Coucou !
Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles poétiques, à vrai dire, je n'en écris plus tellement. Je crois que ma soif de poésie s'est un peu asséchée, mais parfois, elle revient et laisse derrière elle un petit bien que je vous laisse lire. J'espère que ceci vous sera agréable. Bonne lecture !
Ô mère.
Ô femme,
Toi qui as tant aimé,
Toi qui as tant donné,
Reprends à présent
Ce que l'on te doit tant.
Ô dame,
A ta beauté infaillible,
Tu as créé en moi l'indicible,
Une passion enflammée,
Une révolte démodée.
Ô mère,
Qui se lève le matin,
Le coeur à la main,
Et l'âme de tes enfants
Qui te berce doucement.
Ô rêve,
Créature sublime,
Qui de l'antique à la mine,
A dressé l'or sur ton chemin,
Et dans mon coeur un destin.
Ô femme,
Toi qui m'as élevé,
Toi qui m'as nourri
Et trop souvent bordé,
Je t'aime et te remercie.
¤
J'ai laissé auprès de vous...
J’ai laissé auprès de vous un baiser mortel,
Qui vous prend, vous aspire et vous rejette,
Que nulle autre âme que la mienne n’ensorcelle
Votre cœur de la même manière que ma voix fluette.
J’ai laissé auprès de vous voguer tous les rêves,
Et les illusions perdues dans vos appartements,
Où nous passions nos nuits d’amour et de trêve
Tandis que nos cœurs s’envolaient vers l’horizon.
J’ai laissé auprès de vous mon cœur vagabond,
Mes baisers, mon jour et ma tendre nuit,
A tel point qu’aujourd’hui je me languis.
J’ai laissé auprès de vous mon esprit insolent
Qui vous laissait l’apprivoiser, l’approcher,
A tel point qu’aujourd’hui je ne sais plus aimer.
¤
Être
Irréelle ironie du sort,
Je Suis
Une lumière, une parole qui dort,
Tu Es
Une pensée, un souhait qui s'envole
Il Est
Une réalité, une mort qui s'annonce au sol.
Mais, penser c'est rêver à tout ce qui bouge,
C'est perdre lorsqu'y en a d'autres qui se trouvent,
C'est aimer alors qu'y en a qui se haïssent,
C'est chanter tout ce qui se passe et qui se tait.
Nous Sommes
Victimes de notre propre sort,
Vous Êtes
Les seuls à savoir, alors,
Ecoutez-moi,
Ecoutez-moi !
Penser c'est rêver à tout ce qui bouge,
C'est perdre lorsqu'y en a d'autres qui se trouvent,
C'est aimer alors qu'y en a qui se haïssent,
C'est chanter tout ce qui se passe et qui se tait.
Salir des beautés qui se trompent
A nos pieds qui se chevauchent dans la tombe
Du vrai, et de tout ce qu'on oublie à dire...
Oublie à dire, oublie à faire, se taire... Mais...
Penser c'est rêver à tout ce qui bouge,
C'est crever lorsqu'en a d'autres qui se trouvent,
C'est aimer alors qu'y en a qui se haïssent,
C'est chanter tout ce qui se passe et qui se tait.
Penser c'est rêver à tout ce qui bouge,
C'est crever lorsqu'y en a d'autres qui se trouvent,
C'est aimer alors qu'y en a qui se haïssent,
C'est chanter tout ce qui se passe et qui se tait.
Ils sont...
Ceux qui ont fait de nous des cons...
¤
Et voici mon petit trésor, un poème, sûrement mon tout premier, que j'avais composé il y a très longtemps, bien plus longtemps que le premier que je vous avai donné (A voir : "La Dame des Lois").
Si mes vers avaient des ailes...
Mes vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'oiseau.
Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'esprit.
Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuits et jours,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l'amour.
¤
Jeune et frêle demoiselle.
Jeune et frêle demoiselle !
Belle et gracieuse abeille !
Toi qui fais naître les fleurs,
Apposant en elle ta couleur,
As-tu déjà pensé à te reposer ?
Toi qui as tant travaillé ?
Tu butines chaque jour,
Sans relâche, sans retour,
Tu vis ta vie pour en créer,
Tu donnes ton sang de rosée,
Ton espoir et ton savoir,
Pour ne point sombrer dans le noir.
Jeune et frêle demoiselle
Toi qui as cultivé le soleil,
En te promenant de pétale en pétale,
Sans jamais finir, tu t'en régales !
Jeune et frêle abeille,
Tu es aussi belle qu'éternelle.
¤
Juste un petit mot.
Subvenir à ses besoins mais jamais sans vivre,
Tenir à des bagatelles, tout ça pour rire.
S’ouvrir à des choses qui redonnent la vie,
Toucher à des plaisirs que l’on a envie.
Jouer avec les mots, simplement jouer,
Faire balancer ces cœurs pour les faire rêver,
Penser leur faire peur, mais toujours les attirer,
Vouloir faire de vous notre tendre félicité.
Ecrire pour vous ces petits mots,
Toucher votre esprit pour vous les donner,
S’envoler vers votre cœur pour l’apprivoiser,
Et vous dire un merci de m’avoir tant aidée.
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Le désoeuvré.
Un jour un petit Prince,
Aux boucles dorées, et au coeur pur,
Est venu me demander : "Ô Azur,
Bleu du ciel, fais-de moi un grand Prince !"
Et je lui répondis : "Au grand jamais,
Non, jamais, tu ne seras un grand,
Mais, tu seras sans doute le plus vaillant,
Et le plus brave de tous les hommes vrais !"
Déçu, il baissa la tête et partit.
Le soleil m'est alors apparu, il me dit :
"Azur, ne serais-tu pas discourtoise
D'avoir laissé cet enfant, seul, et sans foi ?"
Deux jours passèrent paisibles et agréables,
Et le petit homme revint me demander grâce,
"O puissant Azur, n'y a-t-il rien d'aimable
Que je puisse faire pour toi, ô beau palace ?"
Voyant qu'il n'avait pas compris,
Je lui transmis les paroles sages de la Vérité :
"Ô petit homme, n'as-tu donc pas choisi
De venir me demander ce que toi-même pourrais réaliser ?
Sache à présent que jamais la facilité
Ne te sera accordée. Et si toutefois, tu reviens encore
Me demander de moi ce que je ne puis te donner,
Apprends que les tourments te seront en accord."
Mais comme le petit homme insistait,
De ma colère, je ne pus résister,
Et accordais qu'une faveur lui soit donnée,
En échange de sa vie de petit effronté.
Depuis lors, le Petit Prince devint Grand,
Comme il l'avait désiré et pourtant,
A présent que son souhait est exaucé,
Il s'en meurt sur son lit de pauvre désoeuvré.
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