde, près du cœur d’une petite fille qui l’aime. La petite fille ajouta :
- Maintenant plus personne ne te fera de mal, je te protègerai et te câlinerai…
Et Annabelle pensa : « Enfin quelqu’un qui veut m’aimer !! Comme c’est doux d’être aimé !! Et ne t’inquiètes pas petite fille si gentille, à partir de maintenant je serai ton amie pour la vie, je te protégerai, je te consolerai et je ferai fuir tous les maux qui terniront ta gaieté. Et par-dessus tout je t’aimerai à tout jamais, toi petite fille qui a vu en moi plus qu’une vieille poupée toute fatiguée !»
Tanita

Texte 7
Nul ne sait, nul ne saura jamais...

Je regarde l'heure s'écouler du haut de mon armoire... Le temps passe et je reste là, immobile et triste, tel un pantin auquel on aurait ôté les fils...
Les souvenirs du temps passé me reviennent, comme souvent, en mémoire et lorsque je m'y abandonne pleinement, je peux revivre les heures bénies de ma jeunesse...

J'étais là, sur une étagère faite du même bois que moi, seul et abandonné, lorsque arriva ce jeune garçon aux joues roses et au sourire d'ange. Je le voyais courir à travers les rayons, s'émerveiller à la vue de ces jouets exposés et je me disais qu'il serait bien heureux, celui qui quitterait ce magasin dans ses bras...
Il s'approchait de mon étagère, ses yeux montraient qu'il était au summum de son bonheur enfantin et là, je compris que pour l'un d'entre nous, les choses allaient changer. Il repartit en courant auprès des personnes qui l'avaient mené jusqu'ici et dont l'âge ne permettait plus un tel degré d'admiration, et ils revinrent ensemble, accompagnés du maître du magasin. Jamais je n'aurais pensé, ni même osé imaginer, être celui qui repartirait dans les bras de ce petit garçon...
Commença alors une existence pleine de joies et de bonheur ; jamais nous ne nous quittions, je l'amusais et le faisais rire à gorge déployée en usant de mes charmes... Je ne m'en rendais pas compte, mais le temps passait, je vieillissais à grand pas et lui, il grandissait... C'est par un beau matin ensoleillé que je fus destitué du titre de "jouet préféré" pour retomber à "simple jouet" : mon jeune maître n'était plus si jeune...

Aucune autre marionnette ne pourra se vanter d'avoir vécu des jours aussi heureux que moi j'ai vécus. Chaque jour je remercie mon maître de m'avoir choisi moi, plutôt qu'un autre. Mais il ne le comprend pas. Il ne le comprendra jamais car nous n'avons pas le même langage.
Ce que l'on ressent, nous autres jouets, nul ne le sait, nul ne le saura jamais.
Chevifolle

Texte 8
Une vie de peluche

Il y a sept années de cela, je n’étais qu’une vulgaire peluche, sans amis, sans rien.

Mon histoire commença dans un endroit sombre que les humains appellent un entrepôt. Cet endroit était si froid que ma crinière immaculée se dressait sur ma tête. Je n’y voyais rien dans cette pièce, que du noir. De temps à autre, j’entendais rentrer quelques humains qui venaient chercher de lourdes boîtes faites de carton solide. Et ce fût la même chose pendant plusieurs mois, un autre paquet venait et un autre partait, et ainsi de suite.

Un jour on décida enfin de me sortir de cette étrange chambre, telle une prison.
Je me dis que tout cela était enfin fini, que j’aurais la liberté absolue mais malheureusement je n’eus que quelques secondes de gloire. Car l’homme qui me tenait par la tête était déterminé à faire son travail, qui était en fait de me déposer dans un immense panier.

Je me retrouvais donc avec plusieurs de mes semblables, c’est à dire des peluches.
Il y en avait de toutes sortes; oursons, lions, lapins, chats, chiens et j’en passe.

Et les jours passèrent.
Oh ! Comme je m’ennuyais dans cet enfer qu’était pour moi cet ignoble panier !

