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Poussières de Lune, le forum sur la lune, la femme, la mythologie, la magie et l'ésotérisme.
 
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 [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue

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Angely
P'tit endormi
Angely


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Date d'inscription : 15/08/2005

[Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue Empty
MessageSujet: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyMar 16 Aoû - 20:26

Voici une histoire que j'ai commencé il y a quelques années, j'ai malheureusement peu de temps pour la continuer mais je m'efforce d'en trouver le plus possible. Il y a plusieurs fautes j'en suis consciente, je corrigerais un jour Razz Commentaires appréciés
***

~Laïla Minogue~
-Introduction-

La guerre entre les peuples prenaient de plus en plus d’ampleur. Je voyais mes parents se préparer au pire, habillés de cottes de mailles, épée à la ceinture, arc au dos, ils allaient essayé de conclure un marché avec le peuple en guerre. Mon père était le chef guerroyer, sa troupe le suivait à distance derrière lui. Mais la distance était beaucoup trop grande, beaucoup trop. Ma mère était reconnue pour son don de persuasion, c’est pourquoi elle marcha aux côtés de mon père pour essayer de négocier un marché équitable. Ils marchaient tous d’un pas très lent, balayant des yeux les alentours à la recherche d’un danger, d’une embuscade. Le chef de l’autre troupe s’approcha d’un pas beaucoup trop sûr de lui, beaucoup trop. Ils s’échangèrent quelques mots, mais du buisson où je m’étais caché, les mots ne se rendirent pas jusqu’à moi. Puis le gros bonhomme à qui mes parents échangeait des mots laissa échapper un gros éclat de rire, semblant moqueur. Je n’aimais pas ce gros bonhomme, il me faisait peur. Il tenait la ganse de sa dague, qui elle, était accrochée à sa ceinture de cuir. Il me semblait qu’il la tenait plus férocement lorsque son rire éclata une seconde fois. Il avait des sourcils noirs épais, le regard sombre, le visage rouge. Un visage qui n’inspirait point confiance. Mes parents étaient dos à moi, je ne voyais pas leur visage mais je pouvais sentir leur frayeur. La troupe de mon père avait depuis longtemps arrêté le pas. Ils étaient tellement loin que jamais ils n’auraient pu voir le moindre geste brusque de la part de l’ennemi. Ils avaient été des lâches. Incapables de les protéger. Incapables de leur assurer la moindre protection. Je n’avais que 9 ans, je ne savais encore manier les armes, mais en cet instant même si je l’aurais su, mon père serait encore avec moi aujourd’hui, mon père et peut-être même ma mère. Je lui aurait lancé une flèche à travers de mon buisson pour lui atterrir en plein entre les deux yeux avant même qu’il n’ait pu lever sa dague. Mais j’étais encore trop jeune, trop faible pour réussir à manier un arc. J’étais incapable de faire quoi que ce soit pendant que mon père se faisait transpercer le cœur devant moi, incapable de rien faire si ce n’est de crier mon effroi. Je l’ai senti aussitôt que son rire s’était apaisé qu’il allait se passer quelque chose. Mais je ne pouvais rien faire. Il me sembla se passer une éternité entre le moment où l’homme en noir serra sa dague entre ses doigts déchirés par d’anciennes bagarres et le moment ou la pointe de sa dague traversa la cotte de maille de mon père pour s’enfoncer dans son cœur. Mon corps entier entra en transe, je me mis à crier comme si cela aurait pu arrêté le temps de tourner. Comme si en un seul cri j’aurais pu le sauver. Mon monde arrêta de tourner en cet après-midi d’été. J’étais toute en pleure, toute tremblante. Ma mère a su lever son arme, mais évidemment, il était trop tard. La dague de l’ennemi avait déjà fait les ravages au corps de mon père. Elle vengea mon père, elle se mit le cœur au combat, elle n’était qu’une femme après tout mais se battait comme un homme, avec la rage et la peine qui lui emplissait le cœur, elle se battait comme jamais. J’étais bouillonnante de tristesse, je courais à travers le champ de bataille, esquivant les épées qui fouettaient l’air autour de moi puis j’alla m’asseoir aux côtés de l’homme qui m’avait élevé les neuf années précédentes. Celui qui avait toujours été là pour moi. Je laissai mes larmes couler sur ses joues, je le regardai avec peine, j’avais peine à respirer tellement mon rythme cardiaque était accéléré. Celui qui avait toujours été actif et souriant était maintenant étendu devant moi, immobile et ce qui me rendait le plus triste, c’est qu’il restera ainsi à jamais. Plus jamais je ne reverrai son sourire si chaleureux. Puis je levai les yeux, pour regarder ce qui me restait maintenant de parents, je voyais ma mère en mauvaise posture.

-Non! Pas cette fois! m’écriais-je.

Je m’empara de l’arc de mon père et de ses flèches, engaina son épée sous ma ceinture, puis j’alla me mettre un peu à l’écart. Je sortis une flèche du carquois, la plaça comme j’avais vu souvent mon père le faire à son arc, puis la pointa sur les hommes qui entouraient ma mère, puis tira. La flèche atteignit l’homme au bras, ce qui lui créa un moment de surprise dont ma mère a pu profiter pour ensuite l’achever. Je visai donc l’autre homme et je l’atteignit à la jambe ce qui le fut trébucher, et ma mère lui transperça alors son épée dans le corps. Ma mère était maintenant beaucoup plus hors de danger. Ce qui me soulageait beaucoup. [...]

