L'écriture... Un exutoire.

Trois ans

Trois ans.
A chaque fois la même rengaine.
Je pense m'en sortir.
Je replonge pour mieux couler.

Trois ans.
Nous ne sommes pas plus avancés.
L'ambiguité nous poursuit,
Suis-je la seule à en souffrir ?

Trois ans.
Le temps s'écoule.
Tu reviens, tu repars,
Et je reste là, à chaque fois.

Trois ans.
Je pensais enfin t'avoir oublié.
Mais non. Il a fallu que tu reviennes,
Pour mieux me laisser, encore.

Je me sens si stupide,
Si tu savais.
Mais tu ne sais rien, tu ne comrpends rien.
Trois ans, et combien encore... ?

Fin

Je refuse. Tu ne hanteras plus mes pensées.
Je ne veux plus pleurer dans le vide,
Je ne veux plus être mal pour toi,
Rien ne sert de convoiter l'inaccessible.

Pourtant, tu es en moi. Ridicule n'est-ce pas ?
Mais je sais que j'aurai toujours ces doutes,
Toujours ces sentiments ambigus,
Toujours cette envie utopique de "nous"

Je ne ferai plus rien,
Je ne dirai plus rien,
Je veux oublier et continuer,
Avec ou sans toi.

Je ne souhaite plus qu'une chose,
Que tu te reconstruises,
Sors de cette voie sans issue,
J'aurais aimé t'aider, j'en suis incapable.

Je sais, je l'ai toujours su,
Je vais m'en persuader encore d'avantage,
Nos chemins ne se croiseront jamais,
Et nous ne saurons jamais.

Témoignage d'amitié

Puisque je ne puis plus te parler,
Puisque maintenant nous sommes trop éloignées,
C'est par ces vers que je m'exprimerai,
Pour te dire combien je suis peinée.

Ne rien pouvoir pour toi,
Te voir t'enfoncer dans ces idées sombres,
Tu n'imagines pas
A quel point cela m'effondre.

Sois ce que tu veux penser être,
Tu ne pourras nous empêcher de t'aimer,
Parce que l'on se fou de ton paraitre,
Parce que c'est à toi que nous sommes attachés.

Tu ne vois pas ta beauté,
Pourtant à nos yeux elle est presque palpable,
Ne nous demandes pas de l'expliquer,
Et accepte que ce ne soit pas invraisemblable.

Je n'ai pas eu à chercher,
Je les ai de suite trouvées,
Sans doute est-ce pour cela que je me suis accrochée,
Elles sautent aux yeux, ces qualités.

Je les ai vus aussi,
Ces défauts que tu hais tant,
Mais je reste ébahie,
De les voir te bouffer autant.

Je sais que je ne peux rien pour toi,
Je sais que je ne suis plus rien pour toi,
Mais je me devais de répondre et m'épancher
Même si les vers ne sont pas ma spécialité.

Je te souhaite de la trouver,
Cette aide que tu refuses et rejettes,
Parce que tu es entourée,
Qu'enfin ces peines s'arrètent.

Ceci n'est rien de plus
Qu'une expression de mon affection,
Ceci n'est rien d'autre,
Qu'une simple adoration.