Un jour, une petite fille me vit, me prit dans ses bras.
Tout en me serrant contre elle la fillette se retourna vers un homme qui était tout près d’elle.

-Papa ! Papa ! Je le veux le cheval il est beau hein papa ?

Le papa me regarda.

-Hum, ma belle, pour commencer je ne sais pas le prix de cette peluche.

Il retourna l’étiquette qui me démangeait sur mon oreille gauche et aussitôt ses yeux changèrent d’expression.

-50, 00$ ! …je ne sais pas Alicia…c’est un peu cher pour cette peluche ma fille.

Les yeux verts de la fillette se remplirent d'eau et quelques larmes coulèrent sur son visage.

-Mais papa ! Je le veux ! Je l’aime ! Il est beau!!..., lui dit-elle tout en versant des larmes.

Il regarda sa fille pleurer, lui caressa ses cheveux bruns et soudain eut une idée.

-Je sais Alicia ! Tu pourras avoir cette peluche, mais par contre ce sera ton seul cadeau pour la veille de Noël. Tu es d’accord ma chouette ?

Et la fillette répondit sur un ton triste mais quand même joyeux :

-Oui, papa…

Pendant sept ans, je dormis à ces côtés, moi son confident, son cheval de peluche à la fourrure noir ébène. Elle se collait contre moi et me serrais très fort pour ne pas faire de mauvais rêves. Alicia m’avait également donné comme nom Prince.

Aujourd’hui elle a 14 ans et me délaisse peu à peu, car quelqu’un a pris la place qui m’était réservé dans son lit. Elle l’aime m’a-t-elle confié, mais jamais cet homme ne me remplacera qu’elle m’a dit.
Car nous deux c’est pour la vie !
Alyss

Texte 9
Un jouet...

Un jouet. Je ne suis qu’un simple jouet. Une poupée comme les autres. Sans aucune importance. Sans aucune vie. Sans âme. Enfin c’est ce que pensent les humains. Mais les humains sont stupides. Ils achètent, ils jouent et ils envoient à la poubelle. Sauf que moi j’ai été à la cave. Dans un coffre. Noir, comme mon âme. Tout ce que j’ai vécu fut heureux, jusqu’au jour où ma propriétaire se lassa de moi et que sa mère me jeta à la cave, car elle ne m’aimait pas. Maintenant je suis seule. Dans le noir et dans mon cœur. Personne ne me viendra jamais en aide. Jamais. De toute façon mon seul rêve est de m’envoler là-haut. Très loin avec les oiseaux. A travers les nuages et aller toucher la lune quand elle me sourit, même si ça fait longtemps qu’elle ne m’a plus souri. Mais c’est impossible. Je suis un jouet. Et un jouet, ça ne marche pas, et ça vole encore moins. Mais je vais vous confier quelque chose, j’ai vu l’avenir… C’était magnifique ! Léa, ma propriétaire, reviendrait me prendre pour me donner à sa fille. Et sa fille me garderait toute la vie. Enfin c’était un rêve. Et j’espère que ça arrivera. Mais rien n’est sûr dans la vie d’un jouet. Même la vie elle-même. On se croit fort, grand et respecté, jusqu’au jour où l’on tombe dans un coffre humide, crasseux et sombre. Evidement à ce moment-là, tout tombe à la renverse. Et on oublie alors tout sauf une chose. Que nous sommes un jouet. Un simple jouet. Jouet. Jouet. Jouet… jouet…
Lua elea

Texte 10
Revendication

Et voilà, une fois de plus je suis là, oublié dans un coin, on m’a jeté sans ménagement, je sais bien que je ne suis pas tout jeune, mais quand même, un minimum de respect c’est pas trop demander. Je sais qu’ils préfèrent ces bidules tout brillants et clinquants, mais c’est quand même moi qui les ai accompagnés dans leurs premiers moments de vie.