C’est alors qu’un homme à la barbe rousse, costaud, me repéra, je me tournais alors vers lui, j’allais sortir une flèche de mon carquois mais je vis que je n’avais pas le temps, il était trop près, je jeta donc mon arc à terre, et m’agenouilla pour sortir la dague du côté de ma botte, que je gardais toujours là en cas de danger, et voici que le danger était devant moi à cet instant même, j’essaya donc de sortir ma dague, mais depuis le temps qu’elle était là, elle resta prise au premier coup, l’homme était maintenant devant moi, l’épée en main, je donnais donc un coup plus puissant pour la sortir et elle finit par sortir enfin, l’homme alla sauter sur moi à cet instant même, je mania la dague avec le plus d’agilité que mes 9 ans d’inexpérience pouvaient me le permettre et elle alla directement s’incrusté dans l’estomac de l’homme, sur le coup l’homme laissa tomber son arme, il me regardait, confus, je donnai donc un autre coup, puis un autre, et il s’effondra devant moi, raide mort. J’étais très fière, je pouvais me défendre seule maintenant. La fierté dans le visage, je me retournais pour regarder ma mère pour savoir si elle avait vu mon exploit mais ... mais ma mère n’était plus dans la horde d’ennemis de tout à l’heure. Je jeta donc un regard rapide dans toute la foulée de la bataille, puis après avoir jeter un regard rapide sur tout le champ de bataille sans avoir vu ma mère, je regarda plus attentivement chaque endroits, le plus minutieusement possible, mais aucune trace de ma mère, absolument aucune. Je montai donc la colline derrière moi, pour avoir une vue d’ensemble de la plaine. Je ne vis pas la moindre trace des cheveux longs rouge écarlate de ma mère dans le champ de bataille, pas la moindre trace. C’est alors que la terreur pénétra mes veines, mon pouls atteignit une vitesse folle. Je parti donc à courir dans la foule, ignorant encore les épées qui me frôlaient, j’analysa donc tous les corps inanimés, sans vie, et c’est alors qu’un homme me ramassa et me ramena hors du champs de bataille, et m’obligea de ne pas y retourner.

-Mais ma mère a disparu! Je dois la retrouver!
-Si ta mère est dans les corps morts, tu la retrouvera lorsque la bataille sera fini, si elle est vivante elle te reviendra, fais-moi confiance, maintenant reste ici, je vais chercher ta mère et essayer de finir cette maudite guerre.

Le lendemain, la guerre finit, plusieurs corps gisaient sur la plaine, la verdure était maintenant d’un rouge sang. Plusieurs hommes et femmes marchaient le regard bas à travers les cadavres à la recherche de personnes. Certains étaient des médecins, d’autres des gens à la recherche de leurs proches. Une liste des personnes défuntes était disponible. Je me refusais de croire que le nom de ma mère y était inscrit, cela était impossible, ma mère était la plus agile des femmes du monde, personne ne pouvait la battre, du moins c’est ce que mon cœur voulait me dire, je savais que cela était impossible mais je refusais de laisser ma raison l’emporter, pas aujourd’hui, je ne le pouvais pas.

-Hé petite ! criait l’homme qui m’avait interdit d’aller au champ de bataille la veille, cela m’embête mais ... le corps de ta mère n'a pas été retrouvé parmi les corps...

-Je savais que m'man pouvait pas mourir m'sieur! M'man c'est la plus forte du monde, vous le saviez pas !?

L'homme eu un léger sourire.
-Bien sûre petite.

-Alors elle est où m'man ?

-Hélas, nul ne le sait, personne ne la revue depuis la bataille. Je vais envoyé des hommes patrouillé tout Arakas, je vais tout faire pour retrouver ta maman petite, je te le promet.

-Elle doit seulement être partie s'entraîner à Windhowl, j’suis sûre.

-Je me suis informé et je crains fort qu’elle ne soit pas à Windhowl. J’suis désolé.

Ma raison refusait encore de prendre le dessus, je cherchais une explication autre que l’évidence : elle ne pouvait pas avoir disparu comme ça sans me le dire. Mais chacune des explications que je réussissais à m’inventer ne tenaient pas debout. C’est alors que je me mis à courir, courir. Où ? nul part. Je courais c’est tout. Je voulais simplement être loin de la race humaine. Très loin.

‘’Cette race n’a été créé que pour faire souffrir mon cœur ...’’ me disais-je sans arrêt pendant que je courais. Mais je repensais à l’amour que mes parents me donnaient, et c’est ce qui me faisait garder foi en l’homme. J’ai souvent pensé que cela n’était qu’illusoire. Qu’ils ne m’aimaient pas vraiment pour m’avoir laissé seule ainsi. Mais je savais que cela n’était pas vrai. Mais je refusais quand même de refaire contact avec les gens du peuple, je restais donc dans la forêt où aucun humain n’aurait l’idée de venir me chercher là.

