Grâce et dénuement
Au lieu de cracher les mots et les sourires
Au lieu de l’âme glacée, cupide d’aversion
Au lieu des soupirs déchirés par nos jeux,
de trahir
Au lieu de mépriser la brûlure de nos enfances sinon
La perte de ses ruines, elle a choisi l’étincelle
Fascinante
D’un arc-en ciel.
Main de soie
Modestes paroles
Eternels joyaux . . .
Née du regard d’un poème
Au cœur d’une goutte de lune, son visage efface
Tant de nos blessures. S’écrit
Une nouveau monde sous la caresse de sa main
Radieux palimpseste, ma peau
Eblouie par l’ange de grâce
Lilial, qui ne vit
Que pour aimer.