Mais que voulez vous, ils grandissent et nous oublient dans un coin ou au fond d’un coffre, quand ils ne vont pas jusqu'à nous jeter par la fenêtre, voire même à la poubelle, oh sacrilège des sacrilèges, nous qui les avons consolés, qui avons écouté toutes leurs peines, oser nous jeter comme de vulgaires ordures, alors que nous devrions être idolâtrés, chéris, admirés et bien plus encore !

Mais voilà, ils n’ont d’yeux que pour ces bidules électriques, maintenant nous, nous sommes trop archaïques, mais pourtant nous avons tant de qualités, nous forgeons l’imagination, nous sommes tendres et doux, enfin doux quand nous sommes de première jeunesse, parce qu’avec le temps on devient tout râpeux.

Mais nous avons d’autres atouts, nous faisons craquer le cœur des mamans qui nous trouvent tout mimis et nous offrent à leurs rejetons. Qui nous sommes, je ne vous l’ai pas dit, mais nous sommes des ours en peluche, eh oui le cher et tendre petit ourson que vous avez serré contre vous dans votre enfance et voyez comme on nous maltraite, c’est injuste, nous qui avons tant fait pour le bonheur des enfants, nous allons faire la grève jusqu'à ce qu’on reconnaisse nos qualités et qu’on cesse de nous jeter comme de vieilles chaussettes, nous avons une âme et une conscience, et surtout n’oubliez pas que vous nous avez confié toutes vos peines et vos secrets d’enfant, nous pourrions les révéler à tous.
Alors prenez plus soin de nous, nous voulons juste être câlinés et être exposés à la lumière, ce n’est pas grand-chose.
Aqualine d'Aquarius

Texte 11
La belle Meuh !

Je suis née un 25 décembre ! Tout comme certains de mes compagnons ici même !
Avant?! Je ne me souviens que de peu de choses... tout ce que je sais, c’est que lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai vu toutes les couleurs de l’arc-en-ciel !

Mais commençons par le début :
Ce matin-là, je sentis une douce chaleur, qui, dans un souffle, parcourut tout mon corps.
D’abord mes pattes, puis le museau, mes oreilles...et enfin j’ouvris les yeux !
Une lumière douce et colorée clignotait au-dessus de ma tête, sur de drôles de tiges vertes;
On aurait dit milles étoiles suspendues à un arbre !!!

Très vite, je découvris une autre sensation ! Oui ! Mes naseaux remuèrent, et une forte odeur chocolatée vint chatouiller mes narines !
Mmmh ! J’en eu un frisson de bien-être !
C’est alors que tout se passa très vite !
D’abord des cris d’enfant :
«Meuh ! La belle Meuh !», puis j’ai décollé du sol, pressée entre de petits doigts tout doux, eux aussi parfumés au chocolat !

Les petites mains m’ont serrée très fort, et appuyée contre quelque chose de chaud, j’entendis résonner un petit bruit sourd, comme un tam-tam joyeux un peu lointain !
Entre mes deux oreilles, la petite bouche de l’enfant vint déposer plein de gros bisous un peu baveux et c’est alors que j’entendis ce même Tam-tam, mais cette fois-ci, il venait de moi !

...c’est ainsi que, sous un bel arbre de Noël, je découvris la Vie, et les câlins de mon plus fidèle compagnon, Benjamin.

Aujourd’hui encore, malgré quelques jeux vidéos et de drôles de soldats qui traînent sur le tapis de jeux, Benjamin a toujours une caresse et un petit bonjour pour moi...et puis je ne suis pas seule !
Il y a une multitude de peluches, qui, comme moi, ont eu la chance de naître ici !

Aujourd’hui, j’ai 9 ans ! Et je vous salue bien !
Meuh !
La Louve

TOPIC FERME EN ATTENTE DES VOTES DES AUTEURS
Les envoyer à Tsukki en notant les textes de 1 à 10 (sans noter le votre donc)

Seront mis en rouge ceux qui ont voté :

Lunamoon
Lua eléa
Aqualine d'Aquarius
Liosalfar
La louve
Gaëlle
Selene
Chevifolle
Tanita
hamingja
Selena

VOTE OUVERT AUX NON AUTEURS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sachant que la plupart des membres très actifs ont participé, j'espère que les membres non auteurs vont avoir la gentillesse de voter !!