Et c’est depuis cet instant que je manie l’arc, mais j’ai toujours cette envie inlassable de vengeance qui me coule dans les veines ...
***
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Angely
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyMar 16 Aoû - 20:27

~Seule après la guerre~

Plusieurs années passèrent, j’ignorais alors à combien d’années j’étais rendue, en fait cela m’était complètement égal. Durant les années qui passèrent, j’ai pu rencontré plusieurs marchands dont j’ai pu leur acheter des habits neufs, des arcs plus performants et des flèches. Je rencontrais aussi des brigands qui voulait me piller mon or, mais en fait c’est moi qui ait finit par avoir leur or suite à des combats qui commencèrent d’abord par de l’autodéfense mais qui finirent ensuite par un combat à mort. Et c’est comme ça que je commençai à piller les gens, je me ramassai aujourd’hui avec un assez bon butin. J’étais devenue une vagabonde redoutée de plusieurs. Les gens qui connaissait ma réputation me fuyaient, les marchands eux, commençaient à me redouter et je commençai à avoir du mal à marchander certaines choses. Je vivais dans la forêt depuis le jour où j’ai fuit le champ de bataille, là on mon père y est resté et là où je vis ma mère pour la dernière fois. Je connaissais tous les recoins de la forêt; les coins où les marchands faisaient souvent leur halte, les coins où les brigands se cachaient toujours ou encore les coins où les meutes d’animaux étaient assez vastes pour y faire une bonne chasse. Mais suite à une course contre une antilope à travers les grands arbres de la forêt, je me retrouvais sur un chemin de terre jamais vu auparavant. Je décidai donc de le suivre. J’avançais lentement, l’arc à semi-élevé comme pour m’assurer une protection. Puis un doux son se rendit à mes oreilles. Le son de la tranquillité, de la tendre paix et du repos. J’abaissai donc mon arc et couru m’agenouiller au bord du lac. Je déposai mon arc non loin de moi et fixai l’eau. Je vis alors mon image qui depuis trop d’années je n’avais vu ou devrais-je dire ne voulais voir. Mon visage était sal ou taché de sang, possédant de légères cicatrices qui disparaîtraient dans quelques jours, tout au plus. Ce visage me dégoûtait quelque peu, c’est alors que je regardais le reste de mon corps qui était également aussi sal. Je décidai donc de retirer mes vêtements les uns après les autres, laissant mon corps à nu au plaisir de la douce nature qui m’entourait et je plongeais dans l’eau laissant chaque gouttes d’eau goûter et caresser mon corps.

Le lac était des plus magnifiques, il se limitait par des fleurs de couleurs des plus magnifiques les unes des autres. Les oiseaux chantaient tout autour, c’était un endroit des paisibles que j’aie rencontré. Et pour ce qui est de l’eau, elle caressait mon corps tel une plume caresse le vent. La température de l’eau se mixait à la mienne. Les yeux fermés, la moitié de mon corps submergée, je me laissait flotter dans le léger courant de l’eau.

Après quelques brefs instants passé ainsi, je décidai enfin à faire quelques longueur du lac pour me dégourdir un peu, et je me lavai ensuite le corps en entier. Ma peau était devenu lisse et douce comme la peau de l’enfant que j’étais quand j’ai quitté la maison. Je sorti donc du lac, je pris mes vêtements et les lavai également, mon visage maintenant propre me rappelai follement ma mère. D’autres traits me rappelait celui de mon père. Mais cela m’était égal aujourd’hui, ils étaient partis, et il y a longtemps que cela ne me procure plus le moindre sentiment.

Mes vêtements maintenant lavés, je me rhabillai, pris mon arc et mon carquois que je transporta sur mon dos et regardai une dernière fois mon reflet pour ne plus avoir à oublier qui je suis et je marchais vers l’ouest, là où le chemin de terre se poursuivait. Quelques pas plus loin, me surplombait de toute sa hauteur une énorme barrière de pierre où 2 portes s’entrechoquaient l’une dans l’autre.
***

En y regardant plus attentivement, des portes, se détachaient plusieurs pierres qui avaient dues tomber avec les années ou suite à des anciennes bagarres qui avaient eues lieues bien des années auparavant. La barrière, qui de loin, paraissait infranchissable, était en vérité une vieille barrière en ruine qui ne procurait plus la moindre protection à ce qui se cachait derrière. Les pierres qui s’étaient détachés des portes laissaient un léger passage à leur extrémités pour laisser passer quiconque voulant s’y aventurer. C’est alors que je décidai de me faufiler dans cet étroit passage. De l’autre côté se trouvait une petite maisonnette, à mon grand étonnement, qui semblait être habitée. D’autres maisons avaient du entourer cette petite maisonnette auparavant, mais il n’en restait plus la moindre trace. J’avançai donc vers le bâtiment à pas léger, faisant le moins de bruit possible pour ne pas être repérée. Je retirai délicatement une flèche de mon carquois pour la déposer sur la corde de mon arc. Mais mon geste fût brusquement interrompu.

