La Deuxième vague de poème !

Voilà un petit texte que je trouve moyen, mais je vous le montre comme meme !

Une absurdité absurde.

Je ne sais pas si c’est la lune,
Ou les étoiles dans le ciel
Qui l’a montré dans ma « une »
En touchant mon cœur de miel.

Est-ce que ce serait la belle hirondelle
Qui dans son vol m’a aveuglé
Moi, la nature immature de la belle
Féerie de grands paysages dorés.

Mais que le ciel si sage l’a désigné
Moi qui jamais n’oserais l’avouer.
Mais, c’est une autre qui a touché le sien,
Et moi je reste poser sur cette terre d’étain.

Et le pire dans cette histoire absurde,
C’est que c’est moi qui l’aie poussé,
C’est moi la responsable d’cette folie rude,
Et maintenant, je me déteste autant que je me hais.

« Pardonnez-moi ». Mais, quelle histoire !
J’aurais du rester dans mon coin d’ignoré,
Telle une fleur qui se fane avant même d’s’ouvrir.
Car c’est tel mon avenir, être plongé dans la solitude noire.

Je confirme mon premier sentiment de la lecture du poème précédent ! je suis encore intrigué par ce mélange de sensibilité exacerbée dans les mots et de distance que tu prends dans tes images.
toutefois le littéraire prof que je suis ne peut s'empêcher de te dire de surveiler l'orthographe et 2 ou 3 alliances de mots qui ne me semblent pas aussi réussies que l'ensemble qui me plaît bien et recèlent beaucoup de qualité !

Mon égoïsme.

J’ai envie d’être égoïste,
J’ai envie de dire que j’existe
Que c’est mon envie de vivre
Que c’est pour moi et pas pour lui.

J’ai envie de perdre mon temps,
À me plaindre de mon sort,
À vous accaparez pendant longtemps,
Jusqu’à la perte de votre Nord.

Je veux ne parler que de moi,
De me retrouver au centre de l’univers
Que vous ne pensez qu’à votre roi,
Moi, reine de votre Grande-Terre.

Je veux que devant vous implorer,
Que de mes yeux vous vous laissez guider.
Je veux que ma parole soit votre boisson,
Et de ma bouche vos seules chansons.

Je veux me plaindre mais ne pas souffrir,
Que je sois la plus belle et la plus triste,
La plus heureux en vous plaignant de mourir
De mes exigences et de mes caprices.

Parce que je veux raconter
Ce qui me semble bon et non pas intelligent
Avec des mots et de ces phrases insensés
Que vous ne voyiez rien de ce que je vous mens.

L’obscure beauté.

Si fatale est la beauté !
C’est une danse envoûtante !
Mais, c’est une infinité de cruautés,
Qui dans vos cœurs vous enchante.

C’est un ciel d’immondice,
Un calme, une tempête déroutante,
Un soupire et un empire noir et obscur
Qui s’infiltre à l’intérieur de vos murs.

C’est un pouvoir merveilleux,
Qui nous détruit de l’intérieur,
C’est tout un monde fabuleux,
Qui déroute le sens de notre cœur.

On ne finit par penser qu’à cela,
C’est inévitable et irréfutable
Image qu’on nous impose et voilà
C’est une menteuse inébranlable !

Petit poème qui bat des elles,
Par ta beauté de grands discours,
Montre en nous sa vérité irréelle,
Devant vos yeux, et en plein jour.

C’est un monstre qui nous ennuie,
C’est une étiquette qui s’amenuise,
C’est un pêcher dedans nos vies,
C’est un manque de confiance, ma mie.

C'est vraiment étonnant ce que tu écris. C'est toujours très juste

Merci Tsukki
Disons que j'essaie beaucoup de faire par écrit ce que je ressent dans mon esprit, mes opignons sont souvent inscrits dans mes poèmes. (Mes fautes aussi)

¤Asuka Saruwatari¤ a écrit:

(Mes fautes aussi)

Oh c'est pas grave, de toutes façons tout le monde en fait

Oui, mais cela enlève du charme du poème !

Voici mon premier essaie à la prose :

Le berceau d'aimer

J’ai rêvé que je t’aimais, oui, mais à présent je ne sais plus aimer.
J’ai rêvé que je te voyais, mais à présent je ne vois plus.
Mon cœur a été touché par une ombre inconnue, une tempête de neige dans un paysage nu.
J’ai cru en tes paroles, et la folie de l’espoir… Mais, j’ai voulu savoir ce qu’était l’irréaliste.
Je voulais matérialiser les choses immatérielles… Plonger ma main dans l’eau gelée de ton cœur enneigé.
Et j’ai creusé ma pierre, dans la tombe de cette terre, j’ai vu la mort apparaître sous mes yeux de tristesse.
J’ai cru en l’amour, et je n’ai vu que la douce nuit. J’ai pleuré pour ce jour où tu m’as dit « C’est fini »

C'est trop mignon comme texte (même si c'est triste )
La prose te va à ravir!!