Même si à priori, ils seront peu nombreux étant donné que nous sommes 11 à avoir participé

pas de doute , il faudra y revenir, une seule lecture, même attentive , ne suffit pas ! Plein de sentiment et de nostalgie ,parfois de mélancolie, ou encore un peu de révolte devant le temps qui passe ...........
Chers auteurs, je reviens dans un jour ou deux , ne vous impatientez pas ,c'est pour mieux vous lire

eh ben vraiment c'est du bon boulot
les textes sont super!!!
je ne vais pas mettre de commentaire pour tous les texte j'ai pas trop le temps en ce moment...mais voici mon classement! j'ai du m'y prendre à plusieurs fois avant d'avoir mon classement définitif lol...

texte 1 "Titi, l'ouson en peluche": 11 points
texte2 "Petit monstre": 10 points
texte 3 "Carpe diem": 9 points
texte 5 "Parole de<<Nin-Nin>>: 8 points
texte 6 "Annabelle pleure": 7 points
texte 4 "Naissance": 6 points
texte 11 "La belle Meuh": 5 points
texte 7 "Nul ne sait, nul ne saura jamais": 4 points
texte 8 "Une vie de peluche": 3 points
texte 10 "Revendication": 2 points
texte 9 "Un jouet": 1 point

J'ai du beaucoup relire, les textes sont tous differents et TOUS très beaux .
Chacun a son petit quelque chose qui m'a fait craquer, certains plus que d'autres, sans rien enlever à la valeur de chacun puisque ce ne sont que mes gouts à moi.
Je voudrais tous vous féliciter pour ces histoires que j'ai pris plaisir à lire

Voila mon classement :

Texte 5 "Parole de<<Nin-Nin>>": 11 points ---> J'ai beaucoup aimé... ça m'a fait penser un peu à HISTOIRE DE JOUETS, mais plus beau, c'est mon coup de

Texte 1"Titi, l'ouson en peluche": 10 points ---> L'idée d'un rêve de jouet j'ai trouvé que c'etait mignon, la façon dont c'est raconté c'est tout doux, jeune... Bien beau texte
texte 6 "Annabelle pleure": 9 points ---> Je trouve la fin très belle...touchante, j'imaginais la petite fille et je trouvais ça très mignon

Texte 2 "Petit monstre": 8 points ---> Les questions d'une peluche loll ça m'a amusée... c'est plein de tendresse, ça donne envie d'un calin...

Texte 3 "Carpe diem": 7 points ---> La fin encore une fois que j'aime beaucoup, j'aime les fins heureuses , c'est ''réel'' comme histoire, un coté que j'aime bien à ce texte

Texte 9 "Un jouet": 6 points ---> Même s'il est court et que le fin n'est pas nescessairement heureuse, j'aime bien le fait que le jouet est malheureux mais qu'il conserve un petit espoir, je l'imaginais bien cette histoire...

Texte 11 "La belle Meuh": 5 points ---> '' Benjamin a toujours une caresse et un petit bonjour pour moi...et puis je ne suis pas seule ! '' J'ai aimé cette partie... au lieu d'être un fin un peu triste, une fin de jouet, c'est encore joyeux, les mains aux chocolats j'ai aussi trouvé ça très... enfantin, je ne sais pas, ça collait au texte =)

Texte 7 "Nul ne sait, nul ne saura jamais": 4 points ---> J'aime bien le passage : ''Aucune autre marionnette ne pourra se vanter d'avoir vécu des jours aussi heureux que moi j'ai vécus'' encore une fois le jouet malheur qui conserve tout de même des souvenirs heureux...