-Je ne ferais pas ça à votre place dame me disa une voix d’homme, non loin de ma position.
Je ne me retourna point, sachant que chacun de mes gestes étaient surveillés.
-Aller dame, déposez votre arme, la violence est inutile ici. Vous voulez rentrer un peu ? Je vous sers un café, aller, suivez-moi.
J’étais quelque peu confuse, jamais un homme me voyant armé ne m’avais point craint, mais surpassant tout, jamais personne ne m’avait inviter à entrer chez lui, et à prendre un café sans à peine payé un sou.
-Aller, dame, ne restez pas immobile comme ça, il m’observa un peu puis regarda mon arme, humm, grogna-t-il, votre arc aurait besoin d’un petit coup de rajeunissement, laissez-moi le je vous le faire reluire en moins de 5 min, il sera comme neuf.
Puis il parti dans une sorte d’entrepôt avec mon arc. J’étais doublement confuse. Dans la confusion j’avançai en direction de ce qui semblait être la porte principal de la maison.
-Oh, le café est sur la table, il est tout chaud, j’ignorais comment vous aimez votre café alors j’espère que vous l’aimerez, me cria à nouveau l’homme.

Je ne savais absolument pas comment réagir, j’étais reconnue comme une voleuse et tueuse, j’étais redoutée, et voilà qu’on me traité comme quelqu’un, oui comme quelqu’un.
Je me rendit alors à la cuisine, le café m’attendait sur le table comme prévu, je m’assise alors à la table, encore toute confuse et bu le café en ignorant même le goût ou la chaleur tellement j’étais confuse. En fait, après un moment, je m’aperçu que c’était la première fois que je buvais du café, et je ne détestais pas ça. La confusion dont j’étais éprise disparaissait peu à peu. J’observai les alentours. Je me trouvai dans une maisonnette de bois. Cela devait faire une dizaine d’années que je ne m’étais pas retrouvée dans ce genre d’endroit et juste d’y penser j’en avais des frissons. Un logis bien propre, isolé, c’est très différent des endroits que j’avais rencontré jusqu’à maintenant. Les endroits que j’ai fréquentés le plus souvent étaient des maisons en ruine où j’allais me caché pour me protéger du froid de l’hiver ou du vent. Le genre d’endroits sals dont les murs étaient presque tous tombés, dont les fils d’araignée décoraient presque entièrement ce qui restait du logis, c’était ça, les endroits que j’avais le plus souvent fréquentés. L’accueil que l’homme m’avait offerte en m’invitant ainsi dans sa résidence m’avait fait chaud au cœur. La haine que j’avais gardée toutes ces années contre les hommes se dissipaient peu à peu lorsque je pensais à lui et à la gentillesse qu’il a fait part à mon égard. Je me levai donc et décidai d’aller le rejoindre. Mais juste au moment où j’allais me lever, il apparaissa dans le cadre de porte.

-Oh mais assisez-vous ma chère! Ne vous donnez pas la peine de vous essouffler pour moi, vous avez dût faire un grand voyage pour venir jusqu’ici, vous devez vous reposer maintenant. Tenez, je vous apporte votre arc, je l’ai quelque peu modifié, il sera meilleur ainsi. J’espère que cela ne vous dérange pas.
-Mais pourquoi faites-vous ça ?
-Faire quoi Dame ?
-Tout ça! Être si gentil avec moi.
-Hé bien ... Parce que votre grandiose beauté me rend heureux et que vous m’inspirer confiance Dame.
-Je n’ai jamais inspirer confiance à quiconque, tout le monde me fuit au contraire ...
-C’est la même chose pour moi, c’est pourquoi j’ai décidé de m’installer seul ici, loin de tous.
-Alors nous partageons le même destin ...
-Au fait, belle et douce jeune femme, puis-je connaître votre nom ?
-Je me nomme Laïla et vous sir ? lui répondis-je, malgré moi, les joues quelque peu rouge.
-On m’appelait Sir Nathan, à l’époque, mais Nathan suffira pour vous, me dit-il suivit du plus merveilleux des sourires.
Nathan et moi avons passé toute l’après-midi ensemble, à faire connaissance et à rire aux éclats. Rire ... le dernier rire que j’ai en mes souvenirs est celui qui a précédé la mort de mon père... Un rire qui gelait le sang, mais ce rire que je partageais avec Nathan était doux et rassurant.