Merci Tsukki !!

Moi aussi je l'aime ton essai !!

Merci beaucoup !! Ca me fait plaisir, et ça m'encourage drolement bien !

Voilà un second poème en prose, mais je le trouve moins réussi, mais dites-moi ce que vous pensez du thème, et si cela ressort bien ! N'hésitez pas à etre critique .

Il s'intitule : "Dieu n'est qu'un miroir'

Caractérisé par sa bonté ; la Terre a dû saigné.
À l’écoute de nos prières, quatre terribles années de sang, et de misère où des millions d’innocents ont vu leur âme franchir cette frontière. Cette âme divine dont l’oreille s’est affaiblie n’a point fait de mystère, s’est-il endormi ?
Miroir est un mirage.
Caractérisé par sa lumière, qui a disparu au-delà de notre Terre, où la folie des Grandeurs s’est abattue sur notre planète ingénue. Intelligence s’est fusionnée avec arme. Et c’est ainsi qu’à succomber de nombreuses âmes.
Mirage n’est qu’une image.
Un tableau merveilleux, où la prédominance rouge marque notre sang. Paysages rivaux de mille, et mille feux. C’est une danse qu’on lui offre, et c’est une peinture que l’on reçoit.
Pure et dure la longue marche vers l’inconnu où la Terre n’est que mystère, et votre Dieu un grand silence.
Parce que l’image est un reflet, et que ce reflet est l’homme.

C'est bien mais c'est vrai que je préfère le précédent. Je ne saurais dire pourquoi Peut être le thème me touche moins, c'est plus "métaphysique". Mais c'est bien quand même d'écrire sur des thèmes très variés. La diversité est toujours une bonne chose

Merci pour ton commentaire Tsukki, mais ce poème est moins "poétique", c'est pas très rythmé, et il n'y a pas encore cette chose qui fait que l'on a envie de le lire... Il faut que je le travaille, mais ca va être dur.
Mais, je ne reculerais pas devant la dificulté !!
En tout cas, j'espère que cela n'offensera personne, car parler de ce genre de sujet est parfois délicat et si cela a blessé quelqu'un par n'importe quel point, je pense que je l'enlèverais. Enfin, j'espère que cela n'arrivera pas

On va reconnaitre ma manière de penser : Non à la guerre !
J'ai écrit ce poème avec une personne de mon forum. ^^

Incompréhension.

Tant de guerres
Nous enlèvent nos pères
Et nos frères.
Pourquoi tant de haine
Quand on sait que ces guerres finiront vaines?
Pourquoi ne pas vivre dans un monde de paix
Qui serait empli d'humanité
Et qui ferait
Que nos portées de bébé
Ne deviennent de la chair à pâté
Pour les autres innocents d'en face
Qui, eux aussi, trépassent
Pour un idéal qui les dépasse ?

Pour la volonté d’un humain,
Pour la vanité de certains,
On va se taire dans ces fusillades,
Et rendre notre terre malade.
Est-ce là la nature de l’être humain ?
Est-ce là l’héritage de tant d’années ?
Sommes-nous liées à cet éternel refrain,
Lorsque des innocents se font tirer ?
Et si la vie n’était qu’un souffle,
Que l’on perdît pour tomber dans ce gouffre,
Qu’auront creusé d’autres que nous,
Pour leur soif de pouvoirs, leur soif de fou.

© Lexine
Asuka

Voilà, voilà !

Bravo Asuka , sujet triste quand même Non à la guerre !

Merci Maybel !!
Et oui, pour une poignée de gens et leurs intérêts d'autres (dont le nombre peut se multiplier à plus de 100x) vont mourir pour rien...

Voilà un poème en prose (j'ai encore du mal, mais, je vais progresser !!)
Je me sens pas très bien ces temps-ci, à la maison une nouvelle guerre a éclaté, et tout cela me fatigue...

Naufrage.