Texte 4 "Naissance": 3 points ---> ''Lorsqu'il vit le dehors...'' lol Le début d'une vie... c'est bon comme texte
texte 8 "Une vie de peluche": 2 points ---> La fin que j'aime bien encore !

Texte 10 "Revendication": 1 points ---> Les ours en peluches un bien beau classique qui demande à ce que leurs droits soient respectés... comique j'aime bien ce passage : ''...nous faisons craquer le cœur des mamans qui nous trouvent tout mimis et nous offrent à leurs rejetons.''

C'est tout, j'ai essayé de faire un commentaire pour chacun... continuer à écrire

Je l'ai déjà dit, mais ces textes sont très beaux et tous remplis de poésie. Le sujet proposé inspirait d'ailleurs la poésie comme tout ce qui touche au monde de l'enfance et de l'innocence... Voici donc les pensées qui me sont venues à leur lectures et re-lectures...

- Titi, l’ourson en peluche : j'ai gardé mon vieil ours en peluche qui doit avoir le même âge que moi, et ce serait merveilleux s'il pouvait vivre il en aurait des choses à raconter. Ce texte est mignon et fait partie de ceux que je préfère (de toute façon dès qu'il est question d'ours, je suis là!!!)
- Petit monstre : mon préféré, même si je n'ai pas le droit de voter, je tiens quand même à le souligner. Il est tout en délicatesse, rempli de douceur et de poésie.
- Carpe diem : un destin qui semblait perdu mais qui renait grâce à des mains inconnues mais pleines d'amour...
- Naissance : merveilleux conte sur le dur apprentissage de jouet
- Parole de « Nin-Nin » ! : une écriture vive pour raconter la vie secrète des jouets, très prenant!
- Annabelle pleure : de grandes similitudes avec Carpe diem avec une fin qui s'annonce heureuse...
- Nul ne sait, nul ne saura jamais... : grande nostalgie à la lecture de ce texte et tristesse ressentie pour ce jouet délaissé.... Titre très bien choisi!
- Une vie de peluche : heureuse fin que celle de ce jouet qui reste avec l'enfant qui devient peu à peu adolescente...
- Un jouet... : un texte infiniment triste et qui explique très bien cet abandon...
- Revendication : ce texte résume assez bien le sentiment présenté dans la plupart des textes du concours : le fait de délaisser des jouets qui aux premiers jours de l'enfance ont participé à la vie de chacun mais qui ont été par la suite sacrifiés au nom d'une vie qui s'éloigne de plus en plus du monde de l'enfance...
- La belle Meuh ! : les premiers pas dans la vie d'un jouet, c'est bien ressenti!

Sympa tes commentaires tsuki , même si tu es de nouveau le "membre neutre", tu as du mal à t'y tenir !!!
Bon ,après bcp d'hésitation, et bcp de sentimentalité dans tous ces textes... voici mon vote tous ces smyleys pour chacun des écrivains nouvellistes!
dans l'ordre de préférence : n°3 11pts, n°10, 10 pts, n°11 9 pts, n°2 8pts, n°4 7 pts, n°6 6pts, n°5 5pts (ce n'est pas fait exprès!),n°1 4pts, n°8 3pts, n°9 2pts, n°7 1pt.
En fait ce qui m'a d'abord frappé ,c'est donc l'affection pour ces jouets, puis la communauté d'imaginaire entre la plupart. Je les ai le plus souvent trouvé bien écrits, mais je m'arrête là pour ne pas influencer les copains et parce que parfois le prof aurait tendance à trop ressortir , surtout sur un sujet commun!
Bravo à tous

Philvinte a écrit:

Sympa tes commentaires tsuki , même si tu es de nouveau le "membre neutre", tu as du mal à t'y tenir !!!