~Nathan~

Le soleil faisait part de ses derniers éclats de lumière avant d'aller se cacher dans les montagnes de l'ouest. Moi et Laïla, nous profitions de ces derniers moments de clarté pour rendre visite au somptueux lac qui bordait la forêt non loin de ma demeure. Le soleil y faisait un reflet formidable en cette fin de soirée. Mais l'image la plus somptueuse qui reflétait dans les eaux ce soir était sans doute le reflet de la plus magnifique des femmes en ce bas-monde, celle de Laïla. Ces cheveux longs et roux me caressait la peau chaque fois que le vent venait nous tenir compagnie ou chaque fois qu'elle se retournait rapidement le visage vers moi pour me glisser un mot. Elle me donne des frissons chaque fois qu'elle fait bouger son corps de quel façon que ce soit. Et quand elle me touche, ou caresse mon épaule en signe d'affection, je perd tous mes moyens, plus une parole ne veut sortir. Mais ce soir, pendant que la lune prenait place, et que nous observions la magnifique vu sur le lac, assis sur le petit pont, les pieds à demi-engouffré par les eaux, elle se coucha la tête sur mon épaule, ses bras enlacés sur moi. Je croyais bien que mon corps tout entier allait s'effondrer à ce moment-même, mais il tenu le coup. Je l'enlaçai donc à mon tour du bras sur lequel sa tête était couchée, m'apercevant en levant mon bras que celui-ci tremblait. Puis, elle se releva la tête et me regarda de ces magnifiques yeux aux milles reflets. Son regard était si profond et si sincèrement rempli d'amour qu'il me fit frémir, mais vous savez, ce genre de frisson de chaleur qui est tant agréable, ce genre de frisson. Elle retira ses bras d'où elle les avait mis et les déposa sur chacun de mes bras, retourna son corps vers moi, déposa ses genoux de chaque côté de mes jambes, elle était comme agenouillé par-dessus moi. Je frémissais d'excitation. Elle me regarda encore profondément juste avant de fermé les yeux et d'approcher son visage vers le mien. Ses lèvres étaient chaudes et délicieuses quand elles vinrent caresser les miennes. Encore une fois, ce doux frisson chaud fit frissonner mon corps de la tête au pieds. Mes bras tendus derrière moi qui me servait de support pour mon corps tremblaient terriblement. Elle recula son visage et m'observa intensément, les yeux encore plus brillant qu'avant. Elle s'approcha à nouveau de mon visage et m'embrassa à nouveau, mais cette fois, tout en abaissant mon corps pour le coucher sur les planches un peu humides du pont. Elle m'embrassa encore et encore et toujours en faisant part du plus de douceur possible. Ses baisers étaient si doux, si tendres. J'en était fou. Fou d'elle évidemment. Sa courte robe verte volait au vent, dénudant le haut de sa cuisse. J'étais absolument dépourvu de tout mes moyens. Je n'étais plus capable de penser. J'essayais de garder la raison sur terre, mais à bout de force, je céda au désir.
***

En ce début d'avant-midi d'automne, les oiseaux chantonnaient et les écureuils couraient à travers les feuilles tombées il y a quelques jours. La journée s'annonçait belle et vivante malgré la mortalité qui s'emparait des arbres qui nous entouraient. À travers le bruit lointain des animaux et du bruissements des feuilles, loin à l'est, retentissait un bruit irrégulier de fer qui s'abat sur la terre rocailleuse. Le bruit devenait de plus en plus fort; ils s'approchaient. Ils devaient être une dizaine au moins. Au bruit de fer sur la route s'ajoutait maintenant un bruit de mailles qui tressautaient, de la cotte de mailles possiblement. Des chevaliers. On voyait au loin, des drapeaux bleus et blancs qui volaient au vent. Leur silhouette se distinguait de plus en plus; ils avançaient en notre direction. Oh non! pas eux! Ils étaient maintenant assez près pour que je puisse les distinguer. Celui qui menait la troupe était le Prince Étienne, futur héritier du trône du Royaume de Golam.

-Hola! Sir Nathan.

-Que fou-tu ici Étienne ? dis-je avec fureur.

-Du calme mon frère, je suis venu au nom de Mon Père. De Notre Père.

-Et depuis quand il est devenu "Notre" Père, dis-moi Étienne. Depuis quand m'acceptes-tu enfin comme frère, dis-moi ?

-N'empire pas les choses Nathan, je regrette de t'avoir fait exilé du Royaume. Je met désormais fin à ton exil.

-Et quelle est la nature de ce soudain humanisme ?

-Tais-toi. Depuis que je t'ai fait exiler, Mon Père me refuse le droit au trône. Il a toujours été beaucoup trop amoureux de toi, tu sais... Je dois te ramener au Royaume. C'est un ordre du Roi lui-même. Me suivras-tu ?

-Pour le Roi, je te suivrai. Laisse-moi quelques heures, j'ai des choses à faire avant.

-Je t'attendrais moi et mes hommes à la lisière de la forêt.

Je reparti donc dans ma demeure, retrouver ma chère Laïla qui n'avait entendu que quelques mots de la discussion du haut de sa chambre.

-Alors tu vas aller au Royaume de Golam, à ce que j'ai pu voir ? me dit-elle, soucieuse.

-Oui, mais ne t'inquiète pas, je reviendrais dans quelques jours.

-QUOI !? Parce que tu crois que je vais rester seule ici !?

-Humm ... bien ... je croyais pas que tu aurais voulu ...

-Bien sûre que je veux venir, qu'est-ce que tu crois !?

-Humm ... bien... d'accord. Mais ...

-Y'a pas de mais !

-Mais il faut que tu saches ...

-Chut !

-Mais Laïla, écoute une seconde !

Mais elle refusa sans cesse de me laisser parler.

-En fait, pourquoi ce Prince d'eau douce, à son air hautain, a-t-il pris la peine de venir te déranger ici, seulement pour toi, un simple paysan.

Elle n'avait donc rien entendu en ce qui concerne le lien qui me relie à ce prince et ainsi qu'au roi. Je voulais tout lui raconter avant qu'elle ne l'apprenne par d'autres que moi, mais cela est si difficile. Et cet après-midi, elle était trop exitée à faire une visite à l'intérieure des murs célestes du Royaume, qu'elle ne voulait rien n'entendre qui pourrait lui faire hésiter à faire ce voyage.