Mon coeur flanche, il ne s'est pas éveillé d'un lourd sommeil, mais mon coeur est un roman de pensées obscures. Tel un mirage, il change, se modifie, mais jamais la glace ne s'est libérée de cette orage.
Curieux otage que je renferme, cette haine que je préserve, et que je retiens. Ce mauvais sentiment que je referme depuis tant d'année tonne violemment contre mes parois fatiguées.
Mes muscles ramollis ne peuvent contenir cette rage folle qui m'assaille et me guide vers la destruction, vers les mauvaises impulsions.
Dispersion.
Je marche dans cette salle bleu, mais si noire. Je marche vers cet inconnu, et je me retourne, pour remarcher et me retourner encore. Cette danse frénétique qui en moi, comme un organe, s'abrite, me fait perdre la tête, et je deviens victime de la douce folie.
Mirage, au mon grand paysage, toi qui semble si violent parmi ces torrents, parmi ces orages, je te franchirai car le chemin de la vie est remplie d'impasse, mais, par courage et par désespoir, je t'affronterais, toi et tous tes êtres que tu m'envoies.
Et je les battrais un par un, doucement, rapidement, et silencieusement. Je crierais les mots qui me tuent, je hurlerais les phrases interdites, de celles que l'on n'aime entendre : "Je vous hais !"

¤Asuka Saruwatari¤ a écrit:

Je me sens pas très bien ces temps-ci, à la maison une nouvelle guerre a éclaté, et tout cela me fatigue...

J'espère que tout va s'arranger Continue à écrire car cela permet de faire le point sur ce que l'on ressent

Merci beaucoup de ton soutien Tsukki.

J'ai retrouvé ainsi un peu d'inspiration, car je suis en panne en ce moment.

¤Asuka Saruwatari¤ a écrit:

J'ai retrouvé ainsi un peu d'inspiration, car je suis en panne en ce moment.

Cela est fréquent, ne t'en n'inquiète pas On a toujours des périodes créatrices plus ou moins prolifiques, c'est ainsi...

La vérité.

Je voudrais être sourde
Pour ne plus vous entendre
Je voudrais être aveugle
Pour ne plus vous voir,
Je voudrais être muette,
Pour ne plus vous parler,
Je voudrais être morte,
Pour ne plus exister.

À quoi bon rester ?
À quoi bon résister ?
Il n'y a plus d'amour,
Il n'a jamais existé.

Je voudrais disparaître,
Pour ne plus voir le ciel,
Je voudrais m'envoler,
Pour ne plus rester.
Je voudrais chanter,
Pour cesser de crier,
Je voudrais frapper,
Pour ne plus me blesser.


À quoi bon supporter ?
À quoi bon hésiter ?
Il n'y a plus de choix,
Il n'y a plus de moi.

Je voudrais mourir,
Pour ne plus souffrir,
Je voudrais courir,
Pour ne plus m'enfuir,
Je voudrais dire,
Pour ne plus conter,
Je voudrais rire,
Pour ne plus pleurer.

À quoi bon danser
Là où il n'y a rien ?
À quoi bon paraître
Là où le vide est maître ?

Je voudrais vous dire : aimer,
Mais, je vous hais.
À mes parents,
Poudre.

Kikou Asuka,

Un soir, alors que le soleil tombait sur les flots calmes tout empreints de nuit, vaporeux comme les tourments qui agitent ton cœur, le vieil homme, agenouillé depuis l’aube, se releva doucement. Seul, il n’avait pas bougé !
Il n’avait fait que regarder, contempler, cette étendue calme, cet étrange étang de songes, et il n’avait cessé de sourire.
Surprise, je m’approchais de lui, et lui demandais ce qu’il avait vu durant ces longues heures contemplatives.
Il me sourit, et me raconta une histoire merveilleuse, de longues barques plates, dans les détroits des mers de Chine, qui servaient à pêcher aux hommes grâce à leurs cormorans. Il me parlait de fanaux suspendus à l’avant des embarcations, qui attiraient les poissons, des poissons grands comme son bras. Il souriait, s’extasiait, se rappelait ses souvenirs d’enfants, lorsqu’il vivait dans sa lointaine Chine.
Alors, au bout de longues minutes, il me serra sur son cœur. Un sourire radieux sur les lèvres. Lorsqu’il entrouvrit ses paupières, je me rendis compte qu’il était aveugle, et, en le regardant s’éloigner, je posais mon regard sur cette mare boueuse, au milieu d’un vieux chantier désaffecté d’une banlieue sordide de Marseille, à mille lieues de ces belles mers de Chine.
Ce jour là, j’appris quelque chose, qui m’aida toute ma vie à faire front à l’adversité :
On ne voit que ce que le cœur ne regarde pas !
Courage Asuka, au delà de tes mille sentiments tourmentés, il y a une mer calme, sur laquelle tu sauras, un jour, naviguer au gré de ta quiétude.
Toi aussi, tu largues tes amarres en écrivant ces lignes salvatrices…..

Mille amitiés

Mille bises

Gaëlle