Ben merci, mais c'est vraiment rien en comparaison de ce qui a été écrit. Même si je ne peux pas voter (et tant mieux d'ailleurs car j'en serais bien incapable ), je tenais tout de même à dire ce que j'ai ressenti face à tant d'imagination

moi aussi je tenais à féliciter tous les auteurs pour leurs superbes textes!
bien entendu je ne vote pas, vu que je connais les auteurs de la plupart d'entre eux... et puis j'avoue que ça m'arrange, parce que ça aurait été trop difficile de départager! bonne chance pour ceux qui doivent voter!

Lunamoon j'ai une idée je crois que tu devrais limiter les participants a 7 la prochaine fois premier arrivé premier servit;) ...parce que la il n'y a pas beaucoup de personnes qui votent...

effectivement mais c'était à prévoir étant donné que nous sommes 11 participants et que le nombre de textes rend difficile le vote.

Heureusement qu'il ya le plaisir de lire tous ces magnifiques textes !!!

Je rappelle que les auteurs ont déjà voté (ce qui fait 11 votes en + de ceux là) et effectivement le prochain concours sera limité à 7 participants

bon tant mieux parce que 11 ça en fait beaucoup trop

D'accord... c'est vrai les auteurs ça fait deja 11 personnes

Je suis en plein comptes, les résultats dans quelques minutes

aller on est impatiante de savoir le résultat

Voici déjà les auteurs des textes :

Bravo à vous tous

Texte 1 Titi, l’ourson en peluche de Selena
Texte 2 Petit monstre d' Hamingja
Texte 3 Carpe Diem de Gaelle
Texte 4 Naissance… de Liosalfar
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! de Lunamoon
Texte 6 Annabelle pleure de Tanita
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais... de Chevifolle
Texte 8 Une vie de peluche d' Alyss
Texte 9 Un jouet... de Lua elea
Texte 10 Revendication d' Aqualine d'Aquarius
Texte 11 La belle Meuh ! de La Louve

la belle meuh de la louve, désolé mais sa me fait rire, le loup qui mange la vache sans doute, je crois que je suis un peu fatiguer.

Et voici le CLASSEMENT!!!!!!!!!!!!!!!!!

Carpe Diem de Gaelle 111

Petit monstre de Hamingja 92
Annabelle pleure de Tanita 87
Naissance… de Liosalfar 81
Titi, l’ourson en peluche de Selena 78
Parole de « Nin-Nin » ! de Lunamoon 75
La belle Meuh ! de La Louve 73
Nul ne sait, nul ne saura jamais... de Chevifolle 62
Revendication de Aqualine 59
Une vie de peluche de Alyss 47
Un jouet... de Lua elea 47

Détail des votes des Auteurs

Chevifolle
Texte 10 Revendication 10 points
Texte 2 Petit monstre 9 points
Texte 9 Un jouet... 8 points
Texte 3 Carpe Diem 7 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 6 points
Texte 11 La belle Meuh ! 5 points
Texte 8 Une vie de peluche 4 points
Texte 4 Naissance… 3 points
Texte 6 Annabelle pleure 2 points
Texte 1 Titi, l’ourson en peluche 1 point

Aqualine d’Aquarius
Texte 2 Petit monstre 10 points
Texte 6 Annabelle pleure 9 points
Texte 3 Carpe Diem 8 points
Texte 4 Naissance 7 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais... 6 points
Texte 8 Une vie de peluche 5 points
Texte 11 La belle meuh ! 4 points
Texte 9 Un jouet 3 points
Texte 1 Titi, l'ourson en peluche 2 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 1 point

Lunamoon
Texte 3 Carpe Diem 10 points
Texte 10 Revendication 9 points
Texte 11 La belle Meuh ! 8 points
Texte 6 Annabelle pleure 7 points
Texte 4 Naissance… 6 points
Texte 1 Titi, l’ourson en peluche 5 points
Texte 2 Petit monstre 4 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais... 3 points
Texte 8 Une vie de peluche 2 points
Texte 9 Un jouet... 1 point