Le soir, dans la lugubre noirceur d'octobre, nous partîmes accompagnés de l'armée royale.
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Angely
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyMar 16 Aoû - 20:28

~Voyage au royaume de Golam~

Mon esprit divaguait, il n'y avait pas d'autres explications, car les mots qui s'étaient rendus à mes oreilles étaient des plus ridicules ! Si mon ouïe n'aurait pas été aussi bonne, j'aurais pu accuser cette dernière, mais depuis toutes les années que j'erre dans les bois comme un animal, mes sens n'ont eu d'autres choix que de s'aiguiser de façon collatéral. Mais ces mots que j'ai entendus ne pouvaient être réels. Peut-être mon esprit s'était-il endormi et rêvais-je debout. Non. Sans succès, j'essayais de trouver une explication. Nathan ne pouvait être fils du roi !

Sortant de mes réflexions, je me concentra maintenant sur la silhouette de mon compagnon. Il marchait au côté du Prince Étienne, muets tous deux, comme s'ils se connaissaient trop bien pour s'échanger des mots. Le regard droit devant, indépendants de l'autre, dissimulant, du mieux de leur possible, une vieille cicatrice, me semblait-il. Une question me vint à l'esprit, pourquoi semblait-il connaître le Prince de si prêt ? Peut-être était-il tout simplement à l'aise avec les étrangers ... même pour les étrangers de haute importance .. ? Et en quoi cela m'importe-t-il !? Il est mon amour et même s'il est de sang royal, il est la même personne. Cela voudrait dire que je serais princesse avec un royaume, des bijoux partout, de l'argent qui déborderaient des poches, des citoyens qui me salueraient au passage, des domestiques qui feraient mon ménage et des obligations, des règles, des lois, des problèmes, des voleurs, des décisions à prendre .... Non ! Toute façon, c'est absurde. Impossible. Ridicule.

Cela faisait déjà plusieurs heures qu'on avait quitté la maison, les chevaux étaient épuisés et la noirceur commençait à s'emparer du ciel. La soleil nous quittait pour laisser la lune le remplacer.

Étienne pointa une plaine déserte non loin de la route
-Nous allons dormir ici pour la nuit.
Alors tous, mirent pied sur la terre ferme. Les gardent installèrent leur campement et installèrent une tente exprès pour moi et Nathan et une exprès pour Étienne. Après cela, plusieurs se dégourdirent les jambes en faisant des exercices au sol ou en allant marcher ou courir.

-Laïla! me criait Nathan.

Je restais sans expression.
-Laïla, ça te dirait une promenade en forêt, je connais un coin super ici! me dit-il de son regard le plus enjoueur.

Il réussit toujours à me charmer celui-là, même lorsque j'ai le regard noir.
-Bien sûr que je veux ....

Je fus interrompue.
-Nathan, il va falloir que je te parle maintenant, prononça le prince. Je ne peux plus attendre.

-Mouarf ... compris. Je suis désolé Laïla, on se reprendra plus tard, j'ai quelque chose d'important à te dire.

-Daccord, je comprends, ça doit être très important pour que le prince demande à te voir, vas-y, dépêche-toi, ne le fais pas attendre, dis-je ironiquement.

-Je ne serai pas long, je te le promet. Je t'aime.

Mais il prit beaucoup plus de temps qu'il ne l'avait dit. Seule, assise au devant de notre campement je fixai le chemin de terre qu'avait pris les deux hommes avant de s'engouffrer dans la forêt. Après plusieurs heures de non-activité, la noirceur m'hypnotisa et je m'endormi.

Réveillée le lendemain par un sommeil apaisé, je vis que Nathan n'était toujours pas revenu et décidai donc de me lever, pour marcher un peu. En me levant, je vis un bouquet de fleurs déposé sur ma couche où il était signé:
"Désolé mon amour pour hier soir, Étienne ma retenu plus que je ne l'aurais pensé. Prends ces fleurs en signe d'acceptation de mes excuses. Dès ton réveil, voudrais-tu m'honorer de ta présence au creux de mes bras? Ils s'ennuient de toi. Suit le chant de la plus tendre paix qui t'a mener à moi et tu trouveras la douce moitié que tu as toujours fuit, jadis.
Un homme qui a quelque chose de très important à te dire
Nathan."

Comme, il me l'a demandé, je suivrai le chant de l'eau qui combat contre le vent, et je trouverai un lac, comme celui qui m'a mené au près de ses bras, quelques années auparavant. Et je trouverai mon homme, l'espèce que j'ai toujours fuit avant.
***

Après quelque pas, j'aperçu le lac, et la magnifique chute d'eau qui le représentait. L'eau coulait à flot dans le lac au-dessous de la chute, les papillons dansaient au dessus du courant et les oiseaux chantaient leur air matinal. Au milieu de cette joie matinal, se trouvait Nathan, les jambes semi-ensevelies dans l'eau. Il me regardait.

- Tu es magnifique aujourd'hui, ma belle. Comme à tous les jours en fait, mais tu me semble resplendir de plus belle à chaque fois que je te vois. Peut-être est-ce mon coeur qui à force de t'aimer de plus en plus me fait voir une beauté plus grandiose de toi.

