La Deuxième vague de poème !

Il y a eu un problème et mon ancien poème a été effacé Alors j'ai choisi de recréér le topic mais avec un poème un peu plus joyeux ! ^^

Les Contraires.

Je suis l'ombre de la vie,
Je suis ombre et toi, souris.
Je suis mère et toi enfant,
Je suis frère et toi le garçon.

Je suis perdue, et toi trouvé,
J'ai longtemps erré, et toi voyagé,
Je suis ton opposé, toi mon semblable,
Je suis le bourreau et toi l'aimable.

Je suis le sens, et toi la raison,
Je suis calcul et toi explication,
Je suis le rouge et toi le noir,
Je suis chagrin et toi l'espoir.

Nous sommes une pair,
Un bien complémentaire,
Sans toi, je ne suis rien
Sans moi, toi, tu n'es rien.

Nous sommes les contraire,
Mais nous sommes que de l'air,
Qui en un même corps habite,
Et qui jamais ne se quitte.

Je crois que ce poème remplace mon préféré jusqu'à présent. Vraiment magnifique (même s'il ne parle pas de la Lune )
B R A V O ! ! !

Ah bon ? Sincérement je préfère le précédent, mais bon c'est toi qui voit ! Donc ça fait deux fois que je bas mon record ! Alors... Je lance un nouveau défi !

Enfin, voici un poème qui ne touchera pas tout le monde je pense, car son sens est caché, et ses vers ne montrent rien ! Enfin le voilà !

Le Fou a ses raisons, que la raison ne comprend pas.

La liberté de pensée n’existe plus,
Cette liberté que vous proclamez absolu !
C’est ma mère la reine qui me l’a privée
C’est mon père le roi qui me l’a ordonné !

Alors, messieurs les gros menteurs
La prochaine fois qu’vous parlerez
Renseignez-vous d’abord dans les cœurs…
Des enfants : les condamnés !

J’ouvre la bouche et c’est la claque
« Mon dieu ! Mais tuez-moi cette patate ! »
Crie la reine en colère de mes mots,
Et mon père, le roi, souffre des grands maux.

Alors, chaque jour, je pioche, je raccroche
« Mais r’gardez moi cette folle voilà qu’elle m’accroche ! »
Ça c’est le cri de la princesse, la belle,
L’intelligente, la demoiselle, ma sœur, l’hirondelle !

Dans un langage particulier, s’exprime la garçonne
Qui dans les champs roupille de milles madones…
Je suis entourée de rêve inconsidéré… !
De phrases dont les sens sont… Exagéré !

Voilà peine, sens énigmatique, et roule
Beau tambour d’un cœur sans raison,
Ne sait dire la raison que lorsqu’il est saoul,
Et de rimes, et de vers totalement innocents !

Après avoir criez ces quelques phrases inaudibles,
Le pauvre charpentier silencieux rentre dans sa bible,
Méditer des paroles plus incompréhensibles et vraies,
Que nul être dans nul temps ne comprendrait !

Car être énigmatique est le récit de sa vie,
De ses seuls mots, il aura droit de s’exprimer
Au lieu de rester là, pauvre et comprimé
Par des lois de ses parents et d’une triste vie !

C'est super très bien trouvé

Malgré le sens obscur et caché que tu annonces d'emblée, c'est réussi!! J'espère que tu nous donneras un jour la clef pour mieux découvrir cette signification énigmatique

Merçi vous trois !

Aahhh ! Enfin, je reçois un commentaire de Lunamoon ! J'en aurais mis du temps !

Enfin, voilà, pour la signification de ce poème et bien, je vous la donnerai peut-être un jour... Qui sait ? Ou bien dans un autre poème

Voilà un autre poème un peu triste, mais véritable, je pense que vous le comprendrez.

Le bourreau des coeurs.

Je suis l'incontéstable,
Qui en secret arrache,
Les coeurs qui se cachent,
Car je suis l'inconcevable.

Je suis l'âme perdue,
Des mains qui se tordent,
Et des visages de la rue,
Qui ne peuvent plus mordrent.

Je suis l'ouragan,
Qui emporte sauvage,
Les âmes des enfants,
En ces tristes paysages.

Je suis l'amant de la mort,
J'aime semé et récolté la tempête,
Qui me nourrit de leur triste sort
D'âmes mortelles et de tous ces bêtes...

Je suis l'amoureuse,
De ces petits visages,
Mines malheureuses
Des enfants sans-âges.

Nous sommes ces grands
Qui abusent de la loi.
Le travail des enfants
Qui, en ce pays, se déploit.

Et si la vie ?

Si ton coeur te disais
Le contraire de ta pensée
Le suivrais-tu ?
Ou t’enfuiras-tu ?

Mais si cela arrivait,
Comment fuir ses pensées ?
Où pourrait-on se cacher
D’un si terrible danger ?

Et si ton ami te pleurait
Devant ton corps si pâle
Devant tes yeux vidés,
De toute vie idéale.

Et si le monde disparaissait,
Et si ton cœur décollé,
Essaieras-tu de rester ?
Ou te laisseras-tu t’enlever ?

Si on te donnait le choix,
Entre errer ou voler,
Que feras-tu de ce droit ?
Ou oublieras-tu de rester ?