Hamingja
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais... 10 points
Texte 6 Annabelle pleure 9 points
Texte 1 Titi, l’ourson en peluche 8 points
Texte 4 Naissance… 7 points
Texte 3 Carpe Diem 6 points
Texte 8 Une vie de peluche 5 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 4 points
Texte 10 Revendication 3 points
Texte 11 La belle Meuh ! 2 points
Texte 9 Un jouet... 1 point

Selena
Texte 3 Carpe Diem 10 points : une rêverie douce qui nous emporte dans des sentiments que l’on connaît bien.
Texte 6 Annabelle pleure 9 points : dans le même ordre que le précédent… une petite poupée qui illumine la vie d’une pauvre petite fille.
Texte 4 Naissance… 8 points : mignon cette histoire de petit singe qui apprend à ne pas avoir peur.
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 7 points : une drôle de petite histoire de Nin-Nin
Texte 11 La belle Meuh ! 6 points : Les premiers signes de vie un soir de noël d’une petite vache.
Texte 8 Une vie de peluche 5 points : simplement une vie de peluche
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais... 4 points : un point de vu intéressant
Texte 9 Un jouet... 3 points : un simple jouet qui rêve…
Texte 2 Petit monstre 2 points : un petit monstre qui rêve…
Texte 10 Revendication 1 point : une revendication de jouet

Tanita
Texte 4 Naissance 10 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais 9 points
Texte 10 Revendication 8 points
Texte 8 Une vie de peluche 7 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 6 points
Texte 3 Carpe Diem 5 points
Texte 2 Petit monstre 4 points
Texte 1 Titi l'ours en peluche 3 points
Texte 11 La belle Meuh ! 2 points
Texte 9 Un jouet… 1 point

Gaëlle
Texte 2 Petit monstre 10 points
Texte 4 Naissance… 9 points
Texte 1 Titi l'ours en peluche 8 points
Texte 6 Annabelle pleure 7 points
Texte 11 La belle Meuh ! 6 points
Texte 9 Un jouet… 5 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 4 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais 3 points
Texte 8 Une vie de peluche 2 points
Texte 10 Revendication 1 point

Alyss
Texte 3 Carpe Diem 10 points
Texte 6 Annabelle pleure 9 points
Texte 1 Titi l'ourson en peluche 8 points
Texte 4 Naissance... 7 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 6 points
Texte 2 Petit monstre 5 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais 4 points
Texte 10 Revendication 3 points
Texte 9 Un jouet... 2 points
Texte 11 La belle Meuh ! 1 point

Lua Elea
Texte 2 Petit monstre 10 points
Texte 3 Carpe Diem 9 points
Texte 1 Titi l'ourson en peluche 8 points
Texte 11 La belle Meuh ! 7 points
Texte 10 Revendication 6 points
Texte 6 Annabelle pleure 5 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais 4 points
Texte 8 Une vie de peluche 3 points
Texte 4 Naissance... 2 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 1 point

Liosalfar
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 10 points
Texte 3 Carpe Diem 9 points
Texte 6 Annabelle pleure 8 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais 7 points
Texte11 La belle Meuh ! 6 points
Texte 1 Une vie de peluche 5 points
Texte 9 Un jouet... 4 points
Texte 2 Petit monstre 3 points
Texte 1 Titi l'ourson en peluche 2 points
Texte 10 Revendication 1 point

La Louve
Texte 3 Carpe Diem 10 points
Texte 2 Petit monstre 9 points
Texte 1 Titi l'ourson en peluche 8 points
Texte 5 Parole de « Nin-Nin » ! 7 points
Texte 4 Naissance... 6 points
Texte 6 Annabelle pleure 5 points
Texte 10 Revendication 4 points
Texte 7 Nul ne sait, nul ne saura jamais 3 points
Texte 9 Un jouet... 2 points
Texte 8 Une vie de peluche 1 point

BRAVO DONC A GAELLE LA GRANDE GAGNANTE

Tu as gagné une créa graphique de ton choix si tu le désires Mp moi

félicitation Gaelle

bravo Gaelle!! ton texte est super