Je me sentis rougir quelque peu, il était magnifique aussi. Comme seule réponse je ne puis trouver que:
-Bonjour mon amour.

Il s'approcha de moi et me traîna avec lui sur le bord de l'eau.
-Mon amour, me dit-il, mon coeur ne cesse de battre contre le temps pour toi, les jours passent vite et j'ai peur ne plus avoir le temps de tout te dire.

Il s'agenouilla devant moi.
-Fleur étincelante, puis-je te demander d'assoupir mon désir le plus tendre, et d'accepter mon offre?

Il tendit une bague au joyau étincelant comme je n'en vois que dans mes rêves.
-Douce lumière de mon coeur, je te demande en ce jour fastidieux, d'être ma femme. Mais avant de répondre, j'aimerais te raconter une histoire, celle de ma vie. M'écouteras-tu ?

-Bien sûr mon amour.

Il se redressa et alla s'asseoir sur un rocher, je le suivis.
-Mon histoire va comme suit: Quand j'avais 9 ans, je voyais sans cesse mon père battre ma mère. Ma pauvre mère, elle faisait tout pour lui et c'est comme ça qu'il la remerciait. Je l'aimais ma mère, elle était bonne pour moi et je détestais mon père. Un jour s'en ait suffit, j'en avait plus que marre de voir ma mère gémir, toute ensanglantée dans la chambre des parents. Alors qu'elle hurlait ses derniers cris de désespoir, j'empoigna un couteau de cuisine et couru vers la chambre. Les murs étaient couverts de sang, le visage de ma tendre mère était à peine reconnaissable sous les couches de sang et les cicatrices qui lui recouvraient le visage. Elle me regardait. Elle avait honte, pauvre mère. Oh pauvre destin qui lui était destiné à ma mère. Ses yeux étaient plein de sang, elle me regardait d'un air qui voulait dire "au revoir, je t'aime, fais maintenant ce que tu as à faire." Pour ce dernier regard d'amour, je serra le couteau de toutes mes forces et l'enfonça à maintes reprises dans le corps de mon père. Il avait été dos à moi, il ne m'avait pas venu venir. Après quelques coups, il se retourna, m'empoigna le poignet de ses mains puissantes et me prit le couteau des mains. Là, en ce moment même, je vis ma vie se défiler sous mes yeux. Il leva le couteau et ... se trancha la gorge.

Quelques jours après, des gardes royales entrèrent chez moi. Ils me trouvèrent caché sous mon lit. Ne savant quoi faire de moi, ils m'emmenèrent devant le roi où ils m'obligèrent à tout raconter. Le roi prit pitié de moi et m'appris à guerrier, puis chevalier, puis membre de la garde royale et me pris enfin pour fils; il m'adopta. Le problème, c'est qu'il m'aimait plus que son véritable fils, ce qui créa de nombreux conflits avec ce dernier. Lorsque le roi, mon Père, accorda enfin un certain pouvoir à mon frère, celui-ci en profita pour se débarrasser de celui qui aurait pu lui nuire concernant l'accès au trône, c'est-à-dire, moi. Il m'a donc fait exiler sous de faux prétextes, mais mon Père a dû s'en apercevoir, mon frère a toujours été le pire des menteurs. C'est supposément pour cette raison, qu'aujourd'hui, il me fait ramener à lui.

"Mon histoire se termine ainsi. M'aimes-tu toujours ?"

-Nous avons vu nos parents partir sous nos yeux tous les deux, la seule différence, c'est que toi, on ta recueilli...

-Ah .. ?

Je me mis à lui raconter mon histoire. Cela nous rapprocha beaucoup en faite, je me sentais doublement liée à lui désormais.

-Mon amour, je t'aime, nous marierons-nous à l'intérieur des murs royaux, habillés d'habits blancs et ayant 10 kilos de plus de bijoux sur nous ? lui dis-je d'un air sérieux, mais le sourire en coin.

Il me sourit. Puis, je le poussai dans l'eau, question de faire passer le surplus d'émotions en nous. Il me jeta à son tour à l'eau et nous continuâmes ainsi pendant de longs moments, nos rires retentissants dans toute la vallée.
***

Le soleil venait de disperser ces derniers rayons sur la vallée lorsque enfin nous vîmes les barrière entourant la grande cité du royaume de Golam. Des gardes guettaient l'entrée aux portes de la ville. Un était un gros bonhomme à l'air implacable et dur et l'autre était un peu plus mince et petit, et avait l'air enjôleur et fouineur.

-Ah ! Bien le bonsoir Votre Majesté. Comment s'est passé votre voyage ? prononça le plus petit.

-Assez bien merci, répondit Étienne. Et comment ça va dans mon beau palais ?

-Oh, eh bien la femme du forgeron a eu son 3e fils il y a quelques jours, les veinards, et notre centenaire est aux petits soins des infirmières depuis une semaine, il va bientôt falloir lui creuser sa tombe. Quant à votre père, il a enfin décidé de mettre ses hommes d'armes au boulot, je crois bien qu'ils ont tous perdu au moins 10 livres depuis le début de leur entraînement. Pour ce qui concerne votre sœur, ne dîtes pas que je vous l'ai dit, mais je crois qu'elle sort la nuit pour voir un certain jeune homme. Si on vous demande, je n'ai rien dit !