Si le corps devenait poussière,
Si tu te voyais tomber
Dans ce grand cimetière,
Te laisseras-tu tenter ?

Et si je venais à disparaître,
Me chercheras-tu enfin ?
Si je venais à quitter cette terre,
Me pleureras-tu demain ?

Tes textes sont de plus en plus beaux!!! Bravo!

Bonjour auteur mystérieux ! Moi aussi j'aimerais bien avoir au moins un fil pour saisir au moins l'intention ou l'enjeu de ton texte sur "le Fou"...
Sans un indice ,les images originales restent sans portée pour le lecteur pourtant attentif

Hum, je pourrais dire qu'il faudrait s'appuyer sur le mot "liberté" qu'on voit apparaitre dés le début. Il faut voir qu'il n'y a pratiquement aucune liaison entre les strophes, d'où un language interdit, des coupures, des pensées qui s'entremellent et s'auto-limite d'où le fou. Il faut aussi voir le coté très sourd, c'est un poème que j'ai écris après avoir tenté de parler à mes parents. Un message qui m'est revenu, un mot qui ne passe pas parmi tant d'autres que l'on garde en mémoire et qu'on accumule, retourne sans cesse.

Merci ... Il me semblait bien qu'il y avait de l'incommunicabilité dans l'air ! Entre générations, bien sûr. Et aussi une aspiration forte à se faire entendre ! Reste le charpentier et le fait qu'on passe du féminin de la princesse à ce masculin .

Tel quel , avec ce que tu donnes comme indice, on peut mieux apprécier encore ! de la mise en scène d'un vécu !

Merçi bien !

Voilà un poème qui avait disparu lors du bug de forumactif.

À un ami.
 
Je voudrais dédier ce poème à un ami
Qui m'a marqué un jour et pour la vie.
Je souhaiterais qu'il puisse savoir enfin
Qu'ici tout ira bien, qu'il ne regrettera rien.
C'est vrai, il va beaucoup nous manquer,
Mais nous ferons l'effort de ne pas trop le montrer,
Pour qu'il parte en paix dans ce grand paradis,
Puisqu'à jamais sa place n'est plus ici.
 
Alors voilà mon grand ami : c'est nos adieux.
Mais s'il te plait, veilles sur nous encore un peu,
Car on t'aime plus que tout. C'était là notre lien,
C'était notre ami, et encore plus fort. C'était le destin
Qui a voulu que nos chemins se séparent à jamais.
Mais dans mon coeur tu vivras pour l'éternité.
 
À un ami à qui je tiens,
À un ami que j'aime bien.

Merçi Liosalfar !!!

Je suis contente que ça t'est touché ^^

C'est toujours difficile de parler de ces épreuves

Voici un poème un peu étrange, mais je vais vous laisser le lire !

Le sens sans logique.

Géo : mon histoire de petites fleurs,
Hirondelle : danse dans nos cœurs.
Histoire : chante la chanson et mélodie
Douce : chaude colère de ma folie.

Rêve…
Celui qui pense être maître, l’autre d’être roi.
Rêve…
Le pauvre dans son malheur, le riche dans sa foi.

Mathématiques : le futur incertain,
La logique sans sens, feuilles d’or et isolées.
Français : les chiffre par mille et mille refrains
Qui s’en vont, la raison de la chance désirée.

Rêve !
Celui qui croit toucher à ce grand « bonheur ».
Rêve !
Celui qui pense savoir ce que l’on ne connaît du cœur.

Sport : chaudes larmes dévoilées et sucrées,
Le cœur : le bonheur illusoire et le grand noir
Langue : organe spatial de baisers tendres volés.
Sens : tremblante et fragile théorie de tiroir.

Rêve, pense et danse le cœur,
L’esprit, les organes et la consistance.
Chante, ronge et imagine l’espace de peur,
Avec les vœux de soucis immenses.

Rêve ?
Celui qui se demande pourquoi la vie.
Rêve ?
Celui qui réfléchit sur la logique d’la logique.

Merçi bien !

Tu as de l'originalité et du talent Sana me lancer dans une explication de texte , par peur d'une déformation professionnelle trop facile , , c'est un simple lecteur qui te dit que ton texte me fait de l'effet ! Il a ce "je ne sais quoi" qui fait qu'on s'y arrête et qu'on a envie de l'interroger et de se laisser faire . Bravo !

Et bien, cela m'enchante ce que tu me dis, car c'est vraiment ce que je recherche dans mes poèmes, à attirer les regards, mais aussi à amener une certaine réflexion.

Je te remercis de ton commentaire.

Kikou vous,

Parfois juste effleurée par une onde incertaine et brutale, on se retrouve parachutée dans une exquise folie ordinaire, faite de mots qui dansent et s'animent en désordre afin de nous laisser percevoir un autre message. Lente initiation mystique, d'une sémantique profane qui virevolte au gré des mots et des sons qui ourlent tes phrasées éphémères et trop courtes à mon goût, sorte d'extase extatique au delà de nos stases par trop temporelles et ancrées dans un néant de pourquoi.
exquises et étranges incongruités qui dérangent et facinent tout à la fois, sorte de douce remise en cause de choses de la vie.

Mille bravos

Encore encore !!!

Mille bises

Gaëlle

C'est plutôt étrange et déconcertant. Cela a le mérite de ne pas laisser indifférent!!