Main sur la Glace...
Au touché froid, les doigts glissant sur la fine buée deposée sur la matiere froide, n'ayant qu'un seul pouvoir: refleter votre image; la mienne. Cette forme bucolique, presque fantomatique, tellemen j'en suis blanche et maigre. Ce pauvre pull de neige ne suffit plus a cacher ces formes squelettiques, deja à t'il du mal, à me proteger du froid.
J'observe, je suis observée, par deux grands yeux vides, d'un bleu laiteux, d'une opaline quasi-transparente, fixe sur ce miroir, impassible, tenus droit devant moi, comme une porte, un obstacle a franchir.
Main sur la Glace...
Glissante, à en tomber, ne tenant plus sur ce monde transparent, à en mourir, à en dormir.
Dormir contre ce portail, Attendre patiement qu'il s'ouvre, que l'on m'ouvre. Que je m'evapore au Pays des Brumes et des Larmes Perdues, sur un nuage de regrets effacés. Je tenterai alors d'ouvrir mes ailes de verre, de m'envolé vers un nouveau passé. Montagne de neige, de tristesses, d'amour envolé, oublié , des songes crayonnés au crayon bleu de lune. Monde nuancé aux dégradés pastel aux reflets d'etoiline. Tous cela hante mon coeur dechiré en lambeaux, vetue du linceuil en toile d'une âme errante, la mienne, la sienne, la votre.
Morte traversant ce monde de glace, j'attend, je me languis...
Main sur la Glace...
De toutes ces formes dansante sur le mur, de ce poignard dansant dans mon coeur.
De mon sang, qui danse encore, sur le sol de l'espoir...
Voila, je l'avait ecrit en cour, enfin plutot en 2 ou 3 heures de trous ^^
C'est tres court, et ça na même pas l'apparence d'une nouvelle, mais ce n'est guère un poeme...Ce que c'est: C'est un songe, une miette d'espoir, une melancolie bucolique dormant au plus profond des coeur, une goutte d'esperance aux portes de la mort...
Je sais ce n'est pas la saison, mais bon