-Ha ha, merci bien Rundig. Ma sœur qui fricote avec un jeune homme maintenant, hé bien. Et comment va Lydia ?

-Oh, désolé j'ai failli oublié, votre belle-cousine est partie depuis un mois faire la tournée des royaumes à la recherche d'un mari potentiel.

-Ah oui ! C'est vrai, elle m'en avait parlé un peu avant que je parte. La pauvre, aucun homme n'a réussi à séduire cette magnifique fleur fanée depuis bien des années.

-Puis-je me permettre, Sir, de vous demander qui sont vos invités ?

-Voici, vous devez vous en douter, mon frère, Nathan, et son amie .. hum .. comment déjà ?

-Laïla, lui répondit Nathan.

-Ah oui, Laïla.

Rundig s'approcha de Laïla et lui embrassa la main.

-Bienvenue au Royaume Lady.

-Assez discuter, je dois aller voir mon Père, avant qu'il ne s'endorme sur son trône, la bave au coin de la bouche. Aller bonsoir Rundig.

-Bon retour au palais Sir.

Étienne franchit alors les portes de la ville et toute la troupe le suivit.

-Aleg, cria Étienne, ramène les chevaux aux écuries, ils sont épuisés et accorde le congé à mes gardes, je ferai le reste du chemin sans eux.

-Oui Sir, puis il parti.

-J'espère que tu te souviens de ton palais Nathan, il n'a pas bien changé, quelques petites choses par ci par là, mais rien de bien gros.

-Comment un enfant peut-il oublier son enfance, dis-moi ? lui répondit-il.

-Tu te souviens de Dame Laura ? Elle habitait juste ici, il pointa une vieille maison en bois. Tu te souviens, l'été quand elle faisait ses tartelettes qu'on aimait tant, on s'arrangeait pour la faire distraire pendant qu'un de nous deux allait lui piquer ses tartelettes sous sa fenêtre ?

-Oui, je me souviens, et c'est toujours toi qu'elle allait accuser.

-Oui, toi tu étais le gentil petit fils du roi et moi le méchant. Elle est décédée, il y a 3 ans, pendant son sommeil. Elle a légué sa maison et sa petite fortune à ses petits-enfants que tu vois là.

-De beaux enfants.

-Oui, en effet.

Les 2 frères, trop longtemps éloignés, se parlèrent ainsi jusqu'au retour au château, me mettant considérablement hors de leur discussion. Je me contentais d'écouter, et parfois, seulement d'observer les magnifiques murailles et les grandes construction de cette sublime cité. Arrivée sur le pavé du château, je sentis que plus rien ne serait pareil. Une sensation étrange et désagréable...
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Tiphereth
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyMer 17 Aoû - 11:27

Je suis impressionée par tout ça, Angely choc choc choc C'est très bien écrit (malgré, effectivement, quelques fautes pas bien graves)

Tu as du mettre du temps pour écrire tout ceci
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyMer 17 Aoû - 20:15

En faite j'ai commencé l'été passé, mais avec les études, je n'ai malheureusement pas eu bcp de temps pour écrire. J'ai aussi déjà jouer l'introduction dans une pièce de théâtre à mon école ^^. La classe a bien aimé, j'ai mérité 94% *fière* Razz Je vais essayé de trouver du temps pour la suite, j'ai mon idée toute faite sur certaines choses, mais d'autres qui restent encore à venir Razz
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyVen 19 Aoû - 20:21

Oui, écrire un roman représente beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de temps, et on ne peut pas en trouver toujours .... j'ai entammé un roman aussi, et j'ai vraiment beaucoup de mal à trouver du temps pour le continuer
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyLun 22 Aoû - 17:49

Ah oui ? c'est cool, j'aimerais bien te lire, ca parle de quoi au juste ?
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MessageSujet: Re: [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue   [Projet d'écriture, voire roman ] Laïla Minogue EmptyLun 22 Aoû - 22:45

Pour l'instant, c'est un mélange de policier, de fantastique et d'aventure ...; sur une base de resfléxion philosophique ( ça c'est le squelette du roman)

Le chapitre que j'ai écrit raconte la fugue d'un jeune garçon de sa ville, village où, bizarrement, tous les enfants ou ados sont des orphelins avec (on le découvrira plus tard) des pouvoirs étranges. Ils vivent sous la tutelle de parents adoptifs (hormis le héros qui connait sa vraie mère, une aliénée)
Personne n'est jamais entré dans cette ville, et personne n'en est jamais sorti. Le jeune garçon, Vincent, veut partir poyur retrouver son vrai père, mais il est rattrappé dans sa fugue.
C'est alors que, rentrant chez lui, il découvre le corps d'une femme sous la neige ... elle est manifestement encore en vie, mais nul ne sait qui elle est ni d'où elle vient.

Voilà, si ça peut interresser, je posterais le chapitre en entier, après l'avoir recopié sur word vu qyue je n'écris que manuellment ...

Enfin, toujours est-il que pour en revenir à toi, je réitère mes